Les problèmes urinaires figurent parmi les affections les plus courantes chez le chat. Qu’il soit mâle ou femelle, jeune ou âgé, aucun félin n’y échappe totalement. Cependant, les mâles sont plus souvent touchés par les complications graves, leur urètre étant plus long et plus étroit, ce qui favorise les blocages dus à des cristaux ou des calculs.
Une hydratation essentielle pour prévenir les troubles
Le chat, par nature, produit une urine très concentrée. Ce mécanisme hérité de ses ancêtres désertiques lui permet de limiter les pertes d’eau, mais augmente aussi le risque de formation de cristaux urinaires.
L’une des clés de la prévention est donc simple : assurer une hydratation optimale.
Pour cela :
- L’eau doit être fraîche et renouvelée chaque jour.
- Il est recommandé d’installer plusieurs bols d’eau dans différents coins de la maison, loin de la gamelle de nourriture, pour éviter toute contamination.
- Les chats apprécient souvent les grands récipients ou encore les fontaines, qui stimulent leur envie de boire.
- Une alimentation riche en nourriture humide (pâtées, rations ménagères) permet également d’augmenter la quantité d’eau absorbée quotidiennement.
L’infection urinaire : un risque accru chez les chats âgés
Les infections urinaires apparaissent le plus souvent chez les chats plus âgés ou souffrant de pathologies chroniques (diabète, insuffisance rénale, hyperthyroïdie).
Ces maladies entraînent une dilution excessive de l’urine, terrain favorable à la prolifération bactérienne.
Le traitement repose sur une antibiothérapie de longue durée, pouvant s’étendre jusqu’à six semaines.
Un suivi vétérinaire avec analyses d’urine et échographies est indispensable.
Sans soin approprié, l’infection peut remonter jusqu’aux reins, provoquant une pyélonéphrite, souvent grave.
Cystite idiopathique féline : le rôle du stress
Un autre trouble fréquent est la cystite idiopathique féline (CIF).
Cette inflammation de la vessie n’a pas toujours de cause infectieuse : elle peut être liée au stress ou à des changements d’environnement (nouvel animal, déménagement, solitude, etc.).
Les signes typiques sont :
- des mictions très fréquentes, en petites quantités ;
- parfois des traces de sang dans l’urine ;
- des plaintes ou cris au moment d’uriner ;
- des besoins faits hors de la litière.
Le traitement dépend de la cause identifiée. Il peut combiner :
- anti-inflammatoires et compléments protecteurs de la paroi vésicale ;
- phéromones apaisantes ou, dans les cas sévères, traitements antidépresseurs vétérinaires ;
- une amélioration de l’hydratation et du confort environnemental.
Le syndrome urologique félin : quand l’urine ne s’évacue plus
Le syndrome urologique félin (SUF), aussi appelé syndrome du bas appareil urinaire félin, regroupe l’ensemble de ces troubles.
Dans les cas les plus graves, l’urine ne parvient plus à s’écouler à cause d’un bouchon formé par des cristaux, des cellules ou des protéines.
Ce blocage est une urgence vitale : un chat incapable d’uriner doit être emmené chez le vétérinaire immédiatement.
Les symptômes d’alerte sont clairs :
- agitation, mal-être ou agressivité inhabituelle ;
- efforts répétés dans la litière sans résultat ;
- miaulements plaintifs ;
- léchage excessif des parties génitales.
Si le blocage dure trop longtemps, le taux de potassium dans le sang augmente dangereusement, provoquant des troubles cardiaques potentiellement mortels.
Au-delà de 48 heures sans uriner, le pronostic vital devient très sombre.
Chez certains chats, notamment mâles castrés et en surpoids vivant exclusivement en intérieur, ces épisodes peuvent se répéter régulièrement.
Les traitements vétérinaires sont parfois complexes, et la chirurgie (pénectomie, c’est-à-dire ablation du pénis) peut s’imposer comme ultime recours.
Cette opération, qui permet de créer un canal urinaire plus large, offre souvent une bonne qualité de vie à long terme, à condition de rester attentif aux infections secondaires.
Prévenir plutôt que guérir
En définitive, la meilleure arme contre les troubles urinaires félins reste la prévention :
- une alimentation équilibrée, adaptée et riche en eau ;
- un accès permanent à l’eau propre ;
- un suivi vétérinaire régulier, surtout pour les chats âgés ou stérilisés ;
- un environnement apaisé, sans stress ni changements brutaux.
Les infections urinaires ne sont pas anodines : elles peuvent évoluer rapidement vers des complications graves.
Observer son chat, comprendre ses comportements inhabituels et agir vite en cas de doute, c’est lui offrir la meilleure chance de rester en bonne santé.
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Une réponse à “Les maladies du système urinaire chez le chat”
Je me suis laissé dire que pour facilité leur diurèse un bon Quincy ou un Chablis étaient conseillés. Si le chat est breton peut-être préférera-t-il un Muscadet sur lie, ce que Youen Drezen appelait « ur muskadousik benniget »! Evit lakaat an tamm choten da vont en traoñ.