À Nantes, dans le quartier « sensible » de Bellevue, la tension atteint un point de rupture au square des Rochelets, une copropriété privée de 360 logements. Depuis quatre ans, une partie des résidents vit un véritable calvaire en raison de troubles liés à l’installation de plusieurs familles roms dans les immeubles. Face à une situation qui ne cesse de s’envenimer, les habitants appellent désormais à une intervention urgente du préfet pour faire exécuter les expulsions prononcées.
Quatre ans de nuisances et d’inaction
Bruyantes soirées estivales, dégradations volontaires, jets d’ordures dans les parties communes, intrusions, incivilités quotidiennes : la liste des problèmes est longue. Certaines scènes rapportées frôlent l’absurde : excréments humains dans les ascenseurs, ascenseur saboté en y sautant à répétition, nudité impudique dans les espaces communs… Des actes qui, selon les habitants, sont devenus quotidiens.
« On ne vit plus, on survit. Il faut contourner les halls, éviter les groupes, chercher ses enfants à l’arrêt de tram. Et surtout ne rien dire, par peur des représailles », témoigne une mère de famille excédée.
Un gardiennage privé, en place de 17 h à minuit, a été engagé par la copropriété pour tenter de contenir les débordements. Coût : 12 000 euros pour deux semaines, pris sur les charges des résidents. Mais la mesure, jugée provisoire, ne résout rien en profondeur.
Des expulsions ordonnées… mais non exécutées
Des procédures judiciaires ont pourtant été menées. Trois familles font l’objet de décisions d’expulsion. Mais malgré les jugements, elles occupent toujours les lieux. Une seule demande de concours de la force publique a été officiellement transmise à la préfecture. Celle-ci indique qu’une enquête sociale et un examen du risque de trouble à l’ordre public sont en cours, comme le prévoit la loi.
« On a fait tout ce qu’il fallait : médiations, réunions, procédures. Mais tant que l’État ne prend pas ses responsabilités, on reste bloqués », souffle un propriétaire lassé, qui regrette d’avoir loué à des familles qu’il pensait pouvoir aider. Résultat : 20 000 euros de loyers impayés, frais de justice à répétition, et des relations de voisinage devenues explosives.
À l’origine, certains bailleurs avaient choisi d’accueillir ces familles roms, estimant qu’il fallait leur offrir une chance d’intégration. Mais pour plusieurs d’entre eux, l’expérience a tourné à la désillusion.
Du côté des habitants, l’exaspération est telle que certains évoquent, sur un ton inquiet, la peur de représailles, voire des rumeurs de tensions prêtes à exploser. Des altercations ont déjà eu lieu. La colère gronde, et certains n’excluent plus de déménager, même à perte, pour fuir un quotidien devenu insupportable.
Le square des Rochelets n’est pas un simple ensemble immobilier : il s’agit d’une copropriété en grande difficulté sociale et financière, bénéficiant d’un plan de sauvegarde de 3,5 millions d’euros sur cinq ans. À cela s’ajoutent 18,5 millions d’euros promis par l’Anah (Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat), et une enveloppe globale de 350 millions pour le quartier Bellevue dans le cadre de la rénovation urbaine.
Mais pour les habitants, ces chiffres peinent à masquer l’essentiel : un sentiment d’abandon croissant et une impuissance face à un système incapable de garantir le respect des règles les plus élémentaires de vie en communauté.
Aujourd’hui, tous les regards se tournent vers la préfecture de Loire-Atlantique, seule habilitée à faire exécuter les expulsions. Pour les habitants, il y a urgence. Car dans ce quartier où le vivre-ensemble est devenu un slogan creux, le silence des autorités est perçu comme une forme de complicité.
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10 réponses à “Nantes. Quartier Bellevue : les habitants du square des Rochelets à bout face à la cohabitation forcée avec des familles roms”
On élève des porcs dans ce pays
Il faut être bête de louer des logements aux roms.
Vous écrivez: « À l’origine, certains bailleurs avaient choisi d’accueillir ces familles roms, estimant qu’il fallait leur offrir une chance d’intégration. Mais pour plusieurs d’entre eux, l’expérience a tourné à la désillusion. »
ces gens là sont communautaristes et complètement en opposition avec nos codes sociaux et civils
ils sont là depuis que l’union européenne leur a ouvert la porte pour des raisons géopolitiques de sécurisation de la frontière EST proche de la RUSSIE.
a part cela aucun intérêt
Juste pour rappel : rappelez moi qui a été élu à la Mairie de Nantes ? La droite ou la gauche ? Les bretons ont voté massivement pour qui à la présidence ? Macron ou Le Pen ? La bretagne étant gaucho-macroniste, les plaintes continuelles, c’est insupportable….
« un propriétaire lassé, qui regrette d’avoir loué à des familles qu’il pensait pouvoir aider. » Ouais, ben tant pis pour lui. C’est bien à cause de ce genre d’idiot utile que la France est en train de crever.
Il faut sédentariser de force ces Roms qui vivent à nos crochets. Mais il faut le faire adroitement, et ce n’est pas négociable.
Au fait, pour qui ont voté ces mécontents ?
Nantes est devenu une POUBELLE
Mais quelle idée de louer à ces populations, le résultat était connu d’avance .
mdr !! on voulais aider
LES COMMENTAIRES QUI PARAISSENT APRES 19 H NE SONT PAS LUS DONC CENSURE DEGUISEE ISN’T?