Avec la réélection de Donald Trump aux États-Unis et la montée des droites en Europe, beaucoup pensaient que la vague « woke » autour du transgenrisme allait se tarir. Il n’en est rien : les dernières données montrent au contraire une progression spectaculaire du nombre de jeunes se déclarant transgenres, particulièrement chez les adolescentes.
Des chiffres en forte hausse
Selon une étude récente du Williams Institute, environ 1 % de la population américaine de plus de 13 ans s’identifie aujourd’hui comme transgenre. Mais ce chiffre grimpe à 3,3 % chez les 13-17 ans, soit environ 724 000 mineurs. Trois ans plus tôt, la proportion n’était que de 1,4 %. En clair, le nombre de jeunes se déclarant trans aurait plus que doublé en quelques années.
Cette évolution ne semble pas limitée aux États-Unis. Au Royaume-Uni, le désormais fermé Tavistock Gender Identity Clinic est passé de 50 demandes de prise en charge en 2009 à plus de 5 000 en 2021-2022, dont une majorité de filles. Des tendances similaires ont été observées en Suède, en Espagne ou aux Pays-Bas.
Ce basculement interroge : pourquoi observe-t-on une nette surreprésentation des adolescentes ? Des chercheurs parlent de « contagion sociale » ou de « dysphorie de genre à apparition rapide ». Beaucoup de familles décrivent un scénario identique : une jeune fille déjà fragile psychologiquement (anxiété, dépression, troubles alimentaires, parfois autisme) se met soudain à rejeter son corps et à vouloir « transitionner ».
Les réseaux sociaux jouent un rôle déterminant. Comme l’a noté la pédiatre Hilary Cass dans son rapport de 2024 sur les services de genre du NHS, des influenceurs en ligne façonnent la vision de milliers de jeunes, transformant un malaise adolescent normal en un signe d’« identité trans ».
Une mode militante ?
Les défenseurs de la cause LGBT assurent au contraire que ces chiffres traduisent simplement une société plus tolérante, permettant aux jeunes d’exprimer ce qu’ils sont. Ils expliquent aussi que les nouveaux termes (« non-binaire », « genderfluid », « pansexuel ») favorisent l’auto-identification. Mais ces concepts, souvent vagues et interchangeables, permettent aussi aux adolescents de s’afficher « queer » sans véritable engagement médical ni social.
Derrière cette explosion, beaucoup voient moins une libération qu’un effet de mode, encouragé par des militants qui détournent des adolescents vulnérables vers des trajectoires médicales lourdes : bloqueurs de puberté, mastectomies, hormones expérimentales.
Certains pays commencent à réagir. Aux États-Unis, l’administration Trump a coupé les financements fédéraux aux cliniques pratiquant des transitions sur mineurs. Le Royaume-Uni a interdit la prescription de bloqueurs de puberté hors essais cliniques. Mais ailleurs, les pressions militantes continuent.
La question fondamentale demeure : pourquoi des enfants qui devraient être rassurés dans leur identité sont-ils poussés à mutiler leur corps ?
Si rien n’est fait, nous risquons d’assister à une crise sanitaire et psychologique d’ampleur dans les décennies à venir. Des milliers de jeunes regretteront peut-être des choix irréversibles, pris sous influence sociale ou idéologique.
Il ne s’agit pas de nier les souffrances réelles de certains, mais de rappeler que l’adolescence est une période de doute, de recherche de repères. Les enseignants, les médecins, les psychologues, et surtout les parents, devraient accompagner ces jeunes vers la maturité, non les enfermer dans une identité fabriquée par les modes du moment.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
6 réponses à “Explosion des jeunes transgenres : un phénomène social inquiétant”
Il faut que le parlement s’empare du sujet et vote rapidement des lois interdisant la vente de quelques façon que ce soit des bloqueurs de puberté,les opérations (hors maladie incurable touchant les organes sexuel et les seins), des hormones expérimentales a toutes mineurs .
Par la même occasion ces lois doivent punir très fortement de prison et d’amendes les personnes , influenceurs influenceuses faisant la promotion de cette aberration envers les personnes n’étant pas majeurs.
Le lobby LGBT+++ en envahi la totalité des administrations et services de ce pays et impose de le faite SA vision de ce pays.
Voilà, où mène la vie trop facile ! Que l’on prenne ces jeunes pour leur apprendre ce que c’est la sueur et l’effort et ils oublieront rapidement leur délire ! Et il sauront ce qu’est un organisme à travers les courbatures qui font suite à l’effort. Effet garanti. Mais on va encore chercher midi là où il n’est pas et procurer beaucoup de matière première à la blouse blanche.
A force de vouloir éradiquer les racines familiales, culturelles et historiques on a fabriqué des jeunes désespérés comme des bateaux sans boussole cherchant désespérément un port….sans identité, fragiles et influençables, ils répondent aux sollicitations des réseaux sociaux, aux influenceurs pervers croyant trouver la solution à leur mal être….merci les gauchos wokistes !
C’est bien d’un effet de mode dont il s’agit. Les incitations et la propagande tous azimut de la secte LGBT fait des ravages. En France le fait du remboursement intégral des opérations dites de transition n’arrange pas les choses. Il y a toujours eu des personnes qui s’identifiaient à un autre sexe ou à une autre normalité mais c’était un épiphénomène. Les médias, internet et les réseaux sociaux montrent souvent un coté plutôt positif de la tendance sans jamais, ou rarement montrer la réalité. Lire le livre de Dora Moutot et Marguerite Stern peut être salvateur pour les parents dont les enfants risquent de tomber entre les griffes des activistes trans, il n’y a qu’à voir la campagne d’hostilité que cella provoque pour comprendre que le problème est grave.
Pauvre jeunesse, complètement larguée par les lubies sociétales actuelles, qui ne sait plus qui elle est, d’où elle vient « grâce » surtout à une « Education Nationale » sabordée par « l’Eglise des Pédagogues » qui hante les couloirs du Ministère et vous invente, presque chaque année des nouveaux programmes qui culpabilise votre identité nationale, sacrifie les savoirs fondamentaux au « bénéfice » d’une éducation sexuelle où l’on vous apprend qu’il n’est pas certain que vous soyez un homme ou une femme.
Dans mon jeune temps, dans les années 1950/60, nous savions faire la différence, bien que complètement ignare en matière de sexualité (la moraline ambiante, les parents, les Curés y veillaient farouchement) entre les sexes féminin et masculin et les approches entre ces 2 genres étaient empreintes de mystère et d’exaltation.
Toutes les filles dont beaucoup « confites en eau bénite » étaient prudes, réservées voire inabordables, sauf exception comme ma voisine du 2è étage, une excitée de première, en avance sur Mai 1968, qui à 14 ans, installée à ma droite de la table de cuisine occupée par 4 jeunots lisant des illustrés trouva de moyen de saisir ma jambe droite et de s’asseoir dessus bien calée entre ses cuisses…et personne n’a rien vu.
Plus tard, elle fera d’autres tentatives du même genre…en vain, elle me faisait peur ! C’est vous dire l’ambiance de l’époque.
A lire: https://www.uneautrevoix.com/livre/dewox
Ca aide à mieux comprendre et à mieux protéger nos enfants.