Ce week-end, la Ligue 1 n’a pas disputé une simple journée de championnat. Non. Elle a exécuté une liturgie. Une procession arc-en-ciel. Une génuflexion collective devant le nouvel évangile de la religion progressiste. Car dans le football français – comme dans toute parcelle du monde occidental soumis – ce n’est plus le ballon rond qui fait loi, mais le drapeau arc-en-ciel. Et gare à ceux qui osent ne pas s’y soumettre.
Un brassard sur l’épaule, une laisse autour du cou
Les joueurs avaient reçu la consigne : ce week-end, le brassard aux couleurs LGBT était obligatoire. L’arc-en-ciel de la communauté LGBT ainsi que le mot «homophobie» barré de rouge et remplacé par le mot «football» ont ainsi accompagné le logo du championnat que les joueurs portent habituellement sur l’épaule.. Sous couvert de « lutte contre l’homophobie », c’est en réalité un message politique, idéologique, militant, imposé à des sportifs réduits à des panneaux publicitaires de la nouvelle morale d’État.
Quelques joueurs ont résisté (en réalité, deux d’après les observateurs prêts à lyncher le moindre réfractaire : Mostapha Mohamed, de Nantes, qui a préféré ne pas jouer la rencontre, fidèle à ses convictions religieuses musulmanes. Et le serbe Matic, qui a simplement caché le drapeau militant LGBT, tout en laissant l’inscription « stop homophobie », ce qui n’a pas calmé les enragés. Quelques-uns seulement donc, par fidélité à leur foi, à leur conscience, ou simplement par refus d’être enrôlés dans un théâtre de propagande, ont refusé de porter ce brassard. Résultat : lynchage médiatique, injonctions à l’exclusion, pressions internes. L’Inquisition LGBT est en marche. Et ses bûchers ne fument plus à Tolède mais sur Twitter.
L’hypocrisie : sponsorisée par le Qatar et les Émirats
Mais le sommet du cynisme, le point d’orgue de cette sinistre comédie, c’est que plusieurs clubs de Ligue 1 sont directement sponsorisés par des pays où l’homosexualité est un crime et le championnat lui même dépend du Qatar. Le PSG appartient au Qatar. L’olympique Lyonnaise de Matic est financé par les Émirats. Deux États où être homosexuel peut vous valoir la prison… ou pire.
Serbian 🇷🇸 footballer Nemanja Matić made headlines in the last round of #Ligue1 by choosing to cover the LGBT 🏳️🌈 logo promoting the fight against homophobia.
Well done! 👏 pic.twitter.com/XIvyu3Xk1W
— Based Serbia (@SerbiaBased) May 18, 2025
Mais cela, les apôtres de la tolérance sélective l’oublient volontiers. La ministre de la jeunesse et des sports ne dit rien. Mieux vaut faire la chasse aux supporteurs hurlant « Oh hisse enculé » ou aux joueurs réfractaires à la propaganda. Le PSG peut arborer fièrement le drapeau LGBT sur son maillot une fois par an, tout en empochant les millions d’un régime qui criminalise ceux-là mêmes qu’il prétend défendre. C’est cela, la modernité : la vertu à Paris, les pétrodollars à Doha.
Une dictature de la vertu
À ce stade, ne faisons pas semblant : il ne s’agit plus de lutte contre l’homophobie (déjà unanimement condamnée dans nos sociétés, les homosexuels ne faisant l’objet d’aucune persécution de la part des autochtones en France), mais de dressage idéologique, de normalisation autoritaire. Comme pour le genou à terre pour Black Lives Matter, refusé = suspect = exclu.
Demain, pourquoi ne pas aller plus loin ? Enfermons à la Santé ceux qui ne portent pas le brassard. Interdisons à vie de stade tout joueur non-aligné. Obligatoires, les sermons LGBT d’avant-match, en drag-queen, entre deux hymnes ? Et tant qu’à faire, instaurons un point de bonus en championnat pour les équipes dont l’alignement idéologique est jugé « exemplaire » par le Conseil Supérieur de la Diversité.
Dans ce théâtre grotesque, le football n’est que le reflet d’un Occident à la dérive. Une civilisation où les valeurs traditionnelles sont moquées, et où le conformisme militant devient obligatoire. Où l’on traque le dissident, même muet, même silencieux, simplement pour ne pas avoir levé le poing ou arboré l’écharpe du régime.
Car oui, ce que vivent ces footballeurs, c’est ce que vivent déjà des millions de Français : le droit de penser autrement, le droit de dire non, bientôt le droit de se taire, tout cela s’effrite. Le nouveau totalitarisme n’a pas besoin de goulags : il a Instagram, la Ligue de Football Professionnel et les matinales de France Inter.
Alors il faut le dire, haut et fort, comme jadis certains refusaient le salut obligatoire au régime. Il faut refuser ce cirque, cette morale en plastique, cette inversion des valeurs. Il faut protéger le droit au silence, à la conscience, à la dissidence.
Parce que le vrai courage, aujourd’hui, ce n’est pas de porter un brassard coloré en sachant que tout le monde vous applaudira. Le vrai courage, c’est de refuser de le porter.
Et cela, nos élites, subventionnées et soumises, l’ont oublié.
Julien Dir
Crédit photo : DR
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2 réponses à “Football. Brassards arc-en-ciel sur le maillot, pétrodollars homophobes dans les caisses : l’hypocrisie intégrale de la Ligue 1 [L’Agora]”
Le joueur de foot mohamed est égyptien.
Que la ligne applique la préférence nationale pour le recrutement .
Et cessons d’importer des joueurs de ces pays africains
La dictature progressiste s’invite partout où les caméras sont branchées et le spectacle diffusé à des millions voire milliards de personnes…le Foot, le festival de Cannes, les cérémonies des » Molière » ou » César » voire même l’Eurovision ou les trans ont plus de chances de gagner. La chasse aux homophobes en France, c’est un gag, de même les antifas qui voient des nazis partout….à quand un logo antifa sur les maillots ? Pourquoi pas un sponsor de foot pour l’immigration ouverte à tous ? Le mélange du foot ou du show bizz et de la politique nous casse les bonbons, que chacun officie dans sa spécialité et se la ferme sur les autres sujets de société.