Évian-les-Bains, petite cité paisible, station thermale nichée entre lac et montagnes. On y venait pour soigner les corps fatigués, on y vient désormais pour écraser les corps qui tentent encore de servir. Un pompier volontaire, au service des siens, renversé en plein rodéo urbain par une racaille sans permis, sans honneur, sans avenir. Percuté, insulté, aspergé de crachats alors qu’il gisait au sol. Voilà l’état de notre civilisation : ceux qui sauvent sont traqués comme du gibier, ceux qui détruisent paradent dans les rues, le torse bombé et le cerveau vide.
Jusqu’à quand allons-nous supporter l’insupportable ? Jusqu’à quand allons-nous tendre la joue gauche après que l’on ait arraché la droite ?
Une société qui laisse mourir ses défenseurs est une société en ruine
On me dira que ce n’est « qu’un fait divers ». Faux. C’est un fait révélateur. Le symptôme d’une société livrée à des bandes d’analphabètes violents, d’incultes agressifs, de jeunes barbares qui n’ont rien appris parce que personne ne leur a jamais rien transmis. Ni leurs géniteurs, ni l’école, ni la société médiatique qui les flatte en permanence, les victimise, les nourrit de rap abject, de pornos dégradants et de clips où le plus criminel est roi.
Nous avons fabriqué des monstres. Des petits monstres devenus grands. Des gamins dressés non à lire, mais à « cramer », non à penser, mais à cogner. Et face à ces hordes dégénérées, que reste-t-il ? Des citoyens désarmés. Des policiers paralysés. Des juges syndiqués. Et des politiciens qui bêlent encore leur rengaine sur « la prévention », « la médiation » et « la pédagogie ».
Il est temps de dissuader… par la peur
Les barbares, cela ne se convainc pas. Cela se dissuade. Et la dissuasion, ce n’est pas un stage citoyen ou une tape sur les doigts. La dissuasion, c’est la peur de prendre une balle quand on menace l’ordre public et la sécurité des citoyens. C’est la conscience brutale que l’on ne ressortira pas indemne d’un rodéo, d’une agression, d’un viol ou d’un guet-apens.
Un policier qui fait feu sur un voyou qui fonce sur lui, c’est un acte de justice, pas un scandale. Un citoyen formé, sain d’esprit, qui protège sa famille avec une arme à feu, c’est un acte de légitime défense, pas une dérive. Nous devons réarmer moralement et matériellement la France qui travaille, la France qui élève, la France qui soigne, la France qui croit encore que l’ordre est un bien supérieur.
Former, armer, responsabiliser
Il faut une milice citoyenne de la raison. Pas des cowboys, pas des fous furieux. Des hommes et des femmes formés au tir, à la gestion du stress, au discernement. Comme en Suisse, comme en Israël. Armer les citoyens honnêtes, c’est rendre au peuple la maîtrise de son destin. Ce n’est pas remplacer la police, c’est l’épauler. C’est restaurer cette idée simple : chez moi, je suis chez moi — et nul ne vient y semer le chaos sans en payer le prix.
Tirer sur un délinquant en flagrant délit, ce n’est pas abolir l’État de droit, c’est justement le défendre, là où l’État a déserté.
Nous avons laissé les zones de non-droit se multiplier, les rodéos s’installer, les trafics exploser. Nous avons regardé l’insécurité devenir une norme. Pendant ce temps, les élites se planquent dans les quartiers chics, les écoles hors contrat, les zones blanches de la « République ».
Il est temps de renverser la peur. Que ce ne soit plus aux honnêtes gens de trembler, mais aux racailles de frissonner à chaque vrombissement de sirène, à chaque fenêtre qui s’ouvre. Que chaque rodéo puisse se finir par une arrestation musclée — ou une civière.
Nous sommes à la croisée des chemins. Soit nous acceptons que la barbarie devienne notre quotidien, avec ses caïds, ses zones de non-droit et ses « faits divers » qui enterrent nos enfants, nos pompiers, nos voisins. Soit nous relevons la tête.
Les autorités doivent écouter. Et laisser le peuple s’armer. Moralement. Physiquement. Légalement.
Le respect par la force. La justice par la dissuasion. Défendons la civilisation en mettant les barbares face au prix de leurs actes.
Car s’il faut choisir entre un pompier ensanglanté au sol et un voyou refroidi par une balle, mon choix est fait. Et le vôtre ?
Julien Dir
Crédit photo : DR
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9 réponses à “Pompier volontaire percuté par une racaille en rodéo urbain : À la racaille, le feu ! [L’Agora]”
Absolument d’accord
– il faut autoriser le tir aux policiers dans le cadre (plurimillénaire, mais « nié » par notre Président-Dictateur ridicule) de la Légitime Défense
– Il faut rétablir la peine de mort, selon le principe : « qui a volontairement et sciemment pris une vie, en dehors du cadre de la légitime défense, doit payer cette vie fauchée par la sienne
Il ne s’agit pas de « barbares à punir » ; il s’agit de bêtes sauvages nuisibles à mettre définitivement hors de nuire
On se moque du caractère exemplaire ou non de la peine de mort (argument d’avocaillons) ; il est absolument nécessaire d’empêcher un assassin impuni de récidiver.
👏✌️
L’ idéologie de l’excuse permanente, le déni du réel, une élue qui parle de » jeunes qui fêtent la victoire » alors qu’il s’agit d’un rodéo sauvage et dangereux…ces voyous n’ont aucune empathie pour leurs victimes et bientôt un de ces criminels va tomber touché une balle, non perdue mais bien ajustée, par un simple citoyen qui ne fait plus confiance à la justice de son pays. Le choix est simple : au tribunal avec un bon avocat ou au cimetière avec les bougies, les nounours et les discours !
Tout cela est bien écrit, et bien exprimé si l’on s’en tient aux habituels bavardages de comptoir.
Et nombreux comme moi, seront ceux qui adhéreront à l’idée qui serait la bonne dans l’instant de la colère de ce que vient de subir ce pauvre gars, qui n’aurait jamais dû supporter cette agression.
Mais ne serait-il pas plus réaliste de penser d’abord à dégager toute cette « racaille » (et je pèse mes mots…) qui est aux commandes de ce pauvre pays qui part à vaux l’eau par leur inefficacité, et leur léthargie entretenue par leur « chef » qui n’a d’ambition dorénavant, que d’accéder au poste suprême (pour lui…) de président de l’EU ?… et ainsi avoir toujours la main mise sur ce pays ?…
Parce que tout le « mal » vient de là et uniquement de là.
Alors, si on se réveillait plutôt que de papoter ?…
Tant que ce pays sera ou l’influence de cette gauche moralisatrice ,d’associations bien pensante défenderesse des indésirables et ne défendant qu’eux devant les tribunaux ; les citoyennes citoyens qui désirent vivre en sécurité ne pourront pas le faire sans craindre , agressions, insultes,vols….
Ne parlons pas des forces de l’ordre qui ne peuvent utiliser leurs armes sans craindre de passer devant la justice pour avoir osez tire sur un des protégés de la gauche et des associations cité plus haut.
Ce pays est en train de sombré de le cahot.
Quand on voit le comportement des « intellectuels » du foot comme à Brest au moulin blanc à Pâques (Lens/Brest)on se rend compte de la dérive de cette société dans laquelle il n’existe aucune valeur
La culture est en chute libre et l’inculture engendre la violence faute de pouvoir s’exprimer intelligemment
Alors on agresse les policiers, les pompiers, les soignants, les professeurs, le voisin et de prôner comme réponse encore plus de violence avec des armes: ce n’est pas la solution.
Voir ce qui se passe aux USA le « modèle » que nous copions si soigneusement …..
Avoir des politiques responsables et intelligents cela se mérite et en macronie triomphante nous en sommes aux antipodes
Avenir radieux …… Tous à vos réseaux sociaux
« S’il faut choisir entre un pompier ensanglanté au sol et un voyou refroidi par une balle, mon choix est fait ».
Tout à fait d’accord avec Julien Dir.
On se demande ce qui est le plus honteux et le plus dramatique : les méfaits ahurissants de ces groupes (ou individus) incultes et sauvages dépourvus de toute règle morale, ou le refus par les gouvernements de permettre à la police de protéger les citoyens ?
On imagine le résultat d’un référendum sur le sujet (demander son avis au peuple, c’est bien ça la démocratie, non ?)
Question du genre « Les forces de l’ordre doivent-elles être autorisées à faire usage de leurs armes sans sommation contre un individu qui met en danger la vie d’autrui » (sans sommation parce que le gars qui fonce avec son casque sur la tête et fait rugir son moteur ne peut pas entendre les sommations).
Je ne vois qu’un point discutable dans l’article : l’emploi de « nous » : « Nous avons fabriqué des monstres… » « Nous avons laissé les zones de non-droit se multiplier ». On comprend que ce « nous », c’est la société occidentale ou la démocratie contemporaine mais pas les nombreux Français anonymes qui voient la situation se dégrader depuis des décennies sans pouvoir rien faire.
Par ailleurs Julien Dir montre le même talent depuis des années pour dénoncer l’abandon des citoyens honnêtes par des politiques trouillards ou inconscients. Qu’on puisse lire ce genre d’article dans la presse en ligne doit bien contribuer à faire changer les mentalités.
La question est : On va faire quoi de cette racaille ? Le loger-nourrir-blanchir-soigner pendant 80 ans aux frais du contribuable? Le libérer dans 10 ou 20 ans pour qu’il recommence ou devienne SDF à la charge de la société ? Le mieux est de s’en débarrasser définitivement.
Mon choix M. Dir et le même que le votre. La racaille sauvage doit payer le prix de ses crimes. Macron voulait nous préparer à un hypothétique conflit contre les Russes alors que la guerre se déroule sur notre sol sans que cella ne l’émeuve, avec bien sur la complicité assumée de l’extrême gauche.