Un tournant majeur s’opère dans la politique de sécurité occidentale. Le 12 décembre, le département d’État américain a annoncé la mise en place d’une récompense pouvant atteindre 10 millions de dollars pour toute information permettant de démanteler les circuits financiers de quatre organisations européennes désormais classées par Washington comme organisations terroristes étrangères.
Cette décision, officialisée par un communiqué diffusé en anglais et en hongrois par l’ambassade des États-Unis à Budapest, marque une évolution significative dans l’approche américaine des violences idéologiques en Europe, en particulier celles liées à l’ultra-gauche radicale.
Budapest, symbole d’un changement de doctrine
La publication de cette annonce n’est pas anodine. Le même jour, Thomas G. DiNanno, sous-secrétaire d’État américain chargé du contrôle des armements et de la sécurité internationale, effectuait sa première visite officielle à l’étranger depuis sa prise de fonctions en octobre. La Hongrie, déjà engagée depuis plusieurs années dans une politique sécuritaire ferme, apparaît désormais comme un partenaire stratégique privilégié pour Washington.
Parmi les groupes visés figure Antifa Ost, également connu sous le nom de Hammerbande, organisation extrémiste active en Allemagne et en Europe centrale. Ce groupe s’était illustré en 2023 à Budapest par une série d’agressions violentes en plein jour contre des passants, sélectionnés en raison de leur apparence jugée « suspecte ». Plusieurs victimes avaient été grièvement blessées, dont un agent de sécurité de 61 ans, laissé avec des séquelles irréversibles.
Antifa, une menace désormais traitée comme terroriste
Pour les autorités américaines, il ne s’agit plus de simples débordements militants. Lors d’un forum de coopération sécuritaire américano-hongrois organisé à l’Académie internationale de police de Budapest, les responsables américains ont clairement affirmé que les groupes se réclamant de l’antifascisme violent constituent une menace directe pour les sociétés occidentales.
Selon Thomas G. DiNanno, ces mouvements exploitent les libertés démocratiques pour justifier des actes de violence organisée, structurée et idéologiquement assumée. Il a souligné que ces réseaux ne se limitent pas aux exécutants de terrain, mais reposent sur des soutiens logistiques, financiers et idéologiques, que Washington entend désormais cibler sans distinction.
Les échanges entre les autorités américaines et hongroises ont notamment porté sur les images de vidéosurveillance des attaques de 2023, jugées particulièrement inquiétantes par la délégation américaine. Pour Washington, il s’agit d’empêcher une diffusion transnationale de ce type de violence, avant qu’elle ne s’enracine durablement dans plusieurs pays européens.
Les États-Unis saluent le fait que la Hongrie ait été le premier pays de l’Union européenne à qualifier officiellement certains groupes Antifa d’organisations terroristes, une position encore marginale au sein des institutions européennes.
Frontières, financements, idéologie : une approche globale
La nouvelle stratégie américaine repose sur plusieurs leviers : contrôle des frontières, surveillance financière, coopération policière et partage du renseignement. Selon Washington, l’affaiblissement des contrôles migratoires et financiers favorise l’implantation de réseaux idéologiques violents opérant à l’échelle internationale.
Les autorités américaines estiment que l’ultra-gauche radicale européenne constitue aujourd’hui un phénomène structuré, disposant de relais, de financements et d’une capacité d’action coordonnée, loin de l’image d’un militantisme marginal et spontané.
Outre Antifa Ost, la désignation américaine concerne également plusieurs organisations anarchistes actives en Italie, en Grèce et dans d’autres régions d’Europe, impliquées dans des attentats à l’explosif, des attaques contre des bâtiments publics et des menaces ciblées. Leur inscription sur la liste des organisations terroristes entraîne le gel de leurs avoirs, l’interdiction de toute transaction et la criminalisation de tout soutien matériel.
En agissant ainsi, Washington envoie un signal sans ambiguïté : les violences idéologiques, même lorsqu’elles se réclament de causes prétendument morales ou progressistes, ne bénéficieront plus d’aucune tolérance. Les États-Unis considèrent désormais que la stabilité des démocraties occidentales est menacée aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur.
Reste à savoir si les gouvernements européens suivront cette ligne dure, ou s’ils continueront à minimiser une violence politique qui, selon Washington, a déjà franchi le seuil du terrorisme organisé.
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5 réponses à “Les États-Unis ciblent les réseaux Antifa en Europe : une rupture stratégique dans la lutte antiterroriste”
Cette semaine un gropuscule d’extrême gauche en Californie préparait un attentat.
4 personnes arrêtées
Vert quelques heures plus tard, un cinquieme a ete arrete a la Nouvelle Orleans, son nom ayant probablement apparur dans le camp des gauchistes.
J’ai oublie de dire plus haut qu’a l’Universite de Brown, une des plus prestigieuse americaine, 2 personnes ont perdu la vie, 9 ont ete grievement blesse au cri de voila babar. La jeune femme qui a perdu la vie etait vice presidente du groupe republicain de l’universite qui a cree toutes sortes de barrage a l’enquete. C’est arrive samedi en fin d’apres-midi. Je n’ai pas de source francaise,
il visera Georges Soros ?
On peut malheureusement prévoir qu’en France, on ne fera strictement rien pour entraver l’action des antifa de toute nature, mais qu’en revanche, le deux poids deux mesures régnant en maître, les actions de « l’extrême droite » seront impitoyablement réprimées.