Un rapport percutant publié par le Centro de Derechos Fundamentales (Centre des Droits Fondamentaux), un think tank basé à Madrid, lève le voile sur un système opaque de financement de l’Union européenne en Amérique latine. Intitulé « The ‘Pink Tide’ of EU Aid: How Brussels Funds Woke Latin American NGOs Posing as ‘Civil Society’ », ce document révèle que des milliards d’euros d’aide au développement sont détournés au profit d’organisations militantes promouvant l’avortement, l’idéologie LGBT, l’écologisme extrême et le néo-marxisme culturel, au nom de la « société civile ».
Selon les auteurs, cette stratégie de financement massif contribue à l’installation durable de régimes progressistes et gauchistes sur le continent sud-américain, dans le sillage de la « vague rose » (Pink Tide) qui, depuis plus d’une décennie, a vu triompher des partis de gauche du Mexique au Brésil. Loin de défendre un pluralisme démocratique, l’UE favoriserait, sous couvert d’aide humanitaire, un activisme idéologique contraire aux valeurs traditionnelles, conservatrices et souverainistes.
Des ONG militantes camouflées en acteurs neutres
Le rapport détaille le rôle central joué par certaines ONG dites “progressistes” dans cette mécanique d’ingérence :
- En matière d’avortement, certaines organisations péruviennes promeuvent ouvertement l’IVG comme un droit fondamental, tout en recevant d’importantes subventions européennes – y compris après des scandales d’abus sexuels internes.
- D’autres groupes bénéficiaires développent des programmes autour de la « sexualité infantile » ou des « droits des enfants à la diversité sexuelle », sous des appellations ambiguës.
- Des ONG prétendant œuvrer pour la « santé interculturelle » valorisent des pratiques pseudo-médicales folkloriques, en opposition directe avec les traditions médicales occidentales.
- Le journalisme militant, financé au nom de la liberté de la presse, est utilisé pour cibler les opposants politiques conservateurs.
- Enfin, des ONG environnementalistes s’appuient sur le « droit à la terre » ou les « droits de la nature » pour diffuser un écologisme radical et anticapitaliste.
Le rapport accuse ainsi l’UE de fausser le jeu démocratique local en injectant des ressources à sens unique vers des acteurs idéologiquement orientés. Un procédé que Bruxelles n’accepterait jamais sur son propre sol si des puissances étrangères finançaient de manière aussi ouverte des ONG conservatrices.
Une bureaucratie européenne hors de contrôle
Les auteurs dénoncent un manque de transparence chronique au sein des institutions européennes :
- Pas d’audit systématique des fonds alloués ;
- Une centralisation à Bruxelles qui empêche toute remontée des réalités locales ;
- Une opacité sur les bénéficiaires réels des subventions ;
- Un deux poids deux mesures réglementaire : Bruxelles sanctionne les pays européens qui veulent contrôler les financements étrangers (Hongrie, Géorgie), tout en appliquant une politique d’ingérence agressive à l’étranger.
Résultat : une Europe qui exporte un progressisme militant sous forme d’aide au développement, sans rendre de comptes à ses citoyens ni aux populations concernées.
Recommandations : vers une résistance transatlantique
Le rapport ne se limite pas au constat. Il formule plusieurs propositions concrètes :
- En Europe : renforcer les mécanismes de contrôle budgétaire, créer des organismes indépendants de veille et exiger une transparence totale des financements externes.
- En Amérique latine : adopter des lois de transparence sur les fonds étrangers, comme en Hongrie ou en Géorgie, et considérer les ONG comme des acteurs politiques soumis à obligation de déclaration.
- Au niveau transatlantique : créer des réseaux patriotes de coopération, incluant think tanks, groupes parlementaires, juristes, et plateformes d’information alternatives, afin de construire une société civile conservatrice face à l’hégémonie militante progressiste.
Ce rapport résonne bien au-delà du continent sud-américain. Il met en lumière les dérives idéologiques et bureaucratiques d’une Union européenne qui, sous couvert de développement, finance l’homogénéisation culturelle et politique au service d’un agenda globaliste. Pour les défenseurs des identités locales – en Bretagne comme ailleurs – c’est un signal d’alarme : ce qui se joue à Lima, à Bogota ou à Mexico n’est que le miroir de ce qui se met en place en Europe même.
Alors que les élections européennes récentes ont montré une poussée des forces patriotes, l’heure est venue de questionner l’usage des fonds publics européens. L’aide au développement ne doit pas être un cheval de Troie idéologique, mais un outil de coopération respectueux des souverainetés nationales.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Une réponse à “Comment l’Union européenne finance des ONG “woke” en Amérique latine sous couvert d’aide au développement”
L’ Union Europeenne est véritable repaire de crapules , de parasites 🦠, qui n’a que vocation à détruire et soumettre malgré eux les pays qui la composent! Orban, Meloni, Milei et d’autres encore l’ont très compris.