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Nantes : l’extrême-gauche réclame la mise à l’abri de 800 à 1000 migrants

Le contribuable nantais peut se réjouir. Et préparer son chéquier. L’extrême-gauche réclame la « mise à l’abri », donc le logement aux frais du contribuable de 800 à 1000 migrants.

Comme on pouvait s’y attendre, la reprise en main par la Préfecture et l’évacuation partielle du squat Bréa n’ont rien réglé. Les migrants s’installent un peu partout et occupent, avec l’aide d’ouvreurs de squats militants, des bâtiments abandonnés. Quant à la mairesse socialiste Johanna Rolland, elle subit son inconséquence – sans en payer les conséquences, si ce n’est électorales dans deux ans.

A ce jour, la cinquantaine de migrants qui zonaient square Daviais sont maintenant une centaine, voire jusqu’à 150 dans un périmètre élargi, jusqu’aux abords du parking Gloriette. Et ce sans compter les clandestins vendeurs de drogue de Commerce ! De quinze à vingt s’abritent sous les auvents de Talensac. D’autres dorment dans des squats préexistants, notamment à Chantenay, Dalby ou Bellevue, organisés souvent selon des logiques communautaires.

Une cinquantaine d’Africains occupent un bâtiment promis à la démolition quai Wilson, sur l’île de Nantes, près du futur hôpital. Et les 140 migrants évacués de Cap44, face à la carrière Miséry, ont réinvesti la Persagotière au sud de Nantes, dans des conditions sanitaires très approximatives et non sans le soutien de l’extrême-gauche. Leur expulsion aurait été demandée. Le bâtiment Cap44 est maintenant gardé par pas moins de sept (!) vigiles, jour et nuit.

« La municipalité de Nantes s’est comportée de façon totalement irresponsable », témoigne un travailleur social. « En signant un chèque en blanc pour le squat Bréa, comme pour le château du Tertre avant ou d’autres squats, ils ont encouragé des gens d’ailleurs à venir ici pendant que d’autres villes faisaient appliquer la loi ou finissaient par se rendre aux arguments de riverains épuisés [Paris par exemple] Résultat il y a eu un effet d’aubaine et beaucoup de gens sont venus ici, ce qui aggrave la situation à Nantes et nuit à leur suivi social ainsi qu’au traitement de leurs éventuelles demandes ».

Un proche du dossier se lâche : « je ne vais pas pleurer pour la mairie qui a fait preuve une fois de plus d’une totale incompétence. Mais le fait est que Johanna Rolland est dans une impasse : si elle applique la loi et demande le concours de la force publique pour rétablir la situation, pendant qu’il en est encore temps, une partie de sa majorité qui a pris une position dogmatique contre les frontières et pour l’accueil inconditionnel – mais pas chez eux – ne sera pas contente. Ni les groupes ultra-minoritaires et violents qui manipulent les migrants ».

Et si elle continue de céder sur tout ? « Alors il y en aura de plus en plus et ce sont les Nantais qui vont finir par se lâcher, probablement aux prochaines élections ». Mais les idéologues comme les ultra-minoritaires ne seront pas satisfaits pour autant : « quoi qu’elle fasse, Johanna Rolland n’en fera jamais assez pour les partisans de l’accueil inconditionnels. Ceux-là sont dans une position de tout ou rien et sont prêts à imposer leur volonté à tous par la violence. Pour eux, le contribuable n’est que bon à payer, ils veulent son argent, pas son avis ».

Quant aux migrants, pour ces « humanistes » d’un genre étrange, ils ne seraient donc bons qu’à zoner la journée sans rien faire, ni manger, faute d’emploi et de revenus suffisants, à dépendre des distributions de vivres et s’entasser pour dormir sous des porches, des auvents ou dans des bâtiments insalubres et surpeuplés ? « Quand on sait que la plupart des défenseurs autoproclamés des migrants ont de grandes maisons, de vastes appartements, de bons revenus et qu’ils peuvent les accueillir chez eux, puisqu’ils les aiment tant, mais le refusent mordicus, ça donne envie de gerber », tranche un travailleur social.

Louis Moulin

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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