Le Canon Français triomphe à Goven (35) : la gauche bretonne aura offert à l’événement la meilleure publicité possible

Malgré les appels à la censure et les pétitions indignées, les banquets du Canon Français ont rassemblé des centaines de convives dans une ambiance festive et apolitique — au grand dam des militants d’extrême gauche.

On les disait « infréquentables », « d’extrême droite », voire « dangereux pour la démocratie ». On les voulait interdits. Finalement, les banquets du Canon Français, organisés du 7 au 9 novembre au château de Blossac à Goven (Ille-et-Vilaine), ont bien eu lieu. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont fait salle comble : près de 2 000 participants se sont succédé tout au long du week-end, dans une ambiance conviviale, festive et bon enfant.

Malgré les pétitions, les communiqués de maires et les cris d’orfraie de l’extrême gauche, le bon sens populaire a triomphé du sectarisme militant. Et, ironie du sort, les tentatives de censure ont offert au Canon Français une publicité inespérée, propulsant l’événement bien au-delà du cercle habituel de ses habitués.

Une polémique montée de toutes pièces

Tout avait commencé par une pétition anonyme, relayée par plusieurs élus de gauche d’Ille-et-Vilaine, réclamant l’interdiction pure et simple du banquet, accusé — sans preuve — d’être « une tribune d’extrême droite ».
Sous la pression, le Château des Pères à Piré-Chancé, premier lieu choisi, avait renoncé à accueillir la manifestation, évoquant des menaces reçues par ses employés. Les organisateurs se sont alors repliés sur le château de Blossac, à Goven.

Là encore, treize élus locaux (dont des députés socialistes et écologistes) ont adressé une lettre au préfet pour demander l’interdiction de l’événement. En vain : le bon sens administratif a prévalu, et le banquet a eu lieu, sans incident, sans débordement, sans politique.

Sous un grand chapiteau dressé dans le parc, 800 convives par soir se sont retrouvés autour d’un repas copieux et festif : charcuterie, cochon rôti, vin rouge, chansons françaises et musique bretonne.
Loin des fantasmes médiatiques, aucun discours, aucune revendication, aucun drapeau partisan. Seulement des rires, des chants et le plaisir simple d’être ensemble.

« On est là pour s’amuser, pas pour débattre », expliquait un participant venu du Morbihan.
« Il y a un fossé entre ce que racontent les médias et ce que l’on vit ici », ajoutait un autre. Beaucoup ont d’ailleurs souligné l’absurdité d’une polémique déconnectée du réel : un repas populaire et festif transformé, par quelques militants, en menace pour la République.

Même la presse locale, après avoir largement contribué à entretenir la fausse polémique, a dû se rendre à l’évidence : rien de politique, rien d’extrémiste, simplement une « soirée franchouillarde » où la convivialité l’a emporté sur les caricatures.

Quand la gauche offre la meilleure publicité

Car, paradoxalement, ce sont bien les élus et militants de gauche qui auront fait la promotion la plus efficace du Canon Français.
À force de crier au « danger fasciste », ils auront attisé la curiosité d’un public bien plus large, venu de toute la Bretagne et même des régions voisines pour découvrir par lui-même.
Les places se sont arrachées, les vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, et le Canon Français sort renforcé de cette polémique, plus visible et plus populaire que jamais.

Seul petit bémol relevé par certains observateurs bretons : le côté très “franchouillard” ou folkorique, et moins breton, de la soirée, au cœur même de la Bretagne.

Certes, la présence de musique bretonne et du Gwenn ha Du sur scène rappelait que l’événement se tenait sur une terre d’identité et de culture. Mais le ton général — bérets, marinières, Marseillaise reprise en chœur — sonnait parfois un peu parisien pour un public attaché à son ancrage régional.

Un décalage plus symbolique que grave, mais que beaucoup ont remarqué : la Bretagne n’est pas un simple décor folklorique de la France éternelle, elle est une nation culturelle vivante, avec sa langue et son âme.

Malgré la tempête politico-médiatique, le Canon Français a remporté son pari : rassembler, faire la fête et rappeler que l’amour du terroir n’est pas un crime.
En voulant interdire, la gauche bretonne a surtout montré son intolérance et son mépris des gens ordinaires.
Et à la fin, comme souvent, les cris des militants se sont perdus dans le bruit des chants et des verres qui s’entrechoquent.

Une belle leçon de liberté, et un beau pied de nez à ceux qui confondent culture populaire et meeting politique.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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