De nouvelles révélations issues des archives judiciaires américaines liées à l’affaire Jeffrey Epstein relancent la controverse au Royaume-Uni. La police britannique a annoncé son intention de demander officiellement des informations complémentaires au FBI, après l’émergence d’allégations faisant état de violences sexuelles commises lors de soirées organisées en Grande-Bretagne, dans un cadre décrit comme un réseau pédocriminel.
Des accusations graves, issues de documents américains
Les documents récemment rendus publics aux États-Unis contiennent des témoignages non vérifiés évoquant des abus subis par de jeunes victimes lors de rassemblements organisés outre-Manche dans les années 1990. Ces textes mentionnent la présence supposée de Ghislaine Maxwell, ancienne proche collaboratrice d’Epstein, ainsi que celle de Prince Andrew, alors membre actif de la famille royale britannique.
L’un des témoignages les plus lourds affirme qu’une victime aurait été ligotée, droguée et soumise à des sévices, sous le regard de plusieurs adultes présents. Ces accusations, extrêmement graves, n’ont toutefois pas été étayées à ce stade par des preuves judiciaires reconnues.
La police britannique veut accéder aux éléments non expurgés
Les forces de l’ordre du Surrey, citées dans les documents, indiquent ne disposer d’aucune trace officielle de plainteenregistrée à l’époque des faits allégués. Face à la publication partielle et expurgée de ces archives américaines, la police britannique a toutefois confirmé être en contact avec les autorités compétentes afin d’accéder aux informations complètes, via une coopération avec le Federal Bureau of Investigation.
Les autorités américaines ont par ailleurs indiqué que des centaines de milliers de documents supplémentairespourraient être rendus publics dans les semaines à venir, laissant présager de nouvelles révélations potentielles.
Une pression persistante autour du duc d’York
Le nom du duc d’York continue d’apparaître de manière récurrente dans le dossier Epstein, plus de dix ans après les premières accusations publiques. S’il a toujours nié tout comportement répréhensible, Prince Andrew n’a jamais été interrogé formellement par une autorité judiciaire, malgré plusieurs demandes de coopération émanant des États-Unis.
Des courriels échangés avec Ghislaine Maxwell, récemment versés au dossier américain, ont ravivé l’attention médiatique. Ils ont également mis en lumière l’existence de plusieurs enquêtes pénales distinctes menées aux États-Unis, notamment en lien avec le milliardaire Peter Nygard, lui aussi condamné pour des infractions sexuelles.
Un statut royal déjà profondément remis en cause
Sur le plan institutionnel, les conséquences sont déjà lourdes. À l’automne 2025, le souverain britannique a acté le retrait des titres honorifiques du duc d’York et sa mise à l’écart définitive de la vie publique. Officiellement, il est désormais considéré comme un simple particulier, sans rôle représentatif.
En dépit de cette marginalisation, des sources proches de la famille royale estiment que l’affaire est loin d’être close. La perspective de nouvelles publications judiciaires américaines entretient un climat de tension durable autour de cette affaire, qui continue d’éclabousser l’image de la monarchie britannique bien au-delà du seul cas Epstein.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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