Ligue des champions, bilan de la 1ère journée : le PSG brille, l’OM promet, et Turin s’enflamme

La première journée de la Ligue des champions qui entame sa deuxième saison avec un nouvelle formule a tenu toutes ses promesses. Spectacle, buts en cascade, émotions contrastées pour les clubs français et confirmation que ce format, lancé l’an dernier, redonne du souffle à la plus prestigieuse des compétitions européennes.

Le PSG, patron en titre

Tenant du titre, le Paris Saint-Germain n’a pas tremblé. Face à l’Atalanta Bergame, les Parisiens ont livré un récital offensif (4-0), imposant d’entrée leur statut de favori. Solides, inspirés, efficaces, ils ont envoyé un signal à l’Europe du football : il faudra compter sur eux. Même diminués par quelques absences, les hommes de Luis Enrique ont impressionné par leur maîtrise collective et leur capacité à étouffer un adversaire pourtant réputé coriace.

À Madrid, l’Olympique de Marseille a vécu une soirée paradoxale. Battus 2-1 par le Real, les Phocéens ont pourtant montré un visage séduisant. Ils ont mené, bousculé une équipe madrilène encore en rodage, et auraient pu repartir avec au moins un nul. Deux penalties concédés et une efficacité moindre ont finalement scellé leur sort. Mais au-delà du score, l’OM a affiché une intensité et une audace qui laissent entrevoir une campagne européenne intéressante. Le Real, lui, n’a guère rassuré son public, confirmant que son costume de géant européen pèse lourdement cette saison.

Barcelone, sérieux et appliqué

Du côté de Newcastle, le FC Barcelone a fait parler son expérience. Les Catalans, parfois malmenés, ont fini par s’imposer (2-1) grâce à un doublé de Marcus Rashford. Sans étincelles, mais avec une maîtrise tranquille, ils ont rappelé qu’ils restent taillés pour les grands rendez-vous.

S’il fallait retenir une rencontre, c’est bien ce Juventus – Borussia Dortmund (4-4) complètement débridé. Huit buts inscrits en moins d’une mi-temps, une Juve revenue de nulle part grâce à Vlahovic et Kelly dans le temps additionnel… Turin a offert au public un scénario digne d’un film. Le genre de match qui fait toute la saveur de cette Ligue des champions revue et corrigée.

Un format qui change tout

Depuis un an, la Ligue des champions a abandonné ses poules traditionnelles pour une phase unique de ligue. Résultat : dès la première journée, des affiches dignes de phases finales, où chaque point compte pour décrocher une place dans le Top 8, synonyme de qualification directe. Ce nouveau format accroît la tension, abolit les matches sans enjeu et donne l’impression d’un marathon haletant où chaque soirée vaut le détour.

Mais cette première journée a aussi rappelé les limites d’un autre outil : la VAR. Entre penalties litigieux, actions coupées en plein élan et décisions incompréhensibles, l’assistance vidéo a encore frustré joueurs et spectateurs. Le cas de l’OM à Madrid en est l’illustration : domination, intensité, mais un match basculé par deux coups de sifflet après de longues minutes d’attente. Une fois de plus, la technologie, censée clarifier, semble surtout étouffer le rythme et l’émotion du jeu.

Le Bayern Munich a dominé Chelsea (3-1), Liverpool a fait plier l’Atlético Madrid (3-2) grâce à un but salvateur de Van Dijk, Manchester City s’est imposé contre Naples (2-0) avec un Haaland record (50 buts en C1 en 49 matchs). Arsenal, l’Inter Milan ou encore Francfort ont eux aussi assuré. Les cadors sont au rendez-vous, et les outsiders savent déjà qu’il faudra des exploits pour exister. On notera aussi les belles prestations de Bruges et de la Saint Gilloise, vainqueurs de Monaco, et du PSV. Il faudra surveiller ces clubs flamand pour l’un, Bruxellois pour l’autre, qui ont tendance à passer sous les radars.

Une C1 plus vivante que jamais

Avec 67 buts inscrits en trois jours, des surprises (la déroute de Monaco à Bruges, le succès inattendu de Qarabag à Lisbonne), des chocs intenses et des ambiances électriques, la Ligue des champions confirme son statut de compétition reine. Mais plus encore, ce nouveau format semble avoir relancé l’attrait : chaque journée ressemble à un multiplex de gala, chaque affiche compte, et chaque club doit être prêt dès septembre.

Mardi 16 septembre

PSV Eindhoven-Union Saint-Gilloise : 1-3

Athletic Bilbao-Arsenal : 0-2

Real Madrid-Marseille : 2-1

Juventus Turin-Borussia Dortmund : 4-4

Tottenham-Villarreal : 1-0

Benfica-Qarabag : 2-3

Mercredi 17 septembre

Slavia Prague-Bodo/Glimt : 2-2

Olympiakos-Paphos : 0-0

PSG-Atalanta Bergame : 4-0

Liverpool-Atlético Madrid : 3-2

Bayern Munich-Chelsea : 3-1

Ajax Amsterdam-Inter Milan : 0-2

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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