Depuis 2023, un gigantesque squat de migrants s’était développé dans et autour d’un ancien lycée de Badalona, dans le comarque du Badalonès en Catalogne Sud. Appelé lycée B9, cet endroit était devenu un abcès de fixation des questions migratoires dans ce territoire à forte identité où la colère contre le Grand Remplacement monte de jour en jour. La multiplication des squatts de migrants, phénomène en forte hausse, alimentant le ressentiment de la population. En effet, rien qu’à Barcelone, il y aura entre 500 et 700 lieux squattés. Ce mercredi matin 17 décembre, la police autonome catalane, les Mossos d’Esquadras, a annoncé l’évacuation du camp après avoir reçu l’autorisation d’expulsion d’un juge. L’opération est menée conjointement par le ministère de l’intérieur catalan et la mairie de Badalona.
Plus grand squat de Catalogne
B9 abritait majoritairement des migrants sub-sahariens. Au plus fort de l’activité du squatt ils étaient plus de 400, ce qui représentait le plus grand squatt de Catalogne. Depuis leur installation de nombreux actes de délinquance et des problèmes de comportements en public touchaient la ville de Badalona au grand dam de ses habitants. Selon le conseil municipal, ce lieu était même devenu un foyer de conflits, de criminalité, de trafic de drogue et de prostitution. Le déploiement d’un détachement de la police municipale avait été envisagé un temps mais l’idée avait été abandonnée tant les abords de l’ancien lycée étaient dangereux.
En août dernier, un homme avait, par exemple, poignardé mortellement un autre homme lors d’une rixe dans un entrepôt occupé du quartier Sant Roc à Badalona, comme l’a rapporté ElCaso.cat . Un des squatteurs, arrivé récemment, a agressé un autre homme, le blessant grièvement, et ce dernier est décédé des suites de ses blessures. À l’époque, le maire de Badalona, Xavier Garcia Albiol , qui affirmait œuvrer depuis deux ans à l’expulsion des squatteurs, avait qualifié la situation de « surréaliste et scandaleuse », déclarant que personne, hormis la mairie, n’agissait pour récupérer cet espace où des dizaines de personnes vivaient « illégalement ». « Il est surréaliste et profondément scandaleux qu’une mairie doive s’engager dans un interminable processus judiciaire pour récupérer ce qui lui revient de droit, tandis que les habitants subissent les conséquences de cette situation », avait-il déclaré. Ces derniers mois, les plaintes des riverains, exaspérés par l’insécurité engendrée par un groupe de personnes vivant dans le bâtiment B9, s’étaient multipliées.
Dernier fait en date : Il y a quelques jours à peine, un groupe de personnes vivant à B9 avait violemment agressé une équipe de journalistes d’Antena 3 (une chaîne privée marquée à Droite), détruisant leur caméra.
Des collectifs gauchistes avaient organisés très tôt le matin même de l’intervention policière une manifestation pour empêcher l’expulsion et des recours de dernière minute avaient été déposés, notamment devant la cour européenne des droits de l’Homme. Tous rejetés.
Reloger les délinquants ?
Le maire PP de Badalona a indiqué qu’il n’accorderait aucun logement aux migrants expulsés, à part à une trentaine de personnes très vulnérables et ce pour un temps très limité. Et cette question était au coeur des débats car l’un des obstacles soulevés par le tribunal chargé d’autoriser l’expulsion était l’obligation pour la mairie de reloger les occupants, ce qu’Albiol a toujours refusé. Le maire a affirmé qu’il ne logerait pas, par principe, « ceux qui se droguent toute la journée, volent et menacent leurs voisins ».
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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