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Guerre. La nouvelle frappe chirurgicale de Laurent Obertone : « Les mensonges officiels et la prolifération des gourous complotistes n’aident pas les esprits sceptiques à s’y retrouver » [Interview]

La sortie d’un nouveau livre de Laurent Obertone est toujours très attendue. Et avec « Guerre » aux éditions Magnus, on peut dire que ce cru 2024 ressemble à une frappe chirurgicale, façon littéraire, qui va faire mal, très mal. A titre personnel, depuis son « Utoya », je n’avais pas lu aussi excellent, ce qui n’enlève rien à tout ce qui a été publié par Laurent Obertone entre les deux, entendons nous bien. Mais là, Guerre fait atteindre des sommets.

Voici comment est présenté le livre par son éditeur :

« Otage du cirque démocratique, Monsieur Moyen vote, râle, consomme, renonce. Il se résigne à son destin confisqué, à sa nation défigurée. Plutôt fuir qu’affronter ses responsabilités. Plutôt ramper que se battre. Le mal gagne donc par forfait.

Esprits forts, esprits libres, relevez la tête : le réel est de retour. Il y a une issue.

Ce livre nomme l’ennemi, sonne la charge, vous prend par la main et vous mène sur le champ de bataille. La suite dépend de vous. Vous seul.

Ce livre est un manuel de survie, exaltant, radical. L’âme barbare au secours du civilisé. L’appel de la forêt, le sentier de la guerre, la fierté retrouvée.

Une stratégie détaillée pour vaincre nos failles, mobiliser nos forces, réarmer les survivants, sidérer ce pays criblé de lâches et de désespérés. Voici où frapper, comment gagner. Voici le seul combat qu’on ne peut pas perdre. Qu’on ne peut plus éviter.

Il est temps de déterrer la hache »

Le fait que Laurent Obertone soit né, comme moi, en 1984, année placée sous le signe d’Orwell, explique sans doute en partie l’impression de comprendre particulièrement ce qu’il veut nous dire, dans ces trois parties, d’un livre que je vous conseille de lire, d’acheter, et de diffuser massivement. En premier lieu, c’est un portrait de notre société à la hache qui est dressé. La République française, la religion universelle des droits de l’homme, est ici appelée « la secte ». Et Laurent Obertone justifie totalement cette appellation. Emprise, soumission, brimades, récompenses, censure…tout effectivement y ressemble. Mais la Secte étant dominante, elle n’est pas appelée une secte, mais la norme. C’est ce qu’il faut faire comprendre aux lecteurs.

Des lecteurs qui, en deuxième partie, sont attachés à un siège, ligotés, bousculés, giflés, et passés à la question par l’auteur. Chacun y est invité à réfléchir sur sa propre condition. Sur sa propre façon de se comporter au quotidien, sur sa relation à la liberté, à l’Etat, à la soumission. Sur sa condition physique, morale, intellectuelle. Sur sa faculté à vouloir changer les codes, à vouloir se réveiller, se libérer individuellement avant de prétendre à libérer collectivement notre société de la secte dominante. Sur sa capacité à donner la vie et à transmettre. C’est une partie qui piquera les gens honnêtes avec eux mêmes. C’est une partie qui met mal à l’aise, bouscule, et fait réfléchir, tout en donnant des armes, des réflexions, pour agir en hommes libres.

La dernière partie, c’est l’après libération individuelle. Comment est-ce que l’on met fin à un système (l’actuel) et comment on s’assure de le remplacer par quelque chose de mieux, pour nos enfants ?

Laurent Obertone est un grand auteur polémiste de notre temps. Il sait frapper fort, appuyer où ça fait mal, percevoir les maux qui rongent notre société et qui nous rongent inviduellement. Il sait par ailleurs par sa plume incisive et son langage non universitaire, permettre à un large public d’accéder à une pensée profonde. L’identitaire que je suis ne peut s’empêcher d’y voir quelques similitudes avec un génie comme Guillaume Faye. Mais un Faye qui aurait réussi à percer auprès du grand public, à toucher des centaines de milliers de lecteurs, ce qui donne une valeur ajoutée supplémentaire à Laurent Obertone. Car écrire un livre, c’est fait pour toucher un maximum de monde, et, à terme, pour faire changer les choses.

Avec « Guerre » signé Laurent Obertone, on ferme le livre en se disant : « Le changement est possible, demain, rapidement. Il ne tient qu’à nous d’y travailler, en commençant d’abord par comprendre la société dans laquelle nous vivons, puis en faisant notre propre révolution intérieure ». Cela vous parait simple ? Alors au travail.

Et en attendant, découvrez ci-dessous l’interview piquante que nous a accordé l’auteur, Laurent Obertone.

Pour commander Guerre (Obertone) c’est ici

Breizh-info.com : Vous revenez avec « Guerre », une frappe chirurgicale en trois actes dont seul vous avez le secret. Vous appelez « Secte » , pour faire simple, l’idéologie dominante (droits de l’homme, mondialisme, républicanisme français). Comment définissez vous une secte tout d’abord, et comment faire admettre moralement, sans provoquer un suicide collectif, à une majorité de vos lecteurs qu’ils font partie intégrante de cette secte ?

Laurent Obertone : À partir du moment où on se soumet à d’autres volontés, en l’occurence à une idéologie totalitaire qui entend présider à notre vie, nous impose une représentation erronée du réel, définit nos droits, ce que nous devons faire, endurer, dire et penser, nous sommes sous emprise.

Notre paysage mental est façonné de mots d’ordre, de slogans, de principes, délivrés par une machine à conditionner globale surpuissante, qui nous fait accepter une situation intolérable et destructrice, et cloue au pilori ceux qui font entendre une voix réellement divergente. Sous la pression de ses plus fervents adeptes, la secte ne peut qu’aller plus loin dans sa fuite en avant, son déni du réel comme ses exigences financières et morales, et ça se termine en général très mal.

La bonne nouvelle est qu’on peut se réveiller de cette emprise, à condition de la comprendre et de la combattre avec suffisamment de force et de volonté.

Breizh-info.com : Vous indiquez que le gauchisme « corrompt et discrédite les rébellions, décourage et désoriente les réfractaires »? Y’a-t-il des exemples historiques récents que vous avez pour justifier cela ? Le conservatisme n’est-il pas par ailleurs son grand frère ?

Laurent Obertone : Le meilleur exemple est celui des Gilets jaunes : une révolte contre l’effroyable emprise fiscale de l’État se transforme en exigence gauchiste de toujours plus d’État, donc d’emprise et de « redistribution », ce vol moralisé. Les mélenchonistes sont des usurpateurs de « révolution », en ce qu’ils n’exigent eux aussi qu’un État toujours plus total, actif et intrusif.

Le conservatisme à la Barnier n’est qu’une autre usurpation, une manière de mener une politique de gauche avec l’étiquette de la droite, plus populaire. Ça marche depuis Chirac, ils ne vont pas s’en priver. En votant conservateur, Monsieur Moyen espère limiter les dégâts, il n’en aura pas moins tout ce qu’il voulait éviter, et ne fait que retarder l’inéluctable chute.

Breizh-info.com : Votre première partie à un grand mérite : elle balaie les théories du complot, ce qui est plutôt sain dans un « milieu » au sens très large, qui en est friand, tout en dénonçant aussi la « secte » qui superpose des faits tantôt délirants (la terre plate), tantôt très vrai (le grand remplacement en seine st denis) pour mieux décrédibiliser l’essentiel. C’est un point essentiel selon vous dans l’auto contrôle des masses ?

Laurent Obertone : Oui, la Secte va moraliser et normaliser certaines théories qui servent son essor (par exemple, le réchauffement climatique d’origine humaine impliquant toujours plus de taxes, de contrôles et de responsabilités pour Laurent Fabius et ses amis, seul moyen de sauver le monde), tout en diabolisant et niant des faits incontestables (comme le changement de population), faits qui pourraient la mettre en danger devant l’opinion.

Toute secte se construit contre le réel, en promettant un monde alternatif meilleur, par exemple « le vivre ensemble qui est une chance et nous enrichit », et finit par se heurter au mur des faits. Elle doit donc construire d’audacieux châteaux de cartes idéologiques et médiatiques pour les dépasser et les digérer, nous expliquer que nous ne voyons pas ce que nous voyons ou que nous sommes d’horribles pécheurs et que tout est notre faute. La puissance du narratif sectaire est très bien servi par l’appareil médiatique, étatique, universitaire, associatif et culturel. Monsieur Moyen, qui passe plus de temps avec ses écrans que dans la vraie vie, finit par croire en ce monde recréé par la matrice. Il préfère en tout cas jouer ce jeu que s’exposer à des ennuis.

Breizh-info.com : Le complotisme, le fait de croire que c’est toujours la faute et le fait des autres (ici, l’effondrement anthropologique et civilisationnel) n’est-il pas finalement la suite logique d’une société d’assistés où chacun refuse de prendre et d’assumer ses responsabilités ?

Laurent Obertone : Le complotisme est un réflexe de détresse : ce monde qui nous échappe peut devenir radicalement simple, et il est rassurant pour les créatures impuissantes de s’imaginer sous la botte d’un maître omnipotent, quelle que soit sa forme. Ça justifie notre nullité. Ceux qui renient « l’officiel » cherchent très souvent un nouveau maître à penser derrière lequel se ranger sans condition… En s’imaginant avoir tout compris et que tous les autres sont des idiots, ce qui est reposant. Mais un illuminé qui change de chapelle reste un illuminé. Ce n’est qu’une autre fuite. Hélas, les mensonges officiels et la prolifération des gourous complotistes n’aident pas les esprits sceptiques à s’y retrouver… Je crois que la première virilité est intellectuelle, consiste à regarder les choses en face, s’armer de prudence, savoir se donner tort et éviter les facilités.

Breizh-info.com : Dans votre deuxième partie, vous critiquez ouvertement la lâcheté et la résignation de « Monsieur Moyen ». Comment pensez-vous que l’individu lambda peut se réarmer moralement et physiquement dans une société qui semble l’avoir dépossédé y compris intellectuellement, moralement, de son pouvoir d’agir ?

Laurent Obertone : C’est l’aspect délicat de notre existence : nous vivons dans un cocon de confort, nos besoins primaires satisfaits, notre pensée préconçue par des communicants, une offre de divertissement sans précédent. Nous n’avons connu ni la guerre ni la faim. Il est tentant de se contenter d’une telle situation, en oubliant demain et au passage le sens de la vie, ou de faire porter la responsabilité d’agir à d’autres, en espérant une solution facile, politique ou autre, en tout cas déléguée, qui nous dispensera de faire notre examen de conscience. La Secte règne par ce patient désarmement des esprits – que mon livre se propose de réarmer. Pour résumer, il s’agit d’un contre-processus de dressage : renouer avec l’autonomie et la responsabilité, réapprendre à se faire mal, à se mettre en danger, à incarner le danger, reprendre pied dans l’existence, se faire exemple, devenir un contre-pouvoir vivant.

Breizh-info.com : Chaque lecteur prendra forcément une gifle, une claque, en lisant votre deuxième partie, axée développement personnel, et conseils pour se libérer de la secte. Etait-ce votre volonté que de bousculer (et plus encore) dans un concentré de pages, les larves que nous sommes tous un petit peu désormais ? Que diriez vous à vos lecteurs qui ne se sentent ni Robert, ni Spartiates, mais qui pourraient être déboussolés par ce flots de conseils, finalement assez remuants du fait de leur concentration en quelques pages ?

Laurent Obertone : Le mal est si grand et notre situation si périlleuse, tout cela nécessite une thérapie lourde, de fameux électrochocs. Je fais la distinction entre les éveillés, conscients des réalités et qui font déjà (la famille, la situation, le réarmement mental, peut-être un peu d’activisme), et ceux qui n’en sont qu’au point zéro, bien au chaud dans leur léthargie, capables d’apprécier un discours de Gabriel Attal. Tout le monde peut faire mieux. Si chacun parvient à monter son propre niveau, il sera bien plus difficile pour la Secte de tous nous piétiner.

Breizh-info.com : Il y a depuis des années une tripotée d’influenceurs, d’écrivains, de Youtubeurs, qui gagnent beaucoup d’argent sur les réseaux sociaux en distribuant des conseils, du coaching, des écrits, à des internautes toujours dans la croyance (ce besoin de croire, vous le décrivez parfaitement dans votre livre). Qu’est-ce qui vous distingue de ceux-ci ? Etes vous finalement, comme nous tous, entre Robert et le Spartiate, ou bien vous prétendez vous déjà Spartiate, en plus d’être un sage ?

Laurent Obertone : Je suis plus proche de Robert que du Spartiate. Je dois être honnête avec moi-même, et je me critique durement chaque matin pour n’avoir pas fait davantage hier, pas découvert de moyens plus efficaces de sonner le tocsin, de m’augmenter, de mieux armer les éveillés et de mieux botter le cul des endormis. Pour me différencier d’un marchand ordinaire, je place mon estime de moi-même sur le plan de la réussite morale plutôt que sur celui de la réussite matérielle. Beaucoup de monde peut gagner de l’argent, il est autrement plus difficile de se montrer utile et honorable, de contribuer à fortifier nos pairs sans les contraindre ou les manipuler. C’est mon objectif. Bien sûr, personne n’est obligé de me croire. Le temps jugera.

Breizh-info.com : Votre troisième partie esquisse quelques solutions, pour faire face à la secte. Peut-on dire que vous êtes une forme de Libertarien ? Quel devrait être selon vous le seul et unique rôle d’un Etat, si il existe encore dans La Comté d’Obertone ?

Laurent Obertone : Comme beaucoup de courants de pensée, l’étiquette libertarienne présente trop de variantes particulières pour me contenter. Je pense qu’il faut au moins réduire considérablement l’État, ce qui va contre sa nature – et peut-être contre la nôtre. De mon point de vue, un État qui se montre incapable d’assumer ses missions régaliennes (sécurité, immigration) tout en prétendant régir chaque centimètre carré de nos vies n’est plus qu’un esclavagiste fiscal et moral sans la moindre légitimité.

Une erreur commune consiste à ne penser le pouvoir que par le haut, en imaginant qu’un bon génie propulsé à la tête du pays nous sauvera tous. Mais le pouvoir que ce bon génie recherche par tous les moyens y compris les pires n’a rien de bienfaiteur. Sans pression suffisante venue d’en bas, le pouvoir est voué à nous piétiner. Je crois que nous avons ce que nous méritons, et sans efforts supplémentaires pour imposer à la Secte notre véto, rien ne changera. Nous grandir individuellement est le seul moyen de créer un collectif fort, une véritable force d’autodéfense.

Breizh-info.com : Lorsque vous indiquez que notre premier antagonisme s’appelle lâcheté, finalement, ne soulignez vous pas que c’est avant tout notre encrassement moral, spirituel, physique, qui nous a amené là où nous sommes, et qu’un grand nettoyage individuel mais collectif permettrait, assurément, de commencer à lui porter des coups importants ?

Laurent Obertone : Oui, la lâcheté est une chose très facile à apprendre, et il est plus facile encore de s’y habituer. Les conséquences sociales du courage élémentaire terrorisent nombre de nos semblables. Nous baignons dedans tous les jours, tout concourt à ce désarmement. Je continue à penser qu’il vaut mieux se réveiller et se frotter aux réalités désagréables avant que ce pays à l’agonie ne s’effondre sur nous. Ne rien faire maintenant, regarder passer l’actualité comme les vaches les trains, c’est continuer d’entasser des explosifs sous les barils d’essence, avec une désarmante imprévoyance.

Breizh-info.com : Tout au long de votre livre, c’est l’oeuvre de Tolkien qui semble vous fasciner et vous inspirer. On la retrouve jusqu’à la couverture si je ne plante pas. En quoi notre monde moderne est-elle une forme d’allégorie du monde de Tolkien ? Ou a l’inverse, avec le seigneur des anneaux, Tolkien a-t-il inventé la Dystopie avant tout le monde ?

Laurent Obertone : Oui, Tolkien a remarquablement mis en scène le combat de la liberté et de l’indépendance face à des forces totalitaires et obscures quasi surnaturelles, aliénées au règne d’un maître ivre de puissance, se rêvant unique possesseur du monde. Ce golem est rendu possible par notre psyché domestique. Il est bien plus facile d’y céder ou de collaborer que de s’y opposer.

De nos jours, les Hobbits que nous sommes font semblant de ne pas voir leur Comté ravagée, et ceux qui le voient ne savent pas quoi faire. Comme je l’explique dans mon livre, je suis convaincu qu’il est possible et même vital de détruire l’Anneau de pouvoir, qui règne sur les âmes. Ce règne est avant tout psychologique, la manipulation de nos peurs et de nos faiblesses.

Breizh-info.com : Si vous deviez défendre, pour finir, votre livre en une seule phrase, laquelle serait-ce ?

Laurent Obertone : Dieu reconnaîtra les chiens. La vie est courte, le grand jugement que nous et les nôtres porteront sur notre existence sera cruel si on se contente d’ignorer ce qui se passe et de s’oublier dans nos petites habitudes plutôt qu’assumer nos responsabilités historiques.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
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