Aux États-Unis, l’arrivée de Donald Trump à la tête des services de l’immigration marque un tournant décisif. L’USCIS (United States Citizenship and Immigration Services), sous la direction de Joseph Edlow, vient d’annoncer le réexamen systématique des dossiers de tous les réfugiés installés dans le pays durant l’ère Biden, en particulier ceux issus de l’opération d’accueil massive de ressortissants afghans entamée en 2021.
Un mémo interne, révélé par l’agence Reuters, détaille la décision de suspendre l’instruction des demandes de titres de séjour permanent émanant de ces réfugiés. Pire encore pour les concernés : des réinterrogatoires sont envisagés, et leur statut de réfugié pourrait être purement et simplement révoqué s’ils ne répondent pas aux critères de sécurité exigés par la loi fédérale.
Une opération sous haute suspicion
Depuis plusieurs années, de nombreuses alertes ont été lancées par des agences de contrôle ou d’anciens responsables de la défense : la vague d’arrivées afghanes initiée par l’administration Biden aurait été largement entachée de négligences, voire de fraudes.
Des individus aux profils douteux, parfois même fichés comme menaçant la sécurité nationale, auraient été accueillis sur le sol américain sans vérification approfondie. Un ancien responsable du Département de la Défense a ainsi affirmé devant le Congrès que des Afghans impliqués dans la pose d’engins explosifs contre les troupes américaines auraient trouvé refuge aux États-Unis.
Plusieurs rapports d’inspection, notamment ceux du ministère de la Sécurité intérieure ou de la Défense, ont également documenté l’absence de procédures rigoureuses dans le tri des dossiers. Près d’une cinquantaine de réfugiés ont été signalés pour « préoccupations sécuritaires majeures » – dont une majorité reste aujourd’hui introuvable.
Terroristes potentiels dans les quartiers résidentiels ?
L’affaire la plus marquante demeure celle de cet homme de 27 ans arrêté dans l’Oklahoma après avoir planifié une attaque le jour de l’élection. Lui aussi faisait partie de la vague de réinstallation afghane.
Des lanceurs d’alerte, auditionnés par le Sénat, ont même accusé l’administration Biden d’avoir demandé aux agents de l’immigration de « fermer les yeux » sur certaines alertes pour accélérer les procédures. Près de 400 individus classés comme « menaces potentielles » auraient ainsi été autorisés à s’installer, selon ces sources.
Face à ces révélations, l’équipe Trump remet de l’ordre. En ciblant les erreurs présumées de l’ancienne administration, elle entend affirmer une ligne claire : la sécurité nationale prime sur les impératifs humanitaires. Ce réexamen massif s’inscrit dans une volonté de rétablir un contrôle strict des flux migratoires, en particulier en provenance de zones à haut risque.
Reste que cette opération pourrait avoir des répercussions diplomatiques. Les ONG et les défenseurs des droits des réfugiés dénoncent déjà un climat de suspicion généralisée. Mais pour les partisans d’un État fort, c’est un retour à une immigration maîtrisée et à une priorité donnée aux intérêts des citoyens américains.
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