Peine de mort : quand les bons chrétiens jouent aux vierges effarouchées

Il y a dans le catholicisme moderne une étrange manie : celle de battre sa coulpe pour des fautes qu’il n’a pas commises, tout en bénissant les crimes qu’il devrait condamner. Le siècle nous a donné des “chrétiens compatissants”, émus par le sort des assassins, mais muets sur celui des enfants égorgés. On appelle cela la vertu inversée, ou, pour parler clairement, la lâcheté morale sous hostie.

On nous répète que “le chrétien ne peut pas être favorable à la peine de mort”. Ah bon ? Pourtant, le même chrétien applaudit quand l’État liquide les innocents dans le ventre de leur mère. C’est, paraît-il, une question de progrès. Ce renversement du Bien et du Mal mériterait un exorcisme public, mais il se contente aujourd’hui de panels sur France Culture.

La justice selon les évêques à col roulé

Les cléricaux à guitarre nous expliquent doctement que “Dieu est amour” — phrase devenue un joker pour justifier tout et n’importe quoi, jusqu’au viol des mots. Oui, Dieu est amour, mais un amour juste, pas un câlin collectif. L’Ancien comme le Nouveau Testament le disent sans trembler : “Celui qui verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé.” (Genèse 9,6).

Et saint Paul, cet affreux patriarche misogyne qu’aucune conférence épiscopale n’a encore annulé, ajoute : “Ce n’est pas en vain que le magistrat porte l’épée.” (Romains 13,4).

Autrement dit : l’État chrétien a non seulement le droit, mais parfois le devoir de punir jusqu’à la mort. La charité n’est pas la mollesse, et la miséricorde n’abolit pas la justice.

La peine capitale : châtiment ou thérapie spirituelle ?

On l’oublie, mais Thomas d’Aquin – pas vraiment un militant RN – considérait que la mise à mort du criminel, si elle était juste, relevait d’un acte de charité. Oui, de charité !
Car elle offrait au condamné une dernière chance : celle de se repentir avant de comparaître devant un autre Juge, infiniment moins conciliant que les magistrats du Syndicat.

La mort comme porte de la conversion, voilà une idée que nos sociétés anesthésiées refusent d’entendre. Nous préférons enfermer le criminel à vie, le laisser moisir dans la promiscuité et la pornographie télévisée, et baptiser cela “dignité humaine”.

La prison moderne n’est plus un lieu d’expiation, mais une fabrique de monstres recyclés. On y enferme, on n’y purifie plus.

Le christianisme inverti : tendre la joue, même au bourreau

Depuis un demi-siècle, une partie de l’Église a troqué la croix pour le logo de l’ONU. Elle préfère “dialoguer” avec le mal plutôt que le combattre.
Les mêmes prélats qui pleurnichent sur la peine capitale ferment les yeux sur les avortoirs où s’égoutte le sang des innocents.
Ils parlent de “respect de la vie” tout en communiant avec les promoteurs de l’euthanasie.

Mais qu’un peuple exaspéré réclame la justice pour une enfant violée et assassinée, et voilà que nos théologiens de plateau redécouvrent le pacifisme évangélique !

Le Christ a pardonné au bon larron, oui, mais il n’a pas contesté la justice de sa peine.

“Pour nous, c’est juste”, dit le bandit repentant. Et Jésus ne le contredit pas. On est loin du sermon de Mgr Paglia vantant les vertus de la réinsertion des pédophiles repentis.

La modernité ne pardonne rien, sauf aux coupables

La vraie contradiction, elle est là : nos sociétés refusent la peine de mort pour les assassins, mais la pratiquent pour les enfants à naître. Elles condamnent la justice divine et applaudissent le meurtre légal.
Elles veulent sauver les criminels, et elles crucifient les innocents.

C’est le monde à l’envers — celui que Benoît XVI appelait “la dictature du relativisme”.

On n’exécute plus les criminels, mais on exécute les consciences. Et, ironie suprême, ceux qui s’indignent de la peine capitale ne trouvent rien à redire à la mise à mort lente d’une nation entière par immigration, dissolution morale et euthanasie culturelle.

Pour une justice catholique, pas cathodique

La vraie charité n’est pas dans l’absolution molle, mais dans la réparation.

Et la peine capitale, dans certains cas, n’est pas vengeance, mais réaffirmation du sacré de la vie : la vie qu’un assassin a souillée en versant le sang d’un innocent.

La civilisation chrétienne s’est bâtie sur cette idée simple : le crime doit être puni, la faute réparée, la justice servie. Aujourd’hui, elle se dissout dans le verbiage humaniste de ceux qui confondent le pardon et la faiblesse.

Il vaut mieux effrayer les coupables que rassurer les lâches. La civilisation ne meurt jamais d’un excès de justice — seulement d’un excès de renoncements.

Gwendal Soubiron.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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7 réponses à “Peine de mort : quand les bons chrétiens jouent aux vierges effarouchées”

  1. guillemot dit :

    Il semble , que de nos jours, le Vatican et donc par suite , les Evèques proposent des préceptes de vie non pas puisés dans les Evangiles et la Bible mais plutôt dans les Loges Maçonniques.

  2. Durandal dit :

    Bonjour,

    Les catholiques sont les seuls à se battre contre l’euthanasie et l’infanticide par avortement sur le terrain. Je dis bien aucune, oui, aucune association autre que catholique ne le fait. Seuls les catholiques investissent par conviction les soins palliatifs et font tourner la machine, contre tous. Seuls eux défendent le soin des personnes quand tous les autres finissent par se ranger aux vues de la société. Nous sommes très beaux. Cet article est injuste. Conversion, conversion !

    Apostoliquement vôtre.

    M.D

  3. Luc dit :

    Je souscris complètement ! On pourrait rajouter le sentimentalisme pour les animaux alors que dans le même temps, on égorge pour la pratique halal, et qu’on tue plus de 200000 humains chaque année, et rien qu’en France.

  4. Michel dit :

    La condamnation à mort selon certains, c’est renoyer le prévenu devant le Seigneur pour être jugé par lui.
    Mais la justice humaine est plus que faillible. Elle tient à peu de choses: une intime conviction majoritaire sans aucune explication. Certes désormais le Président doit rédiger ensuite une décision motivée. Mais que sait-il au juste des bases de décision de chacun des jurés? Juriste professionnel, sa rédaction tend à éviter les cassations possibles.

  5. Pierre dit :

    Sont-ils donc catholiques ceux qui rejettent une partie de la révélation? On peut en douter… il se croient catholiques car les traîtres qui devraient les guider vers le salut les enferment dans l’idéologie (choisissez laquelle selon l’évêque).

    Il n’en reste pas moins que certains évêques comme Mgr Joseph Strikland ou Mgr Carlo Maria Viganò se rebellent contre cette trahison.

    Quant à ce que dit Michel, c’est avec raison. Le problème est que ce qui sert de justice c’est à dire « l’autorité judiciaire, l’institution comprenant l’ensemble des tribunaux, des magistrats et des officiers, qui est chargée d’administrer la justice » n’exerce pas son « pouvoir de faire droit à chacun, de récompenser et de punir » pour « reconnaître le bon droit de quelqu’un, de lui accorder ce qu’il est juste qu’il obtienne » mais pour conforter l’idéologie dominante. Pire encore, le principe des cours d’assise qui fait reposer sur les épaules de quidams tirés au sort la charge de juger de la culpabilité devant la loi, loi au combien changeante, est un principe de tortionnaires: ce principe dit ‘Ô peuple otage de mes iniquités, tu es coupable des maux que je te fais subir’.

    En toute et véritable justice, le représentant du maître des lois, celui qui exerce la justice en son nom, est responsable et doit être responsable personnellement des décisions de justice, y compris de la peine de mort.

    En guise de conclusion, voici l’épilogue du code d’Hammourabi « Pour que le fort n’opprime pas le faible, pour faire justice à l’orphelin et à la veuve, …/…, pour porter les jugements concernant le pays, pour prendre les décisions concernant le pays, pour faire justice à l’opprimé, j’ai écrit mes paroles précieuses … » (1750 avant JC)

  6. Mémé dit: dit :

    Pour répondre à Durandal : il faut moduler, ne pas faire de généralités , mais il est vrai qu ‘ il devrait y avoir unanimité de pensée à ce sujet chez les chrétiens , spécialement dans l ‘ Episcopat
    et le presbytérat . Le nombre d ‘ avortements actuel devrait faire réagir …………..

  7. LJJ dit :

    Il y a urgence à établir la PEINE DE MORT !!!! Et merde à badinter ennemi des FRANCAIS ….
    Tout OQTF encore sur le sol FRANCAIS doit être raccourci !!!
    Cela devrait provoquer un envol des criminels vers l’Afrique ….

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