La maladie de Lyme touche chaque année près d’un demi-million de personnes aux États-Unis, et les cas se multiplient également en Europe, y compris en France. Cette infection bactérienne est provoquée par la morsure d’une tique infectée par la bactérie Borrelia burgdorferi. Longtemps ignorée ou sous-estimée, elle représente aujourd’hui l’une des maladies vectorielles les plus préoccupantes de notre époque.
Le cycle de transmission est bien connu : les tiques se contaminent en piquant de petits rongeurs, comme la souris à pattes blanches, puis transmettent la bactérie à l’homme lorsqu’elles restent accrochées à la peau plus de 36 heures.
Des symptômes trompeurs
L’une des difficultés majeures de la maladie réside dans la diversité et la variabilité de ses symptômes, qui peuvent apparaître à différents stades :
- Phase précoce : une éruption rougeâtre, appelée érythème migrant, survient dans environ trois quarts des cas. Elle peut prendre l’aspect d’une tache circulaire ou en cible. Mais parfois, elle passe totalement inaperçue.
- Phase disséminée : quelques jours ou semaines après la piqûre, l’infection se propage. Les malades développent de la fièvre, des courbatures, une grande fatigue, parfois des paralysies faciales ou des troubles cardiaques.
- Phase tardive : non traitée, la maladie peut évoluer vers des atteintes articulaires chroniques, des douleurs neurologiques persistantes, voire des troubles cognitifs durables (perte de mémoire, difficultés de concentration).
Cette variété de symptômes explique pourquoi la maladie de Lyme est parfois confondue avec d’autres pathologies, retardant ainsi le diagnostic et la prise en charge.
Diagnostic et traitements
Le diagnostic repose sur une combinaison d’éléments : examen clinique, antécédents d’exposition aux tiques, analyses sanguines ou examens complémentaires (PCR, imagerie cérébrale en cas d’atteinte neurologique).
Le traitement de référence reste l’administration d’antibiotiques, particulièrement efficaces lorsqu’ils sont prescrits précocement. Dans les formes plus avancées, des cures plus longues ou des traitements intraveineux peuvent s’avérer nécessaires.
La majorité des patients traités à temps guérissent complètement. Toutefois, un pourcentage non négligeable développe un syndrome post-traitement, marqué par une fatigue chronique ou des douleurs persistantes.
Prévention : le rôle de chacun
Face à ce risque croissant, la prévention reste essentielle :
- éviter les zones boisées ou les hautes herbes sans protection adaptée,
- porter des vêtements longs et clairs,
- utiliser des répulsifs,
- inspecter soigneusement la peau et les vêtements après chaque sortie en forêt ou en prairie,
- retirer rapidement toute tique à l’aide d’un tire-tique ou d’une pince fine.
Un geste simple, mais décisif : se doucher dans les deux heures suivant une sortie en nature réduit fortement les risques de contamination.
Si la maladie de Lyme se soigne, elle peut aussi bouleverser la vie de ceux qui en souffrent, parfois durablement. Au-delà des atteintes physiques, elle entraîne un impact psychologique et social important, lié à la chronicité des symptômes ou aux difficultés de diagnostic.
La lutte contre Lyme passe autant par l’information du public que par une prise en charge médicale rapide et adaptée.
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Une réponse à “Maladie de Lyme : un danger invisible qui progresse silencieusement”
les huiles essentielles de lavande sont répulsives.
juste en mettre sur les parties ou les tiques peuvent piquer .
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