Et si la Bretagne reprenait en main son destin ? Cette série de tribunes explore, pas à pas, ce que pourrait être une Bretagne autonome : une terre enracinée dans son histoire, dotée d’institutions propres, libérée du carcan administratif parisien. Loin des utopies irréalistes, il s’agit ici de propositions concrètes : identité, organisation communale, fiscalité, langue, éducation, économie, sécurité. Une réflexion militante et ouverte sur ce que serait une Bretagne autonome, démocratique et décentralisée.
Une constitution pour rompre avec le jacobinisme
La France s’est construite sur le centralisme : des lois imposées d’en haut, des élus coupés du peuple, une technocratie qui se perpétue. La Bretagne autonome doit rompre radicalement avec cette logique.
Sa constitution doit être révolutionnaire au sens noble : simple, claire, enracinée dans le peuple, et non dans une caste. Elle doit inscrire dans le marbre ce que nous avons défini jusqu’ici : souveraineté alimentaire, énergétique, sanitaire, contrôle des frontières, démocratie directe, droits linguistiques et culturels.
Dans cette constitution, la souveraineté appartient directement au peuple breton. Cela implique :
- des référendums d’initiative populaire (RIC), valables à tous les niveaux (communal, régional, national) ;
- la possibilité pour les citoyens de proposer et d’abroger des lois, sans passer par des partis ou des élus ;
- un contrôle permanent de toute décision majeure par consultation populaire.
Les élus ne sont plus des maîtres, mais de simples délégués temporaires.
Moins d’élus, plus de citoyens
Dans ce modèle, la Bretagne peut aller plus loin encore : alléger le statut des élus et remplacer une partie de leurs fonctions par des fonctionnaires régionaux.
- Les citoyens décident localement, par référendum ou assemblée communale.
- Les fonctionnaires régionaux appliquent ces décisions de manière neutre et professionnelle.
- Les élus deviennent des relais temporaires, responsables devant leurs communes, sans privilèges ni carrières à vie.
Ainsi, on sort de la logique du « politicien professionnel » pour instaurer un système fluide, où la décision vient d’en bas et où son application est garantie par des agents au service du peuple.
Une constitution de libertés concrètes
La constitution bretonne doit aussi protéger des droits fondamentaux qui vont au-delà des déclarations abstraites :
- Droit au port d’armes pour les citoyens (moyennant contrôle en matière de sécurité, et de facultés mentales), afin de défendre leur famille, leur commune et leur peuple.
- Droit à la sécurité : chaque Breton a le droit de vivre dans un territoire protégé, sûr, où l’ordre public est garanti, sans peur des trafics, des violences ni des menaces extérieures.
- Droit à la protection du peuple breton : la Bretagne reconnaît que son peuple est une communauté ethnique et historique, enracinée, héritière d’une culture et d’un sang. Elle garantit sa préservation et sa transmission face aux menaces de dilution, d’immigration massive ou d’ingénierie idéologique.
- Droit à l’énergie bon marché, comme bien commun.
- Droit à un hôpital à moins de 30 minutes pour chaque citoyen.
- Droit à une alimentation locale et saine, protégée des importations toxiques.
- Droit à l’enracinement culturel, avec la reconnaissance officielle du breton et du gallo.
Ce ne sont pas des slogans : ce sont des garanties inscrites dans la loi fondamentale.
Un modèle inédit en Europe
Une telle constitution ferait de la Bretagne un laboratoire politique unique :
- décentralisation radicale (communes souveraines, fédération libre) ;
- démocratie directe permanente ;
- équilibre entre libertés individuelles et devoirs collectifs (service sanitaire ou policier, participation citoyenne annuelle) ;
- institutions légères, agiles, débarrassées du carcan bureaucratique français.
Cette constitution bretonne ne serait pas une utopie. Elle serait la conséquence logique de tout ce qui a été dit jusqu’ici : identité, liberté, proximité, responsabilité. Elle permettrait de créer un cadre solide mais souple, où le peuple reprend enfin le pouvoir sur sa vie, son travail, sa famille, sa sécurité, son avenir.
La Bretagne autonome ne doit pas être une « petite France » : elle doit être une révolution institutionnelle et démocratique, enracinée dans son peuple et tournée vers l’avenir
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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