À Vienne, le célèbre schnitzel viennois, emblème culinaire du pays (escalope panée au Porc à Vienne, au Veau dans le reste du pays), tend à disparaître des menus scolaires. Dans de nombreuses cantines de la capitale autrichienne, le porc n’est plus servi, remplacé par des plats végétariens ou par des viandes dites « sans porc ». Une évolution qui suscite de vifs débats, tant du côté des agriculteurs que des défenseurs de la culture autrichienne.
De moins en moins de porc dans les écoles de la capitale
Selon le Bauernbund (l’Association des agriculteurs autrichiens), de plus en plus d’écoles viennoises renoncent à proposer des plats à base de porc. Dans certaines, aucun plat traditionnel comme le schnitzel, les nouilles au jambon ou le rôti de porc ne figure plus au menu.
Une mère de famille citée par le Bauernbund raconte que sa fille n’a désormais plus le choix qu’entre un plat végétarien ou un repas « sans porc ». Même lorsqu’un menu contient une autre viande, des élèves refusent parfois de le manger, par crainte qu’il contienne malgré tout du porc.
« Le porc fait partie de notre culture culinaire »
Face à cette évolution, le monde agricole tire la sonnette d’alarme. « Personne n’est obligé de manger du porc, mais il doit rester au menu. Le porc fait partie de notre culture culinaire », déclare Corinna Weisl, directrice du Bauernbund. Le président de l’association, Georg Strasser, insiste sur le principe de liberté de choix : « La diversité dans l’assiette signifie la liberté pour tous. Chacun doit pouvoir décider, mais l’offre doit rester. »
Pour les défenseurs de la tradition, il ne s’agit pas d’un simple débat alimentaire, mais d’un symbole identitaire. Le schnitzel, plat national par excellence, serait victime d’une adaptation forcée au multiculturalisme grandissant dans les écoles autrichiennes.
Les chiffres officiels confirment un changement profond dans la composition des écoles viennoises. Selon les données du bureau de Bettina Emmerling, conseillère municipale chargée de l’éducation, 41,2 % des élèves de la capitale sont aujourd’hui de confession musulmane — ils étaient 39,4 % l’année précédente.
Cette évolution démographique explique en partie la disparition du porc des cantines, les établissements cherchant à éviter les menus non conformes aux prescriptions religieuses.
Mais pour le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), cette tendance va bien au-delà d’une question de tolérance : elle traduit un effacement progressif de la culture autrichienne au profit d’un modèle communautariste importé.
Pour beaucoup, la disparition du porc dans les écoles de Vienne symbolise un renoncement plus profond : celui d’une société qui n’ose plus affirmer sa propre culture. Là où la tolérance devrait signifier le respect de toutes les sensibilités, elle conduit peu à peu à l’effacement des traditions européennes sous la pression d’une minorité grandissante.
Le schnitzel, autrefois fierté des tables autrichiennes, devient ainsi le témoin d’une époque où le vivre-ensemble se transforme en renoncement collectif.
Illustration : Wikipedia (cc)
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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5 réponses à “Islamisation à Vienne (Autriche) : le schnitzel de port disparaît des cantines scolaires”
Rien de nouveau ! « Il faudra changer nos bonnes vieilles habitudes pour être acceptés par les nouveaux…. » suivant récit troublant « les corps indécents ». Il faut s’adapter….. et il faudra adopter d’autres coutumes et façons de vivre ou partir.
Tel le coucou qui jette hors du nid les oeufs de l oiseau bâtisseur et premier occupant , une horde de nouveaux occupants est en train de conquérir l Europe
Ce n’est pas la viande de porc qui doit disparaître, ce sont ceux qui n’en consomment pas. S’ils n’en mangent pas ils viennent avec leurs gamelles ou ils déjeunent chez eux. Ils peuvent aussi repartir ou partir dans un pays qui leur convient, la terre n’en manque pas hélas pou elle et nous.
Bonjour,
Ce n’est pas à nous de changer nos habitudes, ce sont aux nouveaux venus de s’adapter. Personne ne leur demande de venir. Ou ils se fondent dans la masse ou ils dégagent c’est aussi simple que çà, quitte à les pousser un peut !
C’est tout simple, une religion impose ses lois religieuses dans un pays qui n’a jamais été islamiste….Les racines ancestrales, culturelles sont coupées au profit de lois communautaires qui imposent les lois du Coran dans l’espace public ( l’ école ! ) Idem pour toute l’ Europe actuellement….