La honte et l’horreur en costume d’ange. Sur l’arrestation du militant woke Stephen Ireland, pédophile et violeur d’enfants

Il faut vivre dans un monde bien malade pour que la justice d’un royaume finisse par se retourner, non contre les propagateurs de l’iniquité, mais contre ceux qui, avec obstination, en dénonçaient les germes. JK Rowling, qui jadis enchanta les enfances par ses contes d’écoliers sorciers, n’a pas failli à la grandeur. Elle s’est dressée, seule ou presque, contre l’idéologie de la dissolution, celle qui prétend, au nom d’une compassion travestie, nier les sexes, abolir les frontières du corps, et sacrifier l’enfant sur l’autel d’un avenir indifférencié.

Or voici qu’un des plus acharnés contempteurs de cette femme, un certain Stephen Ireland, vient d’être condamné à trente années d’emprisonnement par la Couronne britannique pour des crimes d’une abjection que même les moralistes du Grand Siècle eussent peiné à concevoir. Viol d’enfants, trafic d’images pédopornographiques, conspiration pour l’agression sexuelle de mineurs, usage de drogues pour abaisser la conscience d’une victime, et tout cela, couvert du manteau d’un militantisme progressiste, au nom de la diversité, de l’inclusion, de l’amour universel.

Stephen Ireland, fondateur de Pride in Surrey, figure publique célébrée par les conseils locaux, organisateur de défilés où l’enfant est appelé à danser parmi des adultes grimés, était aussi responsable de la « sauvegarde » des plus jeunes. Il parlait souvent d’amour, de tolérance, de bienveillance. Et pendant ce temps, il préparait des pièges. Il séduisait des enfants sur les réseaux. Il les droguait, les photographiait, les vendait, les partageait. Derrière l’icône, il y avait l’ordure.

Il y a dans cette affaire une leçon que les peuples d’Europe refuseront encore d’entendre. Elle est pourtant criante : les sociétés modernes ont perdu leur instinct de conservation. Elles se méfient des pères, mais croient les militants. Elles détestent les religions, mais se prosternent devant les minorités. Elles punissent les mots, mais excusent les actes. Comme aurait pu l’écrire Moeller van den Bruck, « la démocratie ne connaît pas les criminels, elle ne connaît que les malheureux ». Ireland se disait opprimé, il était en réalité un tyran. Mais ses habits de victime lui ont valu le silence de ceux qui savaient.

Ce n’est pas le crime seul qui scandalise ici, il y a toujours eu des monstres, c’est le fait que cet homme ait été célébré, subventionné, décoré parfois, sans que jamais ses outrances verbales contre JK Rowling, ni son obsession des enfants, n’éveillent le moindre soupçon. Car le soupçon est aujourd’hui répréhensible. Soupçonner, c’est « discriminer ». C’est manquer de « bienveillance ». L’homme moderne ne veut plus juger, il veut aimer. Il aime jusqu’à l’absurde, jusqu’à la folie, jusqu’à la honte.

Mais l’Histoire, elle, juge. Elle passe et fait tomber les masques. Et quand elle les fait tomber, c’est toujours brutal. Le masque de Stephen Ireland était fait d’arc-en-ciel et de slogans. Il dissimulait une âme pervertie, une volonté de puissance froide, un goût de la domination sur les faibles. Son combat contre Rowling n’était pas seulement idéologique : il était personnel. Il haïssait en elle ce qui lui échappait, la clarté, la rigueur, le refus de céder à la fable selon laquelle le sexe est un jeu et l’enfance une page blanche.

Je me réjouis, non du malheur d’un homme, car cet homme n’est plus, mais de la clarté rendue au monde par sa chute. Elle éclaire, par contraste, la droiture de celle qu’on a voulu faire passer pour une sorcière. JK Rowling, que l’on accusa de transphobie, se contentait de dire ceci : qu’on ne touche pas aux enfants. Qu’on ne les drogue pas, qu’on ne les coupe pas, qu’on ne leur mente pas. Cela seul lui valut la haine de la foule des conformes, haine dont Ireland fut l’un des officiants.

Sa condamnation sonne donc comme une justice double : justice pour les enfants qu’il a détruits, justice pour la femme qu’il a calomniée.

On ne sait pas encore combien de temps il faudra pour que le monde comprenne que les tyrannies les plus sournoises ne sont pas militaires mais morales, que les crimes d’aujourd’hui se parent des mots de la vertu, que la barbarie avance désormais, non en uniforme, mais en t-shirt « inclusif ».

Il est temps de revenir à la sévérité. Il est temps de juger, non selon les intentions déclarées, mais selon les actes réels. Il est temps, surtout, de protéger les enfants, de les protéger pour de bon, non avec des chartes mais avec des barrières, des limites, des murs. Ce que la société progressiste appelle « exclusion », j’appelle cela discernement.

Le monde a besoin de discernement. Le monde a besoin d’adultes. Il en avait trouvé un, sous les traits inattendus d’une romancière. Ce fut déjà beaucoup.

Balbino Katz — chroniqueur des vents et des marées —

Crédit photo : DR

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4 réponses à “La honte et l’horreur en costume d’ange. Sur l’arrestation du militant woke Stephen Ireland, pédophile et violeur d’enfants”

  1. GR dit :

    Doit on toujours pardonner? Même si cela signifie condamner des innocents. NON, notre devoir est d’empêcher ces ordures de nuire, radicalement, définitivement !

  2. marco dit :

    A voir le facies ,,est il responsable de ses actes ??

  3. Marche à terre dit :

    Complètement d’accord
    2 bastos dans la tête et c’est réglé !

  4. Brounahans l'Alsaco dit :

    Et les victimes ? Sont-elles, elles, responsables de leurs calvaires ? Ce mec n’a pas droit au titre d’humain, comme beaucoup d’autres, c’est une nuisance et les nuisances on les pace au broyeur. C’est le sort à réserver à toute saloperie qui se « sert » des enfants pour satisfaire ses perversions, point.

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