Ce devait être un symbole de fraternité entre jeunes Européens. Ce sera bientôt un instrument de dilution mondiale.
La Commission européenne a annoncé, jeudi 16 octobre, son intention d’étendre le programme Erasmus+ à plusieurs pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, dans le cadre d’un vaste plan baptisé Pacte pour la Méditerranée.
Derrière les grands mots – “coopération”, “inclusion”, “ouverture” – se cache en réalité un détournement pur et simple de la vocation première d’Erasmus : rapprocher les peuples du continent européen, non pas subventionner des échanges planétaires à sens unique.
Erasmus, d’un symbole européen à un outil mondialiste
Créé en 1987, Erasmus devait permettre aux étudiants européens de circuler librement à l’intérieur du continent, de découvrir les cultures voisines et de renforcer le sentiment d’appartenance à une même civilisation. Près de quarante ans plus tard, Bruxelles transforme ce programme emblématique en outil de “coopération euro-méditerranéenne”, ouvert à des pays tiers tels que l’Algérie, l’Égypte, le Liban, la Jordanie, la Tunisie, le Maroc ou encore la Palestine.
Sous couvert de “créer des ponts entre les jeunesses”, l’Union européenne finance désormais l’importation de populations étudiantes extra-européennes, tout en multipliant les partenariats universitaires et les “diplômes communs” entre les deux rives.
Autrement dit, les fonds des contribuables européens serviront à financer la formation et la mobilité de jeunes non-européens, dans un contexte migratoire déjà explosif.
Ce Pacte pour la Méditerranée s’accompagne d’un doublement du budget consacré à la région, qui passerait à 42 milliards d’euros. À cela s’ajoutent une centaine de projets allant de la construction d’infrastructures de transport à la mise en place de réseaux 5G, en passant par le soutien à la “mobilité étudiante” et à la “coopération énergétique”.
Dans les mots de la commissaire Dubravka Šuica, l’objectif est de “connecter les jeunes”, de “favoriser les échanges universitaires” et de “faciliter la délivrance de visas” pour les étudiants du sud de la Méditerranée.
Autrement dit : ouvrir davantage encore les frontières éducatives et migratoires, sous prétexte de répondre aux “besoins en main-d’œuvre” de l’Europe vieillissante.
Un suicide identitaire financé par les Européens
Le discours officiel prétend que cette ouverture favorisera la stabilité et la prospérité des deux rives. En réalité, elle revient à transformer Erasmus en tremplin migratoire institutionnalisé.
En facilitant l’entrée et la circulation d’étudiants extra-européens, l’Union prépare de facto leur installation durable sur le continent, encouragée par les dispositifs de visas, de bourses et de “coopérations économiques”.
À l’heure où la jeunesse européenne peine à trouver logement, emploi et perspective, Bruxelles choisit de détourner l’argent public pour financer la mobilité d’étudiants venus d’autres continents. Les 42 milliards d’euros promis à ce “Pacte méditerranéen” représentent le coût d’un choix politique majeur : celui d’un suicide culturel, économique et identitaire.
Les promoteurs du projet parlent d’un “espace méditerranéen commun”, d’un “pont entre les continents”.
Mais ce pont ressemble de plus en plus à une passerelle à sens unique : l’Europe finance, l’Europe accueille, l’Europe s’efface. Ce “Pacte” n’est rien d’autre qu’un prolongement du logiciel mondialiste qui a déjà vidé de sa substance l’idéal européen.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, a affirmé que “l’Europe et la Méditerranée ne peuvent exister l’une sans l’autre”. Une phrase emblématique d’un renoncement : car en niant toute frontière, l’Union nie aussi ce qui fonde l’identité européenne – la continuité de son histoire, de ses cultures et de ses peuples.
L’argent d’Erasmus pour les Européens, pas pour le monde entier
Ce projet marque un tournant. Erasmus n’était pas un programme humanitaire ou diplomatique, mais un instrument de construction intérieure.
Le détourner pour en faire une vitrine de “coopération globale” revient à vider de son sens l’idée même d’Europe. Alors que les universités européennes manquent de moyens, que les étudiants bretons, français ou italiens peinent à se loger ou à financer leurs études, la Commission préfère investir des milliards dans l’intégration académique de partenaires extérieurs.
Erasmus devait unir les jeunes Européens. Il deviendra, si ce plan se concrétise, le symbole d’une Europe qui paie pour sa propre disparition.
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