La bataille culturelle continue de faire rage en France, et cette fois, c’est la revue La Furia qui en fait les frais.
Le 16 avril dernier, SOS Racisme annonçait avoir déposé plainte contre le trimestriel, accusé d’être un « déversoir de propos haineux, sexistes et homophobes ». Dans la foulée, l’association antiraciste, soutenue par SOS Homophobie, a adressé des courriers aux grands distributeurs (Leclerc, Cultura, Fnac) pour exiger le retrait du magazine de leurs rayons.
Le résultat est sans appel : la majorité des enseignes ont obtempéré, suspendant la diffusion du titre. Cette offensive s’est doublée d’une victoire administrative : alors même que les plaintes ont été classées sans suite, le 2 juillet, la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) a retiré à La Furia son agrément de presse, la privant d’avantages fiscaux et postaux, mais surtout de l’accès garanti à la vente dans les kiosques.
Une décision qui, pour beaucoup d’observateurs, relève moins du droit que du pur règlement idéologique.
Un magazine jugé coupable de déranger
Créée pour offrir un espace d’expression à des auteurs « hors système », La Furia s’est imposée en quelques numéros comme un ovni dans le paysage médiatique français : plumes libres, ton iconoclaste, graphisme brutal, et une ligne éditoriale résolument anti-conformiste.
Parmi ses contributeurs réguliers, on retrouve Papacito, Marsault et Laurent Obertone – trois noms que la presse progressiste adore détester, trois figures du franc-parler et de la provocation assumée.
En évoquant la question taboue de la peine de mort, la revue n’a pas tant défendu un retour en arrière qu’exprimé le ras-le-bol d’une partie du pays face au sentiment d’impunité. Mais cette nuance n’a pas résisté à la fureur médiatique : le député LFI Thomas Portes a accusé la publication d’être « un appel à la barbarie » et « un danger pour la République ».
Le magazine a alors été présenté comme le nouvel ennemi intérieur, héritier supposé d’une « fachosphère » fantasmée.
Le paradoxe saute pourtant aux yeux.
Les mêmes voix qui, hier encore, célébraient Charlie Hebdo au nom du « droit de tout caricaturer », militent aujourd’hui pour interdire La Furia.
Le cas de La Furia illustre ainsi une mutation inquiétante du paysage médiatique : la liberté d’expression est tolérée à condition d’aller dans le sens du vent dominant.
Dans une France où l’humour est scruté par les tribunaux et les distributeurs, la satire devient un privilège politique, réservé à certains camps.
Selon les chiffres publiés par La Lettre, la revue avait perçu 29 462 euros d’aides publiques en 2023, un soutien aujourd’hui suspendu. La CPPAP justifie sa décision en évoquant des contenus « susceptibles de relever de l’incitation à la haine raciale ». Une formule floue, dont l’interprétation pourrait s’étendre demain à n’importe quel titre jugé “déviant”. Pour les défenseurs de la revue, il s’agit d’un procès d’intention politique, dans un contexte où l’État se montre de plus en plus prompt à sanctionner les médias dissidents.
« C’est toujours le même scénario : une plainte militante, un emballement médiatique, puis une sanction administrative. Le pluralisme d’opinion est en train de disparaître », commente un proche de la rédaction.
Certes, La Furia n’est pas une lecture de salon : elle secoue, irrite, interroge. Mais c’est précisément là que réside son utilité.
Dans un pays où la plupart des médias vivent sous perfusion d’aides publiques, ce type de revue indépendante offre une respiration, une forme d’antidote à la bien-pensance.
Qu’on partage ou non ses analyses, La Furia pose une question essentielle : jusqu’où va le droit de déranger ?
Car interdire la provocation au nom du “vivre-ensemble”, c’est peut-être enterrer ce qu’il reste de débat dans un pays déjà fracturé.
La tentative de museler La Furia s’ajoute à une série de précédents : Frontières, Éléments, L’Incorrect, Valeurs actuelles ou Breizh-info dans un autre registre… tous ont subi, à des degrés divers, les foudres d’associations militantes et de responsables politiques. Cette traque idéologique révèle moins un souci de morale qu’une peur panique de la dissidence.
Mais, paradoxalement, plus on cherche à faire taire ces voix, plus elles se renforcent. Car dans un paysage médiatique de plus en plus homogène, le seul vrai scandale, aujourd’hui, c’est d’oser penser autrement.
Pour soutenir la revue, n’hésitez pas à vous abonner.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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2 réponses à “La Furia dans la tempête totalitaire : SOS Racisme et des élus de gauche réclament et obtiennent sa censure malgré des plaintes sans suite”
Sos racisme le gropuscule gauchiste qui devrait être interdit .
Son directeur Dominique sopo qui avait été condamné a 3000 euro pour propos racistes envers jean Messiha
La fnac qui fut a sa création de gauche et anarchiste..
La même fnac qui met en avant dans ses rayons des livres islamistes antisémites et racistes.
Des livres interdits dans certains pays musulmans