Alors que les gouvernements successifs promettent de réduire les dépenses publiques liées aux programmes de “diversité”, une enquête révèle que plusieurs administrations britanniques continuent de financer la participation de fonctionnaires aux marches Pride. Un sujet explosif outre-Manche, où la neutralité de la fonction publique est officiellement un principe intangible… mais de moins en moins respecté.
Des milliers de livres versés pour défiler sous les drapeaux militants
Malgré les annonces répétées d’austérité idéologique, les administrations britanniques ont de nouveau sorti le carnet de chèques. Plusieurs parades Pride dans le pays ont reçu des paiements publics afin que des groupes de fonctionnaires puissent défiler dans les cortèges officiels.
Ces inscriptions – obligatoires pour participer côté “organisateurs” et non comme simples spectateurs – représentent plusieurs milliers de livres. Manchester, Cardiff, Belfast, Bristol : les grandes villes ont vu arriver des délégations entières de salariés de l’État, sous bannières institutionnelles, le tout financé par l’argent public.
Un paradoxe, alors même que les gouvernements successifs affirment vouloir mettre fin aux dépenses liées aux programmes EDI (“Equality, Diversity and Inclusion”) accusés de dériver vers du militantisme pur.
Ce qui choque le plus outre-Manche n’est pas seulement la dépense. C’est surtout que des agents publics – censés incarner l’impartialité de l’État – participent à des événements devenus ouvertement militants.
Plusieurs organisations rappellent que, depuis quelques années, les Pride britanniques ne se contentent plus de défendre un principe de non-discrimination : elles portent clairement les revendications les plus radicales de l’activisme trans et queer, souvent en opposition frontale avec les valeurs majoritaires du pays.
Des responsables associatifs soulignent que la présence officielle de fonctionnaires place l’administration dans une posture politique, au mépris du devoir de neutralité rappelé récemment par la justice britannique.
La lassitude des contribuables : “qu’ils fassent leur travail, pas de l’agit-prop à l’heure de bureau”
Plusieurs groupes de contribuables dénoncent une administration “déconnectée”, protégée par des contrats ultra-sécurisés, mais prompte à s’engager dans des causes idéologiques tout en laissant la charge financière au public.
Entre salaires confortables, pensions exceptionnelles et absentéisme élevé, ces dépenses symboliques passent particulièrement mal dans une Grande-Bretagne où les familles affrontent inflation, insécurité et services publics à bout de souffle.
Des voix s’élèvent aussi pour demander que les activités militantes aient lieu hors du temps de travail, sans implication institutionnelle, et sans que le contribuable ne soit sollicité.
La controverse renvoie à un débat plus large : celui d’un appareil administratif devenu autonome, parfois en opposition avec le politique.
Au Royaume-Uni comme ailleurs en Europe, les programmes EDI ont servi de porte d’entrée à une idéologie importée des campus américains, où tout doit être filtré selon des grilles identitaires et émotionnelles.
Les gouvernements successifs promettent régulièrement de “reprendre la main”. Dans les faits, la machine administrative continue d’avancer seule, soutenue par des réseaux internes, des clubs professionnels puissants et un environnement culturel marqué par l’activisme.
Si certains responsables politiques réclament une rupture claire et un recentrage de la fonction publique sur ses missions essentielles, d’autres redoutent une confrontation frontale avec des réseaux militants très actifs.
Une chose est sûre : à une époque où les États cherchent à faire des économies partout, voir de l’argent public financer des défilés militants n’est plus accepté comme avant. Le débat, loin d’être clos, s’impose désormais en Grande-Bretagne… et pourrait bientôt surgir en France.
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