Le biologiste britannique Richard Dawkins, figure mondialement connue pour ses travaux de vulgarisation scientifique et pour ses positions athées, vient de publier The War on Science. Dans cet ouvrage, il s’alarme de la progression du postmodernisme et de l’idéologie transgenre, qu’il accuse de miner la vérité scientifique et de menacer la liberté académique.
Un rejet clair de l’idéologie transgenre
Interrogé par le Daily Telegraph, Dawkins a déclaré sans détour : « les femmes trans sont des hommes ». Pour lui, le slogan militant « trans women are women » est non seulement « scientifiquement faux », mais il empiète aussi sur les droits des femmes, notamment en ouvrant la porte à l’accès des hommes biologiques aux compétitions sportives féminines, aux vestiaires ou aux prisons réservées aux femmes.
L’évolutionniste rappelle un principe biologique fondamental : la distinction entre mâle et femelle repose sur la différence de taille des gamètes (anisogamie). « Penser que le sexe est un spectre est une négation de la réalité génétique », insiste-t-il.
Dawkins dénonce une dérive postmoderne qui réduit la science à une « construction sociale » et place les « sentiments personnels » au-dessus des faits. « La politique et les ressentis ne changent pas la réalité », martèle-t-il. Il affirme que cette idéologie a gagné une partie du monde académique et de l’édition, où des éditeurs lui auraient confié être soumis aux pressions de jeunes collaborateurs réclamant la censure d’auteurs critiques du dogme transgenre.
Des militants « d’une brutalité étonnante »
L’auteur de The Selfish Gene (1976) déplore l’agressivité du lobby trans, qu’il décrit comme « très dogmatique et hargneux ». Il cite le cas de la philosophe Kathleen Stock, contrainte de quitter l’Université de Sussex en 2021 après des pressions militantes, ou encore les menaces physiques adressées à des écrivaines comme J.K. Rowling. « Ce sont toujours les femmes qui paient le prix », regrette-t-il.
Les propos de Dawkins s’inscrivent dans un contexte de recul de l’idéologie trans au Royaume-Uni. En avril 2025, la Cour suprême britannique a rappelé que le sexe est binaire, une personne étant soit un homme, soit une femme. Le même arrêt a précisé que les espaces réservés aux femmes (hôpitaux, commerces, lieux publics) ne peuvent être ouverts à des hommes biologiques, même détenteurs d’un certificat de transition.
Ce jugement faisait suite au rapport de la pédiatre Hilary Cass, qui avait dénoncé les fondements fragiles des « soins affirmatifs de genre » pour les mineurs, notamment l’usage des bloqueurs de puberté.
Dawkins n’est pas seul. Son livre, édité par le physicien Lawrence Krauss, rassemble plusieurs voix (Steven Pinker, Alice Sullivan, Alan Sokal…) qui s’inquiètent du poids croissant des bureaucraties de « diversité, équité et inclusion » dans les universités occidentales. Celles-ci, écrivent-ils, « menacent la liberté académique, l’enquête scientifique et la notion même de mérite ».
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
3 réponses à “Richard Dawkins : « les femmes trans sont des hommes ». Le scientifique dénonce une attaque contre la vérité scientifique”
Chacun peut se travestir comme il le veut sans troubler l’ordre public. Le mot « travesti » est plus clair que le fumeux « trans ». Un homme trans est évidemment un homme qui souhaite adopter une apparence féminine, ce qui ne gène personne sauf s’il veut que l’humanité toute entière s’occupe de ses particularités.
Mais oui et moi je suis un con de cochon, mais devant tant de conneries, certainement un Âne !!
Les changements d’apparence n’ont pas d’impacte sur la réalité biologique d’un individu… cette situation de « transitude » est la pure folie d’une société décadente.