Le nouveau président du Parti Nationaliste Basque PNV (EAJ en basque) au pouvoir à Vitoria s’appelle Aitor Esteban. Il a été élu le 30 mars dernier. Lors de son premier discours en tant que « lehendakari » (président) prononcé ce dimanche à Bilbao, Aitor Esteban a rappelé que le Pays Basque était une « nation » qui a vocation a acquérir de plus en plus d’autonomie, etc…
Mais, hors de ces propos convenus devant les militants du PNV, celui-ci a également prononcé une sorte d’éloge de l’immigration qui laissera songeur certains JEListes fidèles aux principes fondateurs du parti définis par Sabino Arana. En effet, Aitor Esteban a déclaré qu’il ne savait pas si son successeur à la tête du parti « s’appellerait Agirregomezkorta, Martínez ou García, ou même Hasan, Diopt ou Iriarte, ou peut-être Dipon, Popescu ou Barinagarramenteria », mais ce dont il n’a aucun doute, a-t-il dit, c’est que « sa seule patrie sera Euskadi ».
On peut toujours rêver !
Peu touché par l’immigration africaine et musulmane jusqu’alors (les immigrés étaient surtout des Espagnols et des Sud-Américains), le Pays Basque sud comme nord vit encore dans une certaine naïveté face à la menace du Grand Remplacement. Pourtant, ces cinq dernières années, l’Hegoalde (le « Sud ») a vu sa population musulmane augmenter de 70% ! Mais, le mouvement nationaliste basque est encore largement bercé de rêveries tiers-mondistes.
Crédit photo : EAJ-PNV
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Une réponse à “Pays Basque : pour le nouveau président du PNV, « son successeur pourrait bien s’appeler Hasan »”
Exact. Au nord comme au sud, les partisans de l’autonomie ou de l’indépendance du pays basque défendent la politique d’immigration de masse en oubliant les principes des frères Arana. Par le biais de nombreuses associations et avec l’aide des élus de L’Agglo, l’immigration est entretenue pendant que le Préfet fait semblant de s’y opposer. Hendaye et Bayonne sont les portes de l’Afrique: cela se voit dans la rue à St Esprit sur les bords de l’Adour. Il arrive même que lors d’une course à pied d’Irun à Bayonne pour la défense de la langue basque des associations spécialisées se vantent d’avoir fait passer des « migrants » à la barbe des contrôles de police.