Une décision fracassante de Donald Trump pourrait marquer un tournant géopolitique dans les relations entre l’Occident et l’Afrique du Sud post-apartheid. À partir du lundi 12 mai, les États-Unis commenceront à accueillir les premiers réfugiés afrikaners – des Sud-Africains blancs, principalement d’ascendance néerlandaise – dans le cadre d’un programme humanitaire accéléré mis en place par l’administration Trump.
Un accueil express et inédit pour 54 Afrikaners
Selon plusieurs médias américains, 54 Afrikaners ont déjà obtenu le statut de réfugié de catégorie P1 – un statut accordé à ceux considérés comme victimes de discriminations graves. Un vol charter, potentiellement affrété par le gouvernement américain, devrait les déposer à l’aéroport de Dulles, près de Washington, d’ici quelques jours. Une conférence de presse en présence de hauts représentants des départements d’État et de la Sécurité intérieure serait prévue à leur arrivée.
Les réfugiés seront ensuite répartis dans plusieurs États américains, dont l’Alabama, le Montana, le Michigan et la Caroline du Nord. Certains rejoindront de la famille déjà installée sur le sol américain.
Cette mesure est le fruit d’un décret présidentiel signé en février par Donald Trump. Le texte, très clair, chargeait les services de l’immigration de « prioriser l’accueil des Afrikaners victimes d’une discrimination raciale injuste en Afrique du Sud ». Dans le même élan, Trump avait gelé l’aide financière américaine à Pretoria. Une décision qui avait provoqué la fureur des autorités sud-africaines.
Pour Trump et ses alliés – dont Elon Musk, lui-même sud-africain d’origine – les réformes agraires entreprises par le gouvernement de l’ANC ciblent explicitement les fermiers blancs. Le Land Expropriation Act adopté en janvier autorise, dans des cas qualifiés de « rares », l’expropriation sans compensation. Mais pour l’ancien président, cette loi est une étape supplémentaire dans « un processus de dépossession ethnique » visant les descendants des colons européens.
Pretoria crie à la manipulation politique
En Afrique du Sud, les autorités parlent de provocation. « Aucun Sud-Africain ne peut être considéré comme un réfugié », a affirmé le porte-parole du président Cyril Ramaphosa. Le ministère des Affaires étrangères est allé plus loin, accusant Washington de « mettre en doute notre démocratie constitutionnelle » en orchestrant « une manœuvre politique motivée par des considérations raciales ».
Pourtant, la réalité du terrain est plus complexe. Si l’Afrique du Sud post-apartheid a vu émerger une classe moyenne noire, les tensions raciales restent vives. Des politiques de discrimination positive ont renforcé le sentiment d’abandon chez une partie des Afrikaners, notamment dans le monde agricole, déjà frappé par la criminalité et les menaces d’expropriations.
Pour ses détracteurs, Donald Trump instrumentalise la question afrikaner pour galvaniser sa base électorale en pleine campagne. Ce « réveil identitaire blanc » outre-Atlantique s’inscrit dans un contexte où les États-Unis, eux-mêmes confrontés à une immigration massive non-européenne, redéfinissent leurs priorités migratoires.
Mais derrière cette décision, certains y voient aussi une volonté de proposer un véritable asile identitaire aux populations d’origine européenne menacées dans leurs propres pays. Une idée qui, à bien des égards, résonne fortement avec les préoccupations croissantes des droites occidentales sur la question de la survie des peuples autochtones d’Europe et de leurs descendants à travers le monde.
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Une réponse à “États-Unis : Trump commence à accueillir des réfugiés afrikaners, dénonçant le racisme anti-blanc en Afrique du Sud”
Racisme anti-blancs factuel, documenté et à l’œuvre et pas qu’en Afrique du Sud. Mais l’omerta règne, des médias au personnel politique de la nomenclatura le silence est d’or . Quand à la gauchiasse elle est volontairement aveugle et sourde , évidemment nous parlons-là d’une partie de son electorat. Ce renier pour la gamelle, ces collabos ils connaissent.