Rennes, la capitale administrative de la Bretagne (Nantes étant sa capitale historique rappelons-le) aura l’insigne honneur d’avoir, aux prochaines élections municipales, une liste de Révolution Permanente. Pour info, Révolution Permanente d’Anasse Kazib est un groupuscule trotskyste à côté duquel LFI ressemble aux « Amis de Jean Lecanuet ».
Avec une trentaine de militants encartés à Rennes, Révolution Permanente va réussir le tour de force de présenter une liste aux municipales où il faut 61 noms avec la parité. Pendant ce temps-là, au contraire de 2020 où Franck Darcel était parti dans la course avec son petit parti, le mouvement nationaliste breton est incapable de présenter une liste complète. En tête de gondole de cette impuissance, l’UDB (Union Démocratique Bretonne) qui, 62 ans après sa création, n’est toujours qu’un partenaire strapontin du Parti Socialiste.
Le même mouvement breton qui, normalement, est censé défendre les Bretons en tant que peuple, ne trouve rien à dire sur les fusillades liées au narco-trafic qui gangrènent Rennes actuellement. Comme le mouvement breton n’a rien à dire sur le changement de population qui s’opère à Rennes de façon évidente pour quiconque remonte la Rue Le Bastard ou traverse la Place Sainte-Anne. Aveuglement. Soumission à l’idéologie gauchiste qui ne veut rien voir ou trouve cela formidable.
A ce rythme pourtant, le mouvement breton n’aura plus aucun peuple breton à défendre à Rennes.
30% de logements sociaux, le reste en logements bobos
Car Rennes va réélire Nathalie Appéré. Malgré les espoirs de Charles Compagnon, le dernier des « Macronistes critiques » (=Philippistes), Rennes va continuer à voter à gauche toute. Les formations de la gauche radicale vont toutes critiquer vertement la maire sortante pour mieux appeler à voter pour elle au second tour, arguant d’un « danger fasciste » même si le bien débonnaire duo macroniste Compagnon/Gandon dame le pion de la deuxième marche à l’éventuelle bonne surprise LR Thomas Rousseau. Car, pour la Gauche d’aujourd’hui, tout ce qui est à droite de Jean-Luc Mélenchon est « fasciste », cela simplifie le champ politique.
Rennes va réélire Nathalie Appéré car la ville compte une verrue grouillante des plus extravagantes gauchisteries : l’université de Rennes 2. Rennes va réélire Appéré car la deuxième capitale bretonne compte 23 librairies, toutes plus ou moins de gauche (on mettra l’Encre de Bretagne à part), sans compter les innombrables librairies féministes. Rennes va réélire Appéré car la ville abrite et subventionne le CRIDEV qui est une curiosité sociologiques en lui-même (vous voulez connaître les prochaines wokisteries les plus étourdissantes, allez suivre une soirée du CRIDEV, avenue Janvier, près de la gare).
Et puis désormais Rennes compte une population immigrée ou d’origine immigrée florissante grâce à son taux record de 30,61 % de logements sociaux (la loi en demande au minimum 20%). A mettre en parallèle avec son taux de bobos socialos installés en centre-ville ou dans les « quartiers préservés » tout aussi record.
Car la sociologie fait tout désormais. Rennes a été gentrifié par les différentes maires socialistes qui détestent, par nature, la classe ouvrière. Et Rennes a été « enrichi » par les mêmes maires socialistes dans ses quartiers périphériques. Sans compter les étudiants dont une minorité vote à Rennes mais dont une majorité aura eu le cerveau lavé par le Hall B. de Rennes 2 et les soirées dans les bars branchouilles.
Des bobos loin des « quartchiers »
Ajoutons à cela le fait que les fusillades et autres meurtres ne touchent que les « quartchiers » (le deux derniers évènements en date se sont déroulés au Blosne et à Villejean), c’est à dire des endroits où les bobos rennais de gauche ne mettent jamais les pieds. Si ces fusillades commencent à arriver en centre-ville ou près du Canal Saint-Martin ou vers le Thabor-Saint-Hélier-Oberthur, les électeurs du haut du spectre de madame Appéré commenceront peut-être à craindre pour leur vie et celle de leurs enfants.
Mais, pour l’instant, leurs petites vies, leurs petits privilèges d’urbains, leurs petites écoles de quartier et leurs petites crèches Montessori ne verront pas un point de deal s’installer devant. Et tant que cette situation perdurera, il n’y a aucune raison de voir la réalité en face. Un bobo rennais, ça achète son shit ou sa MDMA place Rallier du Baty ou aux abords de la gare et ça fonce le consommer dans sa petite vie tranquille, entre deux « calls » avec le bureau et un aller-retour en TGV à Paris dans la journée ‘pour boucler un dossier ». Les bobos de Rennes adorent les immigrés à partir du moment où ceux-ci leur livrent leurs sushis et rentrent à Maurepas pour la nuit. Loin des apparts du Colombier et de Ker Vilaine. Loin de la section Europe Ecologie Les Verts qui veut plus d’ouverture de frontières et des toilettes non-genrées sur le mail, entre deux parties de palets. « Entre amis qui pensent comme nous ».
Le soir de la victoire de Jordan Bardella à la présidentielle, je serai probablement à Rennes. Pour voir la détresse de cette petite société repliée sur lui-même. Qui a réussi à passer entre les gouttes de « l’enrichissement par l’Autre » jusqu’alors. Par le fric. Par l’évitement scolaire et urbain. Et qui manifestera immanquablement « contre le fascisme » ce soir-là. La gueule enfarinée.
Et qui verra tout son petit monde s’écrouler…
Jean-Pierre Trédia
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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2 réponses à “Rennes : une ville entre logements bobos et logements sociaux |L’Agora]”
Révolution permanente devrait être un gropuscule interdit .
Responsable de l’occupation de la fac de Bordeaux lors des manifestations sur la retraite.
Bilan 1 million de dégâts dans les amphis.
Le senateur LR lerudelier propose d’interdire les mouvements anti fas
Les « bobos » rennais sont les petits-enfants des révolutionnaires en peau de lapin de 1968 qui voyaient la Révolution culturelle chinoise puis l’arrivée des khmers rouges dans Phnom Penh ( entre autres )comme une avancée politique, logeant , eux aussi , dans les beaux quartiers de la capitale .La description du bobo 2025 faite dans l’article est comparable à celle des bobos de Saint Germain des prés de Paris