Jean-Eudes Gannat a été arrêté, mis en garde à vue, puis placé sous contrôle judiciaire pour une vidéo TikTok où il dénonçait la présence de migrants afghans devant un supermarché de campagne.
Un fait divers ? Non. Un signal politique.
Un homme décrit le réel, en vingt secondes.
CONVOQUÉ À LA DEMANDE DU PARQUET dès cet après-midi pour cette vidéo anodine postée hier soir sur Tiktok. Possiblement pour une garde à vue d’après mon interlocuteur.
Décrire le réel est interdit !
Puisque la vérité dérange, je vous demande de la faire tourner au maximum et me… pic.twitter.com/1UTXx135zV
— Jean Eudes Gannat 🐝 (@gannat_JEG) November 5, 2025
Et la justice, servile, s’abat.
Pendant ce temps, des multirécidivistes dorment tranquilles, des violeurs sont relâchés, et les frontières restent ouvertes.
Mais pour une phrase jugée “incorrecte”, un père de famille se retrouve assigné à résidence numérique. Voilà la France d’aujourd’hui.
Le courage n’habite plus la droite
Où sont les “grands” ?
Où sont les élus qui s’indignent à la première garde à vue d’un ancien président, mais se taisent quand c’est un militant identitaire qu’on traîne dans la boue ?
Où sont les Le Pen, les Zemmour, les Bardella, les Ciotti, les chroniqueurs de CNews qui feignent la virilité sur plateau, mais se terrent quand la dissidence réelle est frappée ?
Rien.
Pas un communiqué. Pas une manif. Pas un tweet.
Le vide.
Le camp de la droite institutionnelle s’est spécialisé dans la lâcheté. Elle a troqué le courage contre la carrière, la solidarité contre la prudence, la vérité contre la stratégie.
La gauche, elle, sait défendre ses soldats
Il faut le reconnaître : la gauche radicale a compris le rapport de force.
Qu’un de ses militants soit inquiété, et tout un écosystème se met en branle : avocats, médias, artistes, élus, caisses de solidarité.
Ils savent que la cohésion fait la puissance.
Ils soutiennent, quoi qu’il en coûte, même les plus infréquentables des leurs.
Chez nous, à droite ?
On applaudit la révolte… tant qu’elle reste sur un plateau TV.
Mais dès qu’un militant prend un risque réel, on détourne le regard.
🇬🇧 Here’s the translated version (thanks to AI) that many of our English speaking supporters requested after @TRobinsonNewEra ‘s post.@gannat_JEG will appear in court this afternoon.
🤝🏻 Thanks for sharing and for your support! https://t.co/yAl4QOI4Sy pic.twitter.com/ksY1gRmUVi
— Liselotte Dutreuil (@Liselotte_Dtrl) November 7, 2025
Parce qu’il ne faut pas “faire de vague”.
Parce qu’il faut “garder une image respectable”.
Parce qu’on rêve encore d’être invités à dîner chez ceux qui nous méprisent.
Ce procès n’est pas celui de Gannat. C’est celui de la droite française.
Jean-Eudes Gannat n’est qu’un symbole : celui d’un militant qui dit ce que tout le monde pense, et que le pouvoir veut faire taire pour l’exemple.
Mais le scandale n’est pas dans sa mise en examen.
Il est dans le silence de ceux qui auraient dû hurler.
Il est dans cette droite de plateau télé, pétrifiée à l’idée d’être assimilée à “l’extrême droite”.
Cette droite de lâches qui s’indigne du sort de Sarkozy mais laisse tomber ses propres combattants quand ils ne rapportent rien dans les sondages.
L’État réprime.
La gauche protège.
La droite trahit.
Voilà le triangle politique français de 2025.
Et tant que les patriotes, les conservateurs, les enracinés ne comprendront pas que la solidarité de combat est la condition première de leur survie, ils continueront à perdre.
Il faut le dire sans détour : Jean-Eudes Gannat paie à la place de tous ceux qui n’ont plus le courage de parler.
Et chaque silence, chaque lâcheté, chaque calcul électoral fait mourir un peu plus la liberté qu’ils prétendent défendre.
La liberté ne se mendie pas. Elle se conquiert, ensemble, ou elle disparaît.
YV
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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