Devenir étrangers sur sa propre terre… En un peu plus d’un siècle, ce cauchemar est devenu réalité pour les Serbes du Kosovo. À force d’immigration et d’ingérence étrangère, ce berceau historique de la Serbie est passé aux mains des Albanais, qui tentent de se débarrasser des derniers résistants chrétiens par tous les moyens.
Pour vider le Kosovo de son peuple originel, durant les trois dernières décennies les manières fortes avaient été employées : le terrorisme de l’UÇK, les bombes de l’OTAN et les pogroms des années 2000. Les Serbes demeurés sur leur terre ancestrale ont dû et doivent encore faire face à de continuelles vexations et les autorités albanaises de Pristina entendent désormais pousser les derniers résistants vers la porte de sortie par des contraintes plus subtiles : ces dernières n’invoquent rien de moins que l’État de droit pour justifier leur politique d’expulsion des Serbes du Kosovo.
Le ministère de l’Intérieur du Kosovo a en effet annoncé l’application de la loi sur les véhicules au 15 janvier 2026. Rappelons que l’obligation faite aux détenteurs de véhicules d’abandonner leurs plaques d’’immatriculation serbes pour les remplacer par des kosovares avait été reportée à cause des tensions qu’elle avait suscitées en 2023.
Pristina veut également imposer une « loi sur les étrangers » qui obligerait les Serbes de la région à se munir de documents d’identités kosovares, ce qui revient de fait à leur imposer la reconnaissance du Kosovo et à sanctifier leur statut d’étranger sur une terre qu’ils occupent sans interruption depuis des siècles, une terre que leurs ancêtres ont façonné et inscrit dans l’histoire. L’État fantoche du Kosovo n’est quant à lui ni reconnu par l’ONU, ni par l’Union européenne (l’Espagne, la Grèce, la Slovaquie, Chypre et la République Tchèque contestent son existence), ni par une centaine de pays de par de monde, pour lesquels le Kosovo est encore une province Serbe.
Comme le dénonce l’association Solidarité Kosovo, ces mesures administratives visent, sous couvert de légalité, à étouffer la présence serbe sur place. Leurs conséquences seront gravissimes pour les autochtones qui pourraient perdre leur liberté de circuler, de travailler ou de se soigner. Les écoles, les hôpitaux et les universités du système serbe sont également menacés et les étudiants pourraient se retrouver sans statut légal du jour au lendemain.
L’annonce de l’application des deux lois a été vivement critiquée par les organisations serbes du Kosovo qui évoquent « une politique d’albanisation forcée », et des préoccupations ont été exprimées par la MINUK – la Mission d’administration intérimaire des Nations unies au Kosovo.
Malheureusement, comme cela est toujours ce cas avec ce narco-État gangrené par la corruption, ces prises de positions risquent fort de rester sans effet. L’association Solidarité Kosovo a lancé une pétition en ligne pour soutenir la minorité serbe face à ces mesures discriminatoires.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : Solidarité Kosovo
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
 
 
 
 
															 
 
															 
 
 
 
3 réponses à “Serbes du Kosovo : les autochtones deviendront officiellement étrangers sur leur propre terre”
Le Kosovo : la promesse de notre avenir en Europe de l’ouest, en France, en Bretagne, avant la fin de ce siècle…
On voudrait nous faire croire que les Serbes sont des enfants de chœur, mais l’histoire raconte tout autre chose.
Historiquement, cette région a toujours eu une forte présence et histoire albanaise, bien avant les changements politiques récents. Les faits ne peuvent être effacés par ses réécritures ou des positions révisionnistes.
Ce que l’on ne dit pas c’est que derrière il y a l’islam et comme partout elle est, cette religion gangrène, appauvrit et assouvit.