Withings remet l’ouvrage sur le métier avec une ScanWatch 2 qui assume son parti pris : une montre au look horloger, cadran rond en 38 ou 42 mm acier, aiguilles réelles, petit écran Oled pour les infos utiles, et surtout une autonomie annoncée jusqu’à 35 jours. Après plusieurs jours à notre poignet, l’approche séduit par sa simplicité : on porte d’abord une montre, puis une plateforme de suivi de santé qui s’oublie la nuit comme le jour, là où d’autres objets exigent une prise toutes les 48 heures.
Un vrai saut logiciel : HealthSense 4 et 35 biomarqueurs
La nouveauté ne tient pas qu’au boîtier : c’est surtout HealthSense 4, l’OS maison, qui change la donne. La montre agrège 35 biomarqueurs et croise des signaux de nuit comme de jour (rythme cardiaque et sa variabilité, respiration, SpO₂, température cutanée et flux thermique, activité, récupération) pour mettre en contexte vos courbes plutôt que d’empiler des chiffres. L’idée n’est plus seulement de mesurer, mais de prioriser ce qui compte pour l’utilisateur.
La ScanWatch 2 affine le score de sommeil et détecte désormais le sommeil paradoxal, phase essentielle pour la mémoire et la régulation émotionnelle. Le rythme respiratoire nocturne est suivi finement ; couplé à la variabilité de la fréquence cardiaque, il enrichit la lecture de la récupération. Concrètement, au réveil, on ne se contente pas d’un chiffre : l’application explique pourquoi la nuit a été bonne (ou non) et quels leviers activer.
« Vitalité » : un indicateur d’énergie qui explique la fatigue
C’est l’un des ajouts les plus utiles à l’usage. L’indicateur Vitalité synthétise VFC, qualité du sommeil, activité, respiration nocturne, SpO₂ et température pour afficher un niveau d’énergie compréhensible et, surtout, les facteurs qui l’érodent chez vous. Sur notre période d’essai, les notifications s’avèrent pertinentes : elles incitent à corriger un point précis (coucher décalé, séance trop tardive, charge d’entraînement) plutôt que de donner une injonction générique.
La ScanWatch 2 exploite les micro-variations de température (capteur au poignet combiné à un flux thermique pour distinguer peau et environnement) et la VFC afin de prédire l’arrivée des règles, y compris en cas de cycles irréguliers(périménopause, par exemple), et de signaler des signaux faibles compatibles avec un épisode viral ou bactérien à venir. On reste du côté de l’indication et de la prévention : l’outil ne pose pas de diagnostic, mais gagne du temps.
Cœur : détection passive des troubles du rythme, ECG à la demande
Au quotidien, la montre scrute de manière passive (PPG) des irrégularités du rythme pouvant évoquer une fibrillation auriculaire et propose, le cas échéant, un ECG directement au poignet pour confirmation. L’intérêt, c’est la friction minimale : on n’a plus besoin d’y penser pour surveiller, et l’enregistrement se déclenche quand il est pertinent. Là encore, l’application remet l’ECG dans son contexte et rappelle de consulter en cas d’anomalie.
Withings améliore la détection des pas et la reconnaissance d’activité. L’esprit reste clair : la ScanWatch 2 est d’abord une montre de santé. Elle n’embarque pas de GPS autonome pour cartographier vos sorties, ne propose pas d’apps tierces ni de fonctions de divertissement ; elle suit correctement vos efforts, mais ne remplace pas un ordinateur de sport. Les coureurs et cyclistes pointilleux garderont leur montre dédiée ; les autres apprécieront la sobriété.
Application Withings : tableau de bord simple, coaching sans tape-à-l’œil
L’app a été restructurée : on épingle ses indicateurs prioritaires, on voit comment ils interagissent (activité → sommeil → énergie), on suit des tendances lisibles. La version Withings+ (premium, essai offert) ajoute un assistant santé 24/7et des indicateurs avancés comme Vitalité, plus un Cardio Check-Up où des cardiologues relisent certains tracés. Ce supplément reste un plus ; la version gratuite suffit pour un suivi sérieux.
Autonomie : la liberté retrouvée
C’est la grande force de la ScanWatch 2. Withings annonce jusqu’à 35 jours ; sur nos premiers jours d’essai avec suivi continu du sommeil, relevés cardiaques et notifications, la courbe de décharge laisse augurer une vraie vie sans chargeur. C’est précisément ce qui permet à la montre de capturer les données nocturnes sans contrainte… et d’être plus pertinente au matin.
La ScanWatch 2 est proposée en 38 ou 42 mm, plusieurs coloris (bleu, noir, blanc, sable selon taille), au tarif public de 349,95 €. Withings inclut 3 mois d’essai Withings+. Le modèle bleu/argent en 42 mm illustre bien le positionnement : élégant, assez passe-partout pour rester au poignet en costume comme en tenue de sport.
Les limites que l’on retient
Tout n’est pas parfait, et c’est aussi ce qui crédibilise l’ensemble. L’absence de GPS embarqué en rebutera certains sportifs, quelques fonctions avancées (dont Vitalité) basculent dans l’offre Withings+, et les notifications restent volontairement sobres. On adhère ou pas à cette philosophie minimaliste ; elle a le mérite de garder l’objet lisible, fiable et endurant.
Withings ne court pas après la montre-smartphone : la ScanWatch 2 choisit la voie d’un instrument de santé élégant, peu intrusif, endurant, qui explique davantage qu’il ne moralise. Le suivi du sommeil et l’indicateur Vitalité apportent un gain concret au quotidien, la surveillance cardiaque est bien intégrée, et l’alerte précoce (cycles, signaux de maladie) est pertinente tant qu’on la lit pour ce qu’elle est : un capteur de tendances, pas un docteur. Pour qui veut oublier le chargeur, garder un design classique et mieux comprendre sa forme sans se perdre dans des menus, c’est aujourd’hui l’une des meilleures propositions hybrides du marché.
Rappel utile : la ScanWatch 2 ne remplace pas un avis médical. En cas de doute ou d’alerte répétée, consultez un professionnel de santé.
En résumé :
Améliorations de la nouvelle version (2025)
- Mises à jour logicielles : Elle intègre un nouveau système d’exploitation appelé HealthSense 4, avec des algorithmes optimisés pour une meilleure précision des mesures. Cela inclut une détection plus fine des pas, de l’activité sportive, du rythme cardiaque (HR), du sommeil et d’autres signes vitaux. Un nouvel algorithme « Vitalité » évalue ton niveau d’énergie quotidien en combinant variabilité de la fréquence cardiaque (VFC), activité physique, température et qualité de sommeil.
- Fonctionnalités nouvelles pour la prédiction de santé : La montre peut désormais alerter sur un possible début de maladie en analysant la VFC nocturne et les variations de température d’une nuit à l’autre. Elle améliore aussi la prédiction des cycles menstruels, même irréguliers.
- Autonomie : Passée de 30 à 35 jours, ce qui renforce sa fiabilité pour un usage quotidien sans recharge constante.
- Hardware : Les capteurs restent similaires à la version précédente, mais les mises à jour logicielles sont exclusives à ce modèle (les anciennes ScanWatch 2 ne les reçoivent pas).
Fiabilité des mesures : points forts et points faibles
La ScanWatch 2 est globalement appréciée pour son design hybride (analogique avec affichage digital discret), sa batterie exceptionnelle et ses fonctions médicales validées. Cependant, la fiabilité varie selon les métriques, et la nouvelle version semble corriger certains aspects, mais pas tous d’après les premiers retours.
- Électrocardiogramme (ECG) et détection d’arythmie : C’est le point fort. Des études cliniques montrent une sensibilité de 95 % et une spécificité de 93 % pour la détection d’arythmies comme la fibrillation auriculaire, ce qui est médicalement fiable. Les tests confirment que c’est précis la plupart du temps, surtout quand la montre est bien portée.
- Rythme cardiaque (HR) et oxymétrie (SpO2) : Mixte. La version précédente était décente pour un usage quotidien, mais certains tests notent des inexactitudes pendant les activités intenses (pas au niveau des Garmin). Pour la nouvelle version, un utilisateur récent (septembre 2025) rapporte une précision « choquante » : par exemple, 180 bpm en moyenne lors d’une course (au lieu de 148 bpm typique) et 68 bpm pour une marche. Withings affirme que les résultats sont fiables si la montre est portée correctement (serrée, 2 doigts au-dessus de l’os du poignet), mais cela suggère des problèmes persistants pour certains.
- Suivi du sommeil : Amélioré dans la nouvelle version avec une meilleure reconnaissance des phases (y compris REM). Cependant, la version antérieure avait des bugs : arrêts de tracking vers 4h du matin ou sous-estimation des pas (jusqu’à 70 % d’erreur). Les algorithmes 2025 visent à corriger cela, mais sans tests longs termes, c’est à surveiller.
- Pas et activité (GPS intégré) : Les mises à jour 2025 améliorent la reconnaissance des sports et le comptage des pas. Précédemment, c’était « décent » mais pas élite (distances GPS correctes pour marches/courses, mais moins pour entraînements avancés). La batterie longue (35 jours) assure une fiabilité sans interruption.
- Autres aspects : La montre est robuste (étanche 5 ATM, verre saphir), et l’app Withings est fluide. Mais certains utilisateurs critiquent la marque pour des retards logiciels ou une batterie qui vide parfois le téléphone en sync. Le prix (environ 350 €) inclut 3 mois d’abonnement Withings+ pour des insights avancés, mais après, c’est payant (9,95 €/mois).
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