Hausse des prix, fiscalité en augmentation, aides sociales instables : les Français naviguent dans un environnement budgétaire de plus en plus contraint.
Selon une enquête Yomoni réalisée en septembre 2025, près de huit foyers sur dix estiment que leurs finances ont récemment été affectées par l’augmentation des charges et des impôts (78 %) ou par la flambée du quotidien (73 %). L’instabilité des aides publiques (51 %) et la hausse des taux d’intérêt (44 %) ajoutent un climat anxiogène, où la crainte de perdre ses revenus concerne 39 % des répondants.
Face à cette pression, les ménages adoptent des réflexes défensifs : 32 % réduisent leurs dépenses courantes, 21 % renforcent leur épargne de précaution et 19 % reportent leurs projets d’achat ou d’investissement. Une prudence renforcée par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon : 56 % des Français anticipent désormais une dégradation de leur situation financière dans les trois prochains mois, contre seulement 12 % qui espèrent une amélioration.
Une défiance massive envers l’État
Le sondage révèle aussi une rupture nette entre les Français et leurs institutions. Seuls 27 % des foyers se sentent « un peu » protégés financièrement par les décisions publiques, quand 68 % affirment l’inverse. La confiance s’est déplacée : les Français se tournent davantage vers des gestionnaires indépendants (19 %), des plateformes en ligne (18 %) ou eux-mêmes (17 %) plutôt que vers leurs banques (11 %). Le gouvernement ne recueille la confiance que de 5 % des sondés.
Cette défiance alimente un désir de réappropriation. Plus des trois quarts des Français veulent reprendre la main sur la gestion de leurs finances. Déjà 39 % ont modifié leur manière d’épargner ou d’investir, souvent à l’aveugle : 7 % avouent l’avoir fait sans être sûrs de la pertinence de leurs choix. Le besoin de repères est criant : 31 % privilégieraient des contenus d’autoformation (vidéos, articles, podcasts), bien avant les conseillers bancaires traditionnels (13 %).
Pour les six prochains mois, les priorités déclarées sont claires : réduire les dépenses (19 %), reporter les projets (18 %), épargner davantage (17 %) et se former (15 %). Seule une minorité compte transférer son épargne vers des solutions plus sécurisées (5 %) ou consulter un professionnel (7 %).
Au fond, ce sondage illustre un paradoxe : alors que les décisions publiques pèsent lourdement sur les budgets, elles n’apparaissent plus comme des protections. Les Français se sentent livrés à eux-mêmes, contraints de bricoler leurs propres solutions pour tenir. Une fracture qui traduit non seulement une crise économique, mais aussi une crise de confiance politique profonde.
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[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
3 réponses à “Climat économique : les Français se sentent abandonnés face à leur argent”
Il y a de quoi, je pense que chaque Français doit garder un peu de liquide, il y a un risque de blocage de l’argent au lieu de tout mettre sur les livrets ! l’Europe avance vite sur le crédit social informez vous !
Le bon sens – ouvrir un compte dans la zone SEPA en evitant le pays avec les plus hauts deficits. Le liquide de toute facon est imprime par la BCE a Frankfurt.
Demat ma doué si on m’avait dit que notre pauvre France allait si mal aujourd’hui ( voir la dernière vidéo de Marc TOUATI sur YouTube ou sur son site marc.touati.com), j’aurais voté autrement mais nous avons été trompés par cette caste maléfique. Alors informons nous, allons voir des conseillers bancaires compétents, faisons des réserves alimentaires, payons presque tout en espèces, mettons ce que nous pouvons de côté sur livret A ou autres. La France éternelle en a vu d’autres. Courage les amis ça va s’arranger mais avec qui ? De Villiers ? Bardella ? Etc votons pour le mieux si on nous le permet mais avant tout exigeons la démission du pensionnaire de l’Elysee par tout moyen ( pétition, manifestations le 11 octobre avec les Patriotes dans le calme…). L’espoir fait vivre ; kenavo.