« Le monde a mal. Normal, il est dirigé par des blancs et des mâles ». Cette phrase, gravée sur les parois vitrées d’un bâtiment universitaire, n’est pas sortie d’un trublion militant, mais a bien été affichée à l’Université Grenoble Alpes (UGA) dans le cadre officiel du « mois de l’égalité ». L’initiative visait, selon l’université, à sensibiliser étudiants et personnels aux discriminations. Pourtant, ce sont une quarantaine de messages ouvertement hostiles aux hommes blancs qui ont été installés en mars dans la galerie des amphithéâtres du bâtiment Pierre-Mendès-France.
Outre la phrase précitée, figuraient notamment : « Aux échecs comme dans la vie, les blancs ont un coup d’avance » ; « Le racisme est juste blanc » ; « La terre est monochrome comme un arc-en-ciel » ; ou encore : « J’aimerais grand-remplacer le gouvernement français ». Ces inscriptions ont provoqué la colère du syndicat étudiant UNI, qui a dénoncé une « propagande anti-blancs » et lancé une pétition réclamant leur retrait immédiat ainsi qu’une enquête interne.
Dans un communiqué, l’UNI dénonce : « Ces messages inacceptables encouragent le racisme à l’encontre des personnes blanches et diffusent l’idée woke selon laquelle nous serions dans une société systématiquement raciste. »
Racisme anti-blanc à l’université de Grenoble 🚨
Des plaques en verres ont été installées avec écrit : « Le monde a mal. Normal il est dirigé par des blancs et des mâles » ou encore « Le racisme est juste blanc ». @UGrenobleAlpes comment justifier ce racisme institutionnel ? pic.twitter.com/YIJnpC5bbB
— UNI (@droiteuniv) May 12, 2025
Un désaveu tardif de la présidence de l’université
L’université a fini par réagir. Interpellé par la pétition, le président de l’UGA, Yassine Lakhnech, a ordonné le retrait des messages polémiques. Selon Le Figaro, l’entourage du président affirme qu’il n’aurait eu connaissance de ces slogans qu’après l’alerte du syndicat, ce qui signifierait qu’aucun membre de la direction n’avait emprunté la galerie depuis plus de deux mois.
Dans un communiqué officiel cité par Le Dauphiné Libéré le 14 mai, l’université indique : « Le contenu de ces messages a été élaboré lors d’ateliers artistiques par des personnels et des étudiants. Leur contenu n’est pas à l’initiative de l’établissement. Malheureusement, certains messages ont échappé à la vigilance de l’Université ». Elle assure que les slogans seront retirés « dans les plus brefs délais », regrettant qu’ils aient pu « heurter la sensibilité de certaines personnes ».
Sur X, l’Université Grenoble Alpes a confirmé par la suite l’effacement des slogans polémiques :
L’UGA est attachée au respect de toutes et tous, à la diversité, aux valeurs et principes républicains et poursuit son engagement en matière d’égalité, de lutte contre les discriminations, contre l’antisémitisme et le racisme quel qu’il soit. Les message ont été effacés.
— Université Grenoble Alpes (@UGrenobleAlpes) May 14, 2025
Une instrumentalisation idéologique sous couvert d’art
L’atelier en question a été encadré par l’artiste grenobloise Petite Poissone, 42 ans, connue pour ses slogans engagés. Sur son compte Instagram, elle partage régulièrement des inscriptions dans la même veine, comme « L’homme est la gale de la femme » ou des invectives contre des personnalités ciblées par des mouvements féministes, comme le rapporte Le Figaro.
L’affaire a provoqué une onde de choc bien au-delà du campus. Olivier Vial, directeur du Centre d’études et de recherches universitaires, a résumé sur X l’indignation de nombreux Français : « Non, le racisme anti-blanc n’est pas une invention ». Et d’ajouter : « Certaines universités franchissent un pas supplémentaire en assumant ouvertement cette haine raciale sous couvert d’art ».
🤬À Grenoble, le racisme anti-blanc s’expose sans complexe !!!
L’université de Grenoble a commandé à Petite Poissone, une street artiste, ces « œuvres » exposées fièrement sur le campus.
Non, le racisme anti-blanc n’est pas une invention ! Après l’avoir enseigné pendant des… pic.twitter.com/acelxO0ZPI
— Olivier Vial (@ovial) May 13, 2025
Alors que les universités sont de plus en plus traversées par des idéologies militantes, cette polémique soulève une nouvelle fois la question du rôle des établissements publics dans la diffusion de messages politiques radicaux, mais aussi de leur capacité à faire respecter les principes républicains qu’ils prétendent défendre.
Crédit photo : capture réseau social X (photo d’illustration)
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5 réponses à “À l’université de Grenoble, le « mois de l’égalité » vire au racisme anti-Blancs”
« Monochrome comme un arc-en-ciel »
c’est sûr, avec des « cerveaux » comme celui qui a pondu cette « forte phrase », l’Université française est devenue un « nouveau phare de l’Humanité »…
comme disait Giscard de Mao Tsé-toung (ce Giscard, l’homme de l’avortement libre et du décret de regroupement familial des travailleurs immigrés… Giscard, l’homme le plus nocif de l’histoire de France par sa bêtise crasse et sa vanité)
Le « grand » Mao savait y faire dans la manipulation ( il y a des écoles avec TP pour la mettre en application ). Retour à une nouvelle forme de la révolution culturelle ( qui a fait des millions de morts )applaudie par tous les bobos qui brandissaient le petit livre rouge. L’histoire, la vraie, n’est plus enseignée et elle est manipulée violée par des professeurs devenus des idiots utiles.
Giscard ne mérite ni cet excès d’honneur ni cet excès d’indignation. Le regroupement familial, c’est davantage Chirac 1er Ministre que Giscard Président, lequel a d’ailleurs échoué (avec Barre 1er Ministre) à revenir sur cette mesure face au Conseil d’état (bastion de la bien-pensance avancée).
Oui bêtise crasse et vanité déjà un narcisse:
D’autant que le blanc est le symbole de l’inclusivité absolue, puisque il contient toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, devenues indiscernables, alors que leur prétendu arc-en-ciel n’en retient qu’un nombre limité, « monochromes »…