Dans une société britannique en proie à l’insécurité, aux crimes à l’arme blanche, aux vols de masse et à des tensions communautaires croissantes, la police semble avoir trouvé sa priorité : surveiller et interpeller les prêcheurs chrétiens dans la rue.
C’est un fait devenu récurrent outre-Manche : des citoyens, souvent engagés dans une démarche spirituelle ou militante chrétienne, se retrouvent arrêtés, menottés, voire poursuivis devant les tribunaux pour avoir exprimé publiquement leur foi ou leurs convictions morales. Leur tort ? Avoir choqué, froissé ou simplement dérangé l’humeur de certains passants. Parfois musulmans, parfois LGBT, mais toujours considérés par les forces de l’ordre comme appartenant à des minorités “vulnérables” à protéger.
Dernier exemple en date : un pasteur évangélique jugé pour avoir prononcé, en pleine rue, une prière invoquant la paix entre Juifs et Palestiniens. Ce simple appel à la prière s’est soldé par un procès de six jours, des milliers de livres dépensés par la justice, et une relaxe unanime du jury. Pour cet homme, ce n’était pourtant qu’un épisode de plus dans une longue série de confrontations avec la police. Son cas illustre un basculement profond dans la manière dont la liberté d’expression est désormais encadrée — ou plutôt muselée — au Royaume-Uni.
Les anecdotes s’accumulent : un prêcheur menotté pour avoir répondu à une question sur la morale chrétienne face à un musulman, un autre condamné puis relaxé pour avoir mal genré un passant trans, une chrétienne arrêtée pour avoir dénoncé le mal sous une forme biblique… Et dans plusieurs de ces affaires, c’est non pas l’auteur des violences physiques (lorsqu’il y en a) qui est interpellé, mais bien celui ou celle qui prêche une foi chrétienne traditionnelle dans l’espace public.
Plusieurs de ces victimes ont fini par obtenir des indemnités. Mais aucune de ces décisions tardives ne semble enrayer la mécanique absurde d’un appareil policier de plus en plus influencé par l’idéologie du “ressenti offensé”. Le “trouble à l’ordre public” devient une notion à géométrie variable, où l’on ne mesure plus les actes mais les émotions qu’ils suscitent — ou que certains prétendent qu’ils suscitent.
On pourrait croire à une mauvaise interprétation de la loi. Mais la récurrence des affaires laisse penser à une tendance bien plus profonde. L’ordre public n’est plus défini par une neutralité juridique, mais par une hiérarchie des sensibilités où le chrétien blanc, hétérosexuel et conservateur se retrouve systématiquement en bas de l’échelle des priorités. Et où il est plus commode, pour maintenir la “paix sociale”, d’arrêter un individu seul, que de risquer de froisser un groupe organisé, revendicatif ou potentiellement violent.
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