Un rapport parlementaire explosif vient de révéler l’ampleur du gaspillage massif de fonds publics britanniques dans la gestion de l’accueil des migrants. Selon la commission des affaires intérieures du Parlement, plus de 15 milliards de livres sterling (environ 17,5 milliards d’euros) ont été engloutis dans un système jugé « chaotique, inefficace et ruineux », imposé par le ministère de l’Intérieur.
Un fiasco administratif aux frais du contribuable
Les députés britanniques dénoncent une gestion calamiteuse des contrats publics liés à l’hébergement des demandeurs d’asile.
Signés pour dix ans avec des sociétés privées, ces contrats sont passés de 4,5 à 15,3 milliards de livres en quelques années, sans contrôle réel de l’administration.
Les entreprises prestataires auraient dégagé des profits “excessifs” aux dépens des contribuables, sans que le ministère ne leur impose de pénalités ni ne tente de récupérer les sommes dues.
Même lorsque des clauses de remboursement existaient, elles n’ont été appliquées qu’en 2024, laissant des dizaines de millions de livres dormir sur les comptes de sociétés privées. « Cet argent devrait financer les services publics, pas gonfler les marges de multinationales », a déploré la commission.
Des hôtels hors de prix, des conditions indignes
Aujourd’hui encore, plus de 32 000 migrants sont logés dans près de 200 hôtels à travers le Royaume-Uni, pour un coût annuel estimé à 2,1 milliards de livres — soit 145 £ par nuit et par personne, six fois plus que le coût d’un logement ordinaire.
Le rapport souligne en outre des conditions d’hébergement parfois inacceptables : surpopulation, humidité, moisissures, risques d’incendie, infestations de cafards, voire absence d’ascenseur pour des personnes handicapées.
Des femmes enceintes et de jeunes mères auraient été placées dans des établissements insalubres, tandis qu’une femme aveugle se retrouvait dans un hôtel sans accès adapté.
Pour la députée conservatrice Dame Karen Bradley, présidente du comité, « le gouvernement doit enfin reprendre la main sur ce système absurde, réduire les coûts et exiger des comptes aux prestataires ».
Un scandale qui relance la colère contre l’immigration de masse
Ce rapport survient alors que la gestion de l’immigration illégale fait à nouveau scandale outre-Manche.
Un migrant éthiopien, Hadush Kebatu, condamné pour agression sexuelle sur une adolescente, a été libéré par erreur au lieu d’être expulsé, provoquant une indignation nationale.
Il a fallu deux jours de traque pour le retrouver dans le nord de Londres — un épisode qui illustre, selon la presse britannique, « l’effondrement de la chaîne de commandement » entre le ministère de la Justice et l’Intérieur.
Le Premier ministre Keir Starmer a promis de fermer tous les hôtels pour migrants d’ici 2029, objectif jugé irréaliste par la commission parlementaire.
Les députés avertissent : vouloir “plaire à l’opinion publique” sans alternative concrète risquerait de provoquer un nouvel échec retentissant, minant encore davantage la confiance des Britanniques.
Des tensions croissantes dans les communes d’accueil
Les hôtels pour migrants sont devenus le foyer de multiples manifestations cet été, notamment à Epping, où l’agression de Kebatu avait eu lieu.
Le rapport accuse le ministère de l’Intérieur d’un manque total de transparence vis-à-vis des élus locaux et des riverains, laissant se propager la colère et la désinformation. « Le manque d’écoute et de clarté a nourri la méfiance et les tensions communautaires, » résument les députés.
Les élus recommandent en priorité la fermeture des établissements ayant généré des troubles et des hôtels situés dans des zones rurales, où les services publics ne peuvent absorber l’afflux de migrants.
Les parlementaires dénoncent également un système perverti par la logique du profit.
Les sociétés sous contrat auraient multiplié leurs gains par six depuis la pandémie, profitant du recours massif aux hôtels décidé durant le Covid. Les “clauses de partage des profits” n’ont jamais pris en compte cette explosion des coûts, permettant aux prestataires de s’enrichir sur le dos d’une politique migratoire défaillante.
Le symbole d’une Europe à genoux devant sa propre impuissance
Ce scandale britannique a une résonance continentale : les mêmes dérives se retrouvent en France et ailleurs en Europe, où les gouvernements subventionnent l’échec migratoire sous couvert d’humanisme.
Hôtels, centres d’accueil, allocations, dispositifs d’urgence — des milliards d’euros partent chaque année pour entretenir un système que les peuples n’ont jamais choisi. Le Royaume-Uni, pourtant sorti de l’Union européenne pour “reprendre le contrôle” de ses frontières, se retrouve piégé dans la même spirale : dépenses publiques incontrôlées, bureaucratie paralysée, communautés locales exaspérées.
La conclusion du rapport parlementaire sonne comme un avertissement à tout le continent : « Sans un plan clair, sans autorité politique et sans courage pour changer de cap, les échecs du passé se répéteront. »
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