Migrants à Sérent. Le maire prêt à faire marche arrière « si ça pose trop de problèmes »

06/10/2015 – 05H00  Ploërmel  (Breizh-info.com) – Alain Marchal, le maire de la commune de Sérent (56), semble dépassé par la vague de contestation qui s’est emparée de sa commune suite aux révélations concernant le projet d’accueil de 15 familles syriennes. Dans les mois à venir, une centaine d’immigrés pourraient être ainsi  hébergés dans l’ancien EPAHD de la commune.

Joint par téléphone avec difficulté, le standard téléphonique étant pris d’assaut par les protestataires, Alain Marchal nous a indiqué qu’une réunion publique allait être mise en place dans les semaines à venir, « une fois que nous serons en possession de toutes les informations pour rassurer la population sur les perspectives économiques, et d’accueil des ces familles ».

S’il exclut pour le moment un référendum au nom « d’une situation humanitaire difficile », ce dernier nous a confié toutefois être prêt à faire marche arrière dans ce projet « si je sens qu’il y a trop de contestation, voir des risques pour la sécurité de tous ». Il condamne toutefois « les tentatives de récupération », même si à l’heure actuelle, la contestation est essentiellement menée par des administrés . Une pétition exigeant un référendum local a d’ailleurs été lancée sur Internet.

Trois conseillers municipaux ont voté contre le projet. Un proche de l’un d’entre eux dénonce d’ailleurs « des élus qui se comportent encore comme s’ils tenaient une assemblée dans les bois à l’époque des babas-cools ; nous ne sommes plus dans les années 70 ! Le monde a changé » nous dit-il.

Selon un rapport publié par la Cour des comptes au mois d’avril et qui s’alarmait déjà de la politique désastreuse de l’asile en France, le coût estimé d’un immigré demandeur d’asile serait d’environ 13 700 € par an. Un montant que ne renieraient pas les familles françaises dans la difficulté : à Sérent, plusieurs familles, qui survivent avec difficultés dans des logements sociaux de la commune, travaillaient, par exemple, chez Doux , avant d’être licenciées il y a quelques années.

Crédit photos  :  DR
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