Avoir un animal de compagnie est un rêve pour de nombreuses personnes, mais pour plus d’un tiers des Français, le coût d’un tel engagement est un véritable frein. C’est ce que montre les résultats de l’enquête* d’Agria Assurance pour Animaux. En effet, les dépenses liées à l’adoption, à la nourriture, aux soins vétérinaires et aux accessoires nécessaires peuvent vite devenir un fardeau, surtout pour les plus jeunes générations.
L’impact financier de l’adoption d’un animal
L’adoption d’un animal, qu’il s’agisse d’un chien, d’un chat, entraîne des dépenses régulières et parfois imprévues. Selon une enquête* menée par Agria, 34% des propriétaires de chiens et 36% des propriétaires de chats déclarent que le budget serait un frein à l’adoption d’un animal dans un futur plus ou moins proche.
Cela est particulièrement vrai pour les plus jeunes générations. A la question « les coûts liés à la possession d’un animal vous empêcheraient-il d’adopter à l’avenir ? », 47% des 18-39 ans répondent par l’affirmative. Ce chiffre passe à 39% chez les 40-54 ans et baisse à 27% chez les 55-74 ans.
Principaux pôles de dépenses
- Alimentation : La nourriture de qualité est essentielle pour la santé de l’animal, et ses coûts peuvent varier en fonction de la taille, de l’âge, et des besoins spécifiques de l’animal.
- Accessoires et équipements : Colliers, laisses, paniers, jouets, griffoirs, et autres accessoires nécessaires à la vie quotidienne de l’animal viennent s’ajouter au budget.
- Soins vétérinaires : Les visites chez le vétérinaire, les vaccinations, les traitements antiparasitaires et les éventuels soins médicaux imprévus peuvent rapidement augmenter la facture. En cas d’accident ou de maladie, les frais peuvent être particulièrement élevés, avec des soins d’urgence pouvant atteindre plusieurs centaines voire milliers d’euros. Ainsi, de plus en plus de propriétaires d’animaux souscrivent une assurance pour couvrir les frais de santé de leur animal et alléger le budget.
Quelques conseils supplémentaires pour économiser sur le long terme
- Prévoir les soins vétérinaires et vaccinations de manière régulière : Les visites chez le vétérinaire peuvent être coûteuses, surtout si des soins d’urgence sont nécessaires. Pour éviter des frais imprévus, assurez-vous que votre animal bénéficie des soins préventifs (vaccinations, traitement anti-parasitaires). Un suivi régulier permet de détecter rapidement d’éventuels problèmes de santé avant qu’ils ne deviennent graves et coûteux.
- Opter pour une alimentation de qualité : Les aliments de mauvaise qualité peuvent entraîner des problèmes de santé à plus ou moins long terme, donc des frais vétérinaires supplémentaires. Trouver un bon rapport qualité-prix est essentiel
- Acheter des accessoires durables et multifonctionnels : Les accessoires pour animaux (jouets, colliers, paniers) peuvent coûter cher. Pour économiser, privilégiez les articles durables et multifonctionnels. Par exemple, un panier confortable peut également servir de couverture pendant les déplacements. Si vous avez plusieurs animaux, vous pouvez acheter des produits en lot, ce qui peut réduire le coût par unité. De plus, privilégiez des matériaux résistants qui dureront plus longtemps, plutôt que de devoir remplacer fréquemment des produits de mauvaise qualité.
*Enquête en ligne menée en décembre 2024 par la société de recherche Xtreme pour le compte d’Agria Assurance pour Animaux
Crédit photo : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..
2 réponses à “Animal de compagnie et budget : un frein pour plus d’un tiers des Français”
Les refuges de la SPA sont débordés avec les abandons…n’en rajoutez pas il faut cesser de promouvoir ce type de publicité!
Ce qui coûte très cher c’est essentiellement les soins vétérinaires. Une honte: 69 €uros pour faire vacciner le chien et un rappel chaque année. Plus cher que la visite du généraliste qui coûte 30 €. Il faudrait une loi pour mettre un frein à ces abus tarifaires.
Pour la nourriture, on peut économiser sacrément tout en assurant au chien une excellente santé.
Il suffit de préparer les « rations alimentaires maison » autrement meilleures que les croquettes industrielles douteuses. On prépare donc 30 kg à 40 kg de nourriture contenant 45% de vraies protéines animales faites de bon sanglier (ou boeuf), de poulet sans les os et de poisson sans arrête. On y ajoute riz et pâtes pour 20%, légumes pour 20% (haricots verts, courgettes, carottes) bouillons des viandes cuites 10% et pain 5%. Proportion pesées CUITES !
La préparation est ensuite mise en boîte de 1,5 kg et congelée. Un travail qui prend 1 très grosse demi journée. Mais sacrifier un dimanche pour son chien 1 fois tous les 2 mois c’est mieux que de le savoir malade et l’amener chez le véto…
Parole de Chasseur !
Les chiens valent mieux que certains hommes et ne nous trahissent jamais.
Alexandre, Chasseur de bécasses et de petits gibiers