Treize élus d’Ille-et-Vilaine réclament l’interdiction d’un dîner patriotique célébrant la gastronomie française
Il fallait s’y attendre. À l’approche du banquet du Canon français, prévu le 8 novembre prochain au château de Blossac, à Goven, une partie de la gauche bretonne a de nouveau sorti les torches et les slogans. Treize élus d’Ille-et-Vilaine — parmi lesquels les députées LFI Marie Mesmeur et Mathilde Hignet, ou le sénateur écologiste Daniel Salmon — exigent ni plus ni moins que l’interdiction préfectorale d’un événement culinaire dont le tort suprême serait… de célébrer la France.
Quand la gauche veut choisir qui a le droit de dîner
Le prétexte officiel ? Le financement partiel du Canon français par Pierre-Édouard Stérin, entrepreneur à succès, fondateur de Smartbox, et coupable, aux yeux de ces élus, d’être « proche de l’extrême droite ». Voilà donc le nouveau crime dans la France de 2025 : aimer son pays, investir dans des initiatives locales, et refuser la soupe idéologique de l’écologisme militant.
Le Canon français, rappelons-le, se présente comme un banquet géant itinérant, organisé dans des lieux d’exception, avec pour ambition de mettre à l’honneur le terroir, le patrimoine et les producteurs français. Rien de subversif, sinon pour ceux qui voient dans toute expression de fierté nationale une menace à abattre.
À lire les déclarations des treize signataires, on croirait entendre une cellule militante plus qu’un groupe d’élus républicains :
« Cet événement est une tribune pour faire la promotion de l’idéologie d’extrême droite », affirment-ils.
En d’autres termes : une tablée, un menu, quelques chants et verres levés pour la France, et voilà la République en danger. La même gauche qui, au nom de la “tolérance”, défend les banquets communautaires, les subventions associatives islamo-gauchistes et les Pride sponsorisées par des multinationales, voudrait interdire un dîner où l’on parle du pays, de ses vins et de ses racines.
La morale de l’interdiction, arme du totalitarisme doux
Il n’y a plus besoin de goulags pour faire taire les voix dissidentes : il suffit d’une pétition, de quelques indignations sur X (ex-Twitter), de bons copains dans des journaux locaux, et d’un communiqué préfectoral. La gauche postmoderne, enfermée dans sa certitude morale, s’est érigée en gardienne du bien, décidant désormais qui a le droit de parler, de chanter, et même de dîner.
Ce réflexe pavlovien d’interdiction illustre le totalitarisme culturel rampant qui gangrène la vie publique : on ne débat plus, on censure. On ne convainc plus, on disqualifie.
Le “banquet de droite” devient suspect, tandis que les “repas solidaires” des officines militantes ou les “festivals inclusifs” financés par les contribuables trouvent grâce aux yeux des mêmes élus.
Un des responsables du Rassemblement national en Ille-et-Vilaine, Élouan Racineux, a parfaitement résumé le sentiment d’un grand nombre de Français : « Ces élus, enfermés dans leur militantisme, s’en prennent à un événement festif qui ne fait rien d’autre que célébrer la gastronomie française. Plutôt que de soutenir nos entrepreneurs et nos territoires, ils préfèrent censurer ce qui ne leur plaît pas. »
Car c’est bien cela, le fond du problème : le rejet viscéral de tout ce qui incarne le patrimoine. Le pays des terroirs, des producteurs, des artisans…Ce pays-là, la gauche urbaine et militante ne le comprend plus — ou ne veut plus le voir.
La gauche contre le peuple, encore et toujours
En s’attaquant à un banquet, ces élus confirment ce que beaucoup pressentaient : leur idéologie n’est plus qu’une machine à interdire.
Interdire les idées, interdire les livres, interdire les dîners.
Mais chaque interdiction, chaque injonction morale, chaque tentative de museler ceux qui aiment la France, renforce la fracture entre le peuple enraciné et les apôtres de la table vide.
À Goven, ce 8 novembre, ceux qui viendront au banquet du Canon français ne célébreront pas une “idéologie”, mais une identité, peut être parfois folklorique, hommage à sa culture, à ses produits, à son histoire. Et peut-être est-ce justement cela que la gauche ne supporte plus : un peuple qui se retrouve encore autour d’une table, libre de lever son verre, dans une soirée privée, à qui il l’entend.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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10 réponses à “Banquet du Canon français : la gauche bretonne, nouvelle inquisition du bien-pensant”
Par son attitude la gauche se discrédite plus qu’elle ne convainc.Mieux elle fait connaître un évènement et encourage à y participer. C’est ballot de sa part.
Vous semblez bien naïfs… Lever son verre, manger un pot au feu et chanter des chants patriotiques ne sont pas les seules raisons de ce dîner… Chaque repas où sont invités des citoyens révèlent des valeurs politiques. Et Sterin n’est pas un saint, même si vous voulez le faire passer pour un entrepreneur angélique. Au départ je m’en fichais de ce vendeur de smartbox, mais maintenant que je connais ses idéaux, cela m’a bien refroidi… Je ne veux pas de « sa » France pour mes enfants et petits-enfants.
Vous n’allez pas au fond du sujet, qui est : Il n’est pas (encore) interdit de faire un banquet entre personnes ayant des idées politiques qui ne plaisent pas à tous. Je ne serais pas choqué si le RN faisait un grand banquet par exemple, et il me semble qu’il y a eu dans le 22 un banquet organisé par des gens autour de Synthèse Nationale que la gauchiasse avait aussi voulu interdire.
Le fait qu’il y ait du porc et du pinard est insupportable pour eux…
Allez plus loin dans votre réflexion, quels sont les idéaux dont vous parlez?
Peut-être avez-vous raison, mais faut-il jeter au feu tout ce que touche M. Sterin sous prétexte que vous ne l’appréciez pas?
Vous faites ainsi le jeu de cette gauche imbecile.
Mr Maurice, n’a aucune valeur, il veut certainement un pays islamique, ce Mr s’en mordra les doigts, et je pense que ces enfants et petits enfants lui reprocheront un jour ou l’autre de son idéologie mercantile, mortifère. Ces gens comme lui n’aiment pas la France.
Ce sont les nouveaux idiots utiles ainsi que le disait Lénine.
Maurice, je suis curieuse de connaitre « votre » France. Un développement s’impose dans ces temps troublés , chacun a le droit de s’exprimer , encore faut il savoir de quoi on parle. Merci de me , de nous donner un descriptif de « votre » France en devenir.
@Maurice. Je ne connais pas Stérin mais on a quand même l’impression qu’on fait tout un cinéma avec cette histoire de croquemitaine.
« Il était censé ramasser les enfants qui étaient encore dehors après sept heures du soir ou qui ne dormaient pas. »
S’il y a tant de dangers, il faudrait d’abord s’attaquer à ceux qui sont bien réels en ce moment. Quand ces problèmes seront résolus on pourra s’amuser à faire peur aux petits enfants que nous sommes.
Le Maurice ce serait bien qu’il détaille un peu sa pensée. Facile de balancer des sentiments sans aucune base étayée…
Et pour la France que vous ne supportez pas Maurice vous êtes prêt à vous comporter comme les bolcheviks de Staline, les kmers rouges de Pol pot, les gardes rouges de Mao? Au choix. On n’a jamais fait le procès du communisme qui a fait 40 millions de morts en URSS et 60 millions en Chine.