C’est une astuce que se refilent discrètement les maires de communes rurales pour ne pas avoir à accueillir des publics difficiles : lorsque les municipalités rénovent des bâtiments communaux ou commerciaux inusités pour en faire des logements, celles-ci privilégient désormais la formule magique » deux T2 plutôt qu’un T4″. Tant pis pour les effectifs de l’école ! Le but est, en effet, d’éviter les familles nombreuses, souvent venues d’ailleurs et parfois déstabilisantes pour la collectivité. Alors que deux jeunes couples de locaux qui démarrent dans la vie ne poseront, a priori, aucun soucis.
Sans faire de bruit, une certaine résistance s’organise…
A Aigrefeuille-sur-Maine, au sud de Nantes, dans le Vignoble breton, la municipalité souhaite réaliser un programme immobilier qualifié « d’ambitieux » en plein centre de la commune, à la place de l’ancienne poste et de l’Espace jeunes. 46 logements vont ainsi être aménagés. Mais… pour pouvoir répondre à la loi des 25% de logements sociaux, loi salutaire en théorie mais qui, en pratique, participe au changement de population, la municipalité, dirigée par l’UDI Jean-Guy Cornu, a choisi de prévoir 31 logements sociaux et 15 logements autres ! Au rez-de-chaussée, trois cellules commerciales seront créées, possiblement à destination du para-médical.
Reste à espérer que ces logements sociaux ne profiteront pas à des populations rejetées par la grande métropole nantaise et ce pour diverses raisons.
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