Voici une énième affaire de vol sur fond d’immigration venant nous rappeler que la ruralité bretonne n’est plus épargnée par l’insécurité.
Dans le Trégor, secteur connaissant depuis plusieurs années une recrudescence des cambriolages, quatre individus ont été pris sur le fait durant la nuit du dimanche 18 au lundi 19 mai par les gendarmes de Guingamp.
Les quatre hommes se trouvaient sur le site de l’entreprise Guyot environnement, située à Ploumagoar, quand la brigade de gendarmerie a reçu l’alerte. Dépêchés sur place, les militaires ont donc pris les quatre individus en flagrant délit de tentative de vol de cuivre dans cette société spécialisée dans la collecte de déchets industriels.
Trois d’entre eux vont parvenir à prendre la fuite mais un quatrième est interpellé. Cet individu de nationalité roumaine, et âgé de 54 ans, a été par la suite placé en garde à vue. Les investigations des gendarmes leur ont permis d’identifier les trois autres hommes. Tous d’origine roumaine, ils ont fait l’objet d’une audition à la brigade de Guingamp. Les quatre individus ont finalement reconnu le vol et la tentative de vol de cuivre. Ils ont désormais rendez-vous devant la justice au mois de novembre prochain.
Moins d’une semaine auparavant, le mardi 13 mai, Guyot environnement avait déjà subi un vol de cuivre.
En Bretagne, les vols et les cambriolages impliquant des ressortissants roumains ne se comptent plus. Au mois de février dernier, trois individus de nationalité roumaine comparaissaient pour une série de cambriolages devant le tribunal correctionnel de Brest, notamment commis dans des bars-tabacs du Finistère et des Côtes d’Armor. Les trois Roumains, respectivement âgés de 29, 37 et 40 ans, devaient donc répondre de 24 vols par effraction commis en réunion.
En juin 2024, trois autres ressortissants roumains, cette fois sous OQTF, étaient jugés devant le tribunal correctionnel de Lorient pour le cambriolage d’un magasin de motoculture dans la région de Pontivy.
Au mois de septembre 2024, un nouveau gang de cambrioleurs roumains était jugé devant le tribunal correctionnel de Brest pour une série de 47 cambriolages de magasins commis dans une zone s’étendant de Brest jusqu’à Niort entre les mois d’avril et de juin 2024.
Présentant des antécédents judiciaires (avec des peines de prison ferme dans plusieurs pays européens pour l’un d’entre eux), les prévenus disposaient également de plusieurs identités. Au total, leurs multiples vols leur avaient permis d’accumuler un butin avoisinant le million d’euros.
Une liste de faits divers évidemment non exhaustive…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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4 réponses à “Ensauvagement. La Bretagne, une terre d’accueil pour les voleurs « d’origine roumaine » ?”
En Belgique tout étranger qui s’installe dans une ville .
Doit justifier d’un logement légal et un emploi
Les délinquants étrangers doivent être remigres définitivement
En Belgique tout étranger qui s’installe dans une ville .
Doit justifier d’un logement légal et un emploi
Les délinquants étrangers doivent être remigres définitivement .
Lorsqu’on circule en France, on suit très souvent des camionnettes non siglées immatriculées en Roumanie qui parcourent le territoire. Le sud-est est beaucoup plus touché que la Bretagne car plus près de la frontière. N’est il pas possible de contrôler ces véhicules ?
Nantes est bien en Bretagne ! Avant même l’entrée de la Roumanie dans l’Union européenne, elle a mis en place sous l’impulsion du maire socialiste de l’époque, Jean-Marc Ayrault, un dispositif d’accueil en faveur des Roms. Résultat : elle en a accueilli beaucoup et a certainement contribué à attirer vers la Bretagne ce groupe humain originaire de Roumanie. Elle a multiplié depuis lors les aides et les programmes d’insertion avec un résultat proche de zéro.