A l’université de Lyon 2, Fabrice Balanche, un professeur menacé par des gauchistes en plein cours, en toute impunité

La scène s’est déroulée le mardi 1er avril, mais n’avait rien d’un poisson d’avril. À l’université Lyon 2, des militants d’extrême gauche se réclamant du soutien à la cause palestinienne ont envahi un amphithéâtre pour perturber un cours de Fabrice Balanche, maître de conférences en géographie et spécialiste du Proche-Orient.

Le motif ? Ses prises de position publiques contre la tenue d’une soirée de rupture du jeûne organisée dans l’enceinte universitaire, considérée comme une entorse à la laïcité. Résultat : une tentative d’intimidation menée en pleine salle de cours, sans qu’aucune sanction pénale, ni même universitaire ne soit envisagée à ce jour.

Milice universitaire, impunité garantie

Ils étaient une quinzaine, cagoulés, masqués, vêtus de noir, à surgir dans la salle pour encercler la chaire du professeur. « Sionistes, racistes, c’est vous les terroristes », ont-ils hurlé, pancarte pro-palestinienne à l’appui. Fabrice Balanche, resté calme, a quitté la salle sous les huées, les menaces (restez ici !) et les cris, sous l’œil complaisant d’une administration qui s’est contentée de dénoncer des faits « inacceptables » sans pour autant porter plainte ni engager la moindre procédure disciplinaire contre les agitateurs.

Pis encore : l’université préfère protéger les locaux… plutôt que les enseignants. À l’avenir, c’est un gardien qui pourrait être posté à l’entrée de l’amphithéâtre pour sécuriser les cours de Fabrice Balanche, comme s’il s’agissait d’un problème purement logistique et non d’une atteinte grave à la liberté académique et à la sécurité des enseignants. Sachant que s’il arrive la même chose à ce gardien qu’au Jarl à Rennes, c’est à dire qu’il se défend face à une attaque, il sera lui aussi perdant face à la meute enragée des gauchistes.

On n’ose par ailleurs imaginer le scandale si le professeur, en état de légitime défense pourtant, avait distribué quelques coups de poing bien placés pour se sortir de la situation…

L’extrême gauche comme forces d’intimidation

Ce nouvel épisode s’inscrit dans un climat d’intimidation organisé dans de nombreuses universités françaises où des groupuscules — souvent liés aux antifas, à l’extrême gauche ou à des mouvements islamo-gauchistes — imposent leurs vues par la menace et l’agression.

À Lyon 2, ces méthodes sont bien rodées : blocage du campus, pressions téléphoniques sur l’administration, campagnes de harcèlement sur les réseaux sociaux… Le tout dans une impunité quasi totale. Malgré la diffusion publique des vidéos, aucune interpellation, aucune enquête disciplinaire sérieuse, aucun renvoi n’a été signalé. On parle pourtant ici d’intrusion, d’atteinte à la liberté d’enseignement, de menaces, voire d’entrave au service public.

Le professeur ne portera pas plainte, considérant que c’est à l’université de le faire. Mais celle-ci se défile. Pas un mot sur de potentielles sanctions contre les agresseurs. Pas d’enquête interne. Rien.

Quand la peur change de camp… académique

En réalité, ce que révèle ce nouvel incident, c’est l’inversion des rapports de force dans les universités françaises : les enseignants sont priés de se taire ou de s’autocensurer sous peine de représailles — médiatiques, judiciaires, voire physiques —, tandis que les activistes violents, eux, jouissent d’une impunité quasi institutionnelle, tolérés voire parfois encouragés au nom d’un pseudo “engagement militant”.

Dans ce contexte, le silence complice de certaines directions universitaires est assourdissant. Et pendant que l’on traque le moindre mot de travers d’un professeur accusé de “dérapage”, les petits nervis de la haine progressent masqués et sans crainte.

L’impunité totale dont bénéficient les antifas depuis des années se voit de plus en plus (et fait que certains sont en roue libre). Et la moindre réponse, physique, d’auto-défense face à ces agressions, à ces blocages, à ces destructions est lourdement sanctionnée. Un professeur de l’Université de Montpellier en a fait les frais en étant révoqué l’an passé. Et si la dissolution des Universités françaises qui laissent le gauchisme perdurer devenait à l’ordre du jour ?

Crédit photo :  DR
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11 réponses à “A l’université de Lyon 2, Fabrice Balanche, un professeur menacé par des gauchistes en plein cours, en toute impunité”

  1. JCML dit :

    Tous ces gauchistes décérébrés n’ont même pas les cou….s de faire leurs coups à visages découverts. Ils sont lamentables de lâcheté !

  2. Franck dit :

    Il y a du plomb qui se perd.

  3. Vernaud dit :

    La raie publique « française » administre très bien ses universités, et comme avec tant d’autres secteurs, ministères, hôpitaux…, elle est au taquet pour atteindre ses objectifs : la France poubelle.

  4. guillemot dit :

    C’est exactement ce que faisait Mussolini avec ses chemises noires pour installer son gouvernement fasciste.Un rappel historique ne fait pas de mal.

  5. Philippe dit :

    C’est comme ça que les fascistes et les nazis ont pu s’imposer en leur temps, avec des méthodes d’intimidation que les autorités de l’époque, par crainte ou complaisance, ont laissé faire. Les prétendus antifascistes sont leurs héritiers.

  6. eclairindien dit :

    dissolution de l’éducation nationale complète, création d’un centre d’examen normé à l’international, redistribution des énormes crédits gaspillés à l’enseignement privé hors contrat justifiant de la satisfaction des familles et de l’atteinte de niveaux reconnus à l’international.

  7. Dédou dit :

    L’extrême gauche fait ce qu’elle veut, quand elle veut et où elle veut ! Aucun risque en perspective car la mansuétude et le laxisme judicaire penche toujours de leur côté qui représente le camp du bien contre le fascisme. Ce fascisme, raciste qui a envahi l’ Université, l’ Education nationale, la justice, les médias, le show Bizz, le Conseil d’ Etat, le Conseil Constitutionnel, en vérité, je vous le dis : Le fascisme est partout en France au coin de la rue !!

  8. Louke dit :

    Putain, les CRS s emmerdent souvent a longueur de journée, payés a ríen foutre. Ici au moins ils pourraient se rendre utile pour une fois… Je me ferais même volontaire, même si la chair de ses petites Bourges glandeurs rebondit un peu trop…

  9. Pascalou dit :

    Le souci avec ces islamo gauchistes assumés c’est que si vous ne pensez pas comme eux vous êtes des fachos. À une époque pas si lointaine ils vous auraient envoyé à l’échafaud et encore plus proche…..dans un camp…à l’Est.

  10. Raymond Neveu dit :

    Climat insurrectionnel…la guerre civile a commencé avec la complicité des ordures du patronat, de Maqu’reau, des galonnés de l’Armée…

  11. patphil dit :

    conséquences ? rien ! sauf pour le prof et ses élèves studieux, on se croirait en mai 68

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