Queen of Coal. Netflix dévoile un nouveau film woke sur une “mineure trans” en Patagonie : inquiétudes autour d’une hégémonie culturelle totale

Netflix a encore frappé. La plateforme américaine, déjà réputée pour ses productions militantes, fait polémique avec son prochain film argentin Queen of Coal, présenté comme l’histoire d’une personne trans cherchant à devenir… mineur de charbon dans la Patagonie profonde.
Une fiction construite pour “déconstruire le patriarcat”, qui suscite déjà moqueries, inquiétudes et agacement chez ceux qui voient dans cette dérive un nouveau symptôme de la déconnexion culturelle de l’industrie du cinéma mondial.

Un film militant, assumé comme tel

Queen of Coal met en scène Lux Pascal — frère de l’acteur hollywoodien Pedro Pascal, lui-même figure médiatique de la gauche américaine — dans le rôle d’un personnage trans rêvant d’être accepté comme mineur dans un village « dominé par les superstitions et le patriarcat ».
Un pitch qui semble coché pour rassembler toutes les obsessions idéologiques du moment : identité de genre, lutte des minorités, dénonciation du “système patriarcal”, et héroïsation d’un personnage construit uniquement comme étendard.

Dès l’annonce de l’affiche, les réactions ont été massives, partageant à la fois consternation et ironie. Pour beaucoup, Netflix ne produit plus des films, mais des manifeste idéologiques filmés.

C’est dans ce contexte que surgit une inquiétude bien plus large : le possible rachat de Warner Bros. Discovery par Netflix, qui a proposé la semaine dernière 82,7 milliards de dollars pour absorber l’un des derniers géants historiques d’Hollywood.

Un utilisateur de X résume la crainte d’une partie du public : « Ils vont transformer la maison des Sopranos en un désert woke. Voilà à quoi ressemble un monopole culturel : ils détruisent tout ce qu’ils touchent. »

Cette inquiétude n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, critiques et observateurs dénoncent la montée d’un monopole idéologique dans les studios américains : mêmes récits, mêmes prescriptions morales, même vision du monde imposée comme norme.

Voir Netflix mettre la main sur Warner Bros. — producteur de classiques intemporels — serait pour certains la fin d’un pluralisme culturel déjà agonisant.

Des experts alertent sur la concentration des médias

Le commentateur américain Steven Crowder a lui aussi réagi, soulignant le danger d’une consolidation toujours plus forte des groupes audiovisuels. Selon lui, cette centralisation transforme les plateformes en “éducateurs idéologiques” auxquels les parents ne peuvent plus échapper.

Autrement dit : si demain cinq multinationales contrôlent 90 % des contenus visibles par les jeunes Européens, la bataille culturelle sera perdue avant même d’avoir commencé.

Le scénario n’est cependant pas encore verrouillé. Ce lundi, un autre acteur majeur du secteur, Paramount, a lancé une offre surprise, hostile, valorisant Warner à 108,4 milliards de dollars — bien au-delà de la proposition de Netflix.

Une concurrence qui pourrait empêcher Netflix de devenir le premier empire médiatique mondial… mais qui confirme aussi la fragilité de Warner et l’instabilité du paysage audiovisuel.

Pourquoi ce débat nous concerne, même en Bretagne ?

Parce que les plateformes américaines déterminent déjà le contenu consommé par des millions de jeunes Français. Elles façonnent :

  • leur vision du monde,
  • leur rapport à l’identité,
  • leur compréhension de l’histoire et du réel.

Or Queen of Coal n’est pas un film neutre : c’est un produit idéologique assumé, destiné à normaliser une vision hyper-militante des rapports sociaux. La perspective de voir ces productions imposées par un quasi-monopole culturel américain devrait inquiéter toutes les sociétés qui tiennent encore à leur identité — et, à plus forte raison, les nations historiques d’Europe, comme la Bretagne. Une solution ? Ne pas s’abonner. Ou se désabonner.

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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