Il y a deux types d’hommes. Ceux qui tiennent, et ceux qui plient. Ceux qui disent non, et ceux qui s’excusent d’exister.
Ceux qui résistent au vent, et ceux qui se couchent en espérant qu’il s’arrête. C’est aussi vieux que le monde, aussi biologique que la faim. Les sociétés humaines — comme les meutes animales — se structurent autour de la force. Ceux qui osent, ceux qui se tiennent debout attirent le respect, la fidélité, la solidarité. Ceux qui tremblent, qui reculent, qui s’excusent, finissent seuls, méprisés, oubliés.
Et notre époque, à ce titre, est un gigantesque révélateur.
Les antifas, les petits commissaires politiques de la gauche militante, ont beau jouer les juges et les bourreaux, ils n’ont de pouvoir que sur ceux qui acceptent de se soumettre.
Or, ces derniers mois, la Bretagne et l’Anjou ont offert un laboratoire grandeur nature de cette mécanique.
Le Canon Français : la force tranquille du refus
On les a insultés, menacés, diffamés. Treize élus de gauche ont réclamé leur interdiction, des médias locaux ont tenté de les salir, et des militants se sont déchaînés.
Résultat ? Trois banquets pleins à craquer. Deux mille convives. Aucun incident. Une réussite éclatante.
Pourquoi ? Parce qu’ils ont dit non. Parce qu’ils n’ont pas cherché à se justifier, ni à se plaindre, ni à “faire profil bas”. Ils ont tenu, calmement, fermement.
Et face à cette verticalité, la gauche militante s’est ridiculisée.
Le Canon Français a triomphé, non pas malgré l’hostilité médiatique, mais grâce à sa résistance sereine, souriante mais déterminée. Comme toujours, la force attire la force. Autour d’eux, une solidarité populaire s’est cristallisée. Des milliers de Bretons — pas politisés, pas forcément “de droite” — se sont dit : “Eux, au moins, ne se couchent pas.”
C’est anthropologique : l’homme suit celui qui tient bon.
La femme admire celui qui se dresse. Le peuple s’agrège autour de celui qui assume sa verticalité. La fermeté crée le rayonnement.
Jean-Eudes Gannat : la dignité du debout
Même schéma.
Un jeune homme arrêté pour une simple vidéo descriptive de l’immigration, mis en garde à vue, interdit de réseaux sociaux — et pourtant, debout.
Pas une larme, pas un reniement, pas un mot d’excuse. Résultat : un torrent de solidarité nationale.
Parce que la force appelle la loyauté. Parce que la dignité engendre l’admiration.
L’homme qui reste debout dans la tempête devient un repère. Il rassure, il inspire, il fédère.
Et cette attitude, plus que les discours, plus que les programmes, constitue le socle d’une reconquête civilisationnelle. Les peuples suivent les forts — toujours.
Le Jarl : quand la soumission détruit tout
Et puis, à l’inverse, il y a l’affaire du 1988 Live Club de Rennes et de son leader charismatique, le Jarl. Pas l’homme — Yovan Delourme — mais le symbole de ce qu’on fait subir à ceux qui plient.
Le Jarl, figure charismatique et respectée du 1988 Live Club de Rennes, avait fait de ce lieu un espace sûr, vivant, fréquenté, où l’ordre régnait sans violence inutile dans ce qu’il nommait sa forteresse. Jusqu’au soir où, pour protéger ses clients, son équipe a dû déloger une fête illégale organisée par des militants d’extrême gauche. En retour, une cabale s’est abattue : campagnes, menaces, lettres d’élus insoumis, pressions de la préfecture.
Et là, la direction du 1988 a cédé. Elle a licencié son propre pilier, sacrifié son protecteur, dans l’espoir d’un retour au calme. “Nous respectons désormais des valeurs de bienveillance et de neutralité politique”, écrivit la direction sans que jamais aucune neutralité politique n’ait été enfreinte par le Jarl et son équipe, qui avait fait de cet établissement un haut lieu de la nuit rennaise, et surtout, le lieu public le plus sûr d’une ville en pleine déliquescence.
Mais la paix n’est jamais le fruit de la soumission.
Quelques mois plus tard, le club se vide, les bagarres se multiplient, les salariés partent, les riverains se plaignent, le modèle économique tient de moins en moins. Ce lieu, jadis symbole de sécurité et de vie nocturne maîtrisée, est devenu un cloaque. La peur des antifas, de l’extrême gauche, du préfet et la lâcheté du management ont tué ce que la force d’un seul homme protégeait.
Voilà comment meurent les lieux puis les peuples puis les civilisations : par lâcheté, par capitulation administrative, par renoncement à se comporter en Hommes debout.
La droite plaintive, miroir des sociétés faibles
Ce qui vaut pour un bar, un banquet ou un militant vaut pour un peuple.
Depuis des décennies, la droite française se comporte comme un élève puni : elle s’excuse, elle jure qu’elle n’est “pas extrême”, elle implore le pardon d’un pouvoir qui la méprise. Elle vit dans la justification perpétuelle. Elle adore se victimiser et se filmer en train de se faire agresser, harceler, insulter, donnant parfois l’impression d’apprécier une forme de masochisme malsain.
Mais dans la jungle du réel, celui qui se justifie ou qui s’excuse face à des hyènes est déjà mort.
Les antifas, les réseaux de gauche, parlementaires comme associatifs, le savent : il suffit d’un mot, d’une étiquette, pour faire reculer des pans entiers de la société. Et plus on recule, plus l’ennemi avance. La stratégie de la gauche radicale est simple : isoler, salir, diaboliser, tuer. Mais cela ne marche que sur ceux qui croient encore devoir être “acceptés”.
Car dans ce pays, il suffit d’un rien pour devenir l’extrémiste de l’autre.
Aujourd’hui c’est le Canon Français, Jean-Eudes Gannat, les courageuses jeunes femmes de Némésis. Hier c’était Le Jarl. Demain ce sera n’importe qui — vous, moi, le voisin, le boulanger, le parent d’élève. Il suffit d’une opinion de travers, d’une blague, d’une chanson, d’un drapeau.
Le respect ne se réclame pas, il s’impose
Les antifas ne sont forts que de la faiblesse des autres. Ils prospèrent sur le renoncement, sur la peur, sur la solitude.
Mais la peur change de camp quand un homme, une équipe, une communauté se dresse et dit : “Non. Pas ici.”
C’est un réflexe vital, vieux comme l’humanité. L’homme libre doit redevenir un animal politique et protecteur, pas un consommateur apeuré.
Il doit redevenir meute. Parce qu’un fauve isolé se fait abattre, mais une meute unie devient invincible.
Ce n’est pas une question de morale, mais de survie. C’est anthropologique. Les sociétés qui refusent la confrontation meurent. Celles qui l’assument renaissent.
Relever la tête, ou disparaître
Le choix est simple.
Entre la soumission molle et la résistance debout, il n’y a pas de troisième voie. Le Canon Français a montré la route. Jean-Eudes Gannat l’a incarnée. Le patron du Jarl, malgré lui, a montré ce qu’il ne faut plus faire : baisser la tête, espérer le pardon, croire qu’en “dialoguant”, on sera épargné.
Il faut rompre avec la posture du martyre. Cesser de tendre l’autre joue.
Redevenir ce que l’Europe a toujours été : un continent de bâtisseurs, de guerriers, de poètes libres, pas d’esclaves civiques.
Car au fond, il n’y a qu’une vérité, nue, brutale, magnifique : Les forts prospèrent, les faibles s’éteignent. Et l’avenir appartient à ceux qui sortent les crocs, et ne baissent plus la tête ni les yeux.
YV
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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