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Rave-party illégale à Landivisiau : les autorités dépassées

08/07/2014 – 07H00 Landivisiau (Breizh-info.com) – Un petit millier de “teufeurs” se sont réunis sans déclaration préalable tout le week-end à Landivisiau, au bord de la RN12, dans les locaux de l’ancien magasin Casino.Ils avaient ainsi décidé de protester “en faisant la fête” (sic) contre la saisie, la semaine dernière, de deux sound system à la suite d’une rave à Botmeur la semaine précédente, qui là encore s’était déroulée en toute illégalité puisque n’ayant pas reçue d’autorisation préfectorale. Les associations qui déposent systématiquement leurs rassemblements sur la voie publique et qui se retrouvent confrontées à la rigueur administrative, voire à l’interdiction pure et simple, apprécieront.

Dans le périmètre du rassemblement, les riverains sont excédés : plusieurs ont appelé la gendarmerie afin de se plaindre de la nuisance sonore et des allers et venues de ces centaines d’individus, pour certains fortement alcoolisés et/ou drogués. En vain. “Les gendarmes ne peuvent rien faire, c’est comme d’habitude. On est en train de plonger dans une société de non-droit où il suffit d’être nombreux pour pouvoir faire ce que l’on veut, y compris se droguer en toute impunité ou réquisitionner des locaux privés sans autorisation. Je n’ai pas dormi de la nuit samedi soir, je travaillais dimanche matin.” témoigne Youn, un riverain qui ne décolère pas.

“Ces jeunes ne font que profiter des failles d’un Etat qui assume de moins en moins ses responsabilités” nous confie un gendarme sous l’anonymat, tenu par le devoir de réserve. La gendarmerie  assure n’avoir procédé à aucune interpellation ce week-end, à l’issue du rassemblement qui s’est achevé  dimanche à 15H. “Nous n’avions pas les effectifs pour empêcher plusieurs centaines de personnes de se rassembler de façon spontanée  à proximité du centre ville de Landivisiau” explique le secrétariat de la compagnie de gendarmerie locale.

En 1995, une circulaire de la Direction générale de la police nationale, intitulée « Les soirées raves : des situations à hauts risques », présentait déjà les rave parties comme « des points de vente et d’usage de stupéfiants » et précisait  les différentes conduites à tenir par les forces de l’ordre. Apparemment sans résultat. 

Crédit photo  : DR
[cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

 

 

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9 réponses à “Rave-party illégale à Landivisiau : les autorités dépassées”

  1. laurent dit :

    L’article est surement écrit par un un gars de Landivisiau … et les creatives commons pour ce genre d’article .. Non merci ;)

    “En 1995, une circulaire de la Direction générale de la police nationale, intitulée « Les soirées raves : des situations à hauts risques » ”
    Un truc vieux de 20 ans pour appuyer un article …

    L’autre jour il y avait un fest noz près des chez moi, les 40 ans d’un groupe, j’ai pas dormis de la soirée avec leur musique .. et c’était pas de la techno !!

  2. jean mi dit :

    Salut,

    Ton article est tellement pourri et bourré de préjugés que ça en devient risible.
    Passe discuter avec nous (les teufers) au p’tit matin et tu verras qu’on est pas des drogués, qu’on mord pas et en plus on t’offrira le café si t’es sage.

    Que tu résumes nos soirées en ne parlant que de la drogue montre bien ta totale incompétence en matière journalistique et ta totale ignorance sur ce mouvement.La drogue est malheureusement présente partout même dans les écoles de nos enfants, elle est également présente dans tous les festivals/concerts donc t’es gentil mais ça ne date pas d’aujourd’hui et la drogue ne nous a jamais attendue pour se propager PARTOUT et dans TOUS MILIEUX.

    Nous, à la différence des autres, on ne s’en cache pas . On sait que la drogue est présente et on préfère informer les gens sur les risques qu’ils encourent avec des stands de prévention (ex: l’orange bleue) . Dans ces stands, des bénévoles et des professionnels donnent de leur temps pour sensibiliser le jeune public sur ces questions. Le jeune public est également sensibilisé sur la sexualité et les précautions à prendre.

    Tu vois, nous préférons la discussion intelligente à la répression bête et méchante, car la plupart d’entre nous ne comprennent pas la répression. Nous sommes des insoumis, des esprits libres, sur lesquels toute la répression du monde ne ferait que nous renforcer.

    On cherche juste à profiter le temps d’une nuit de la musique qu’on aime, de se retrouver ensemble à danser, à discuter, à échanger, taper des bonnes rigolades autour d’une bière, admirer les jeux de lumière et les décorations que les Sound System (groupe de musique) nous offrent, admirer les jongleurs et les acrobates. Tout cela tu n’en parles pas. Pourquoi ?

    Le coté positif de ces soirées, il t’a échappé mais c’est pas grave, tu es le reflet de la société moderne et de son conformisme. Une société bien aseptisée qui aspire à la perfection, ou tout serait sous contrôle et ou le fric doit être ta seule raison de vivre et de te lever le matin.

    Nous avons pour la plupart un travail, des enfants, des obligations nous aussi et ce n’est pas par plaisir que nous venons troubler le voisinage comme pour cette soirée. Crois moi les organisateurs auraient, je pense, préféré poser ailleurs leur son, et à vrai dire en temps normal, ils ont plus l’habitude de poser dans des champs, loin des habitations, en orientant le son de manière à déranger le moins possible, en prévenant le voisinage que, POUR UNE NUIT, ils dormiront un tout petit peu moins bien.

    Mais voilà, même en faisant selon les règles de l’état, on ne récolte que des batons dans les roues, jamais autant de Sound System n’ont été saisi récemment, parfois avant même que la soirée ait commencé (!!!), les préfectures refusent systématiquement les terrains qu’on leur propose, c’est le ministère de l’intérieur qui est notre interlocuteur, quelle honte quand on sait que notre mouvement se veut musicale et festif.

    La réalité est que l’on gène l’état car nos soirées se veulent ouvertes à tout public, l’argent n’est pas notre devise et donc l’état n’a rien a y gagner. Nous ne sommes pas à vendre et nous le serons jamais !!!
    Regardez les sommes astronomiques que peuvent couter certains festivals aux contribuables, en terme de sécurité, en terme de nettoyage, bref de la mise en place jusqu’à la fin du spectacle.
    Les sites des festivaliers sont toujours rendus dans des états déplorables, remplis de déchets.
    A l’inverse, dans nos soirées, tout est auto géré, la plupart des gens commence à être très sensibilisé sur la propreté et le respect des sites, on ne déplore jamais d’incidents grave ou alors ils sont tellement rares que ça en devient des faits divers. Peut on en dire autant des boites de nuits ? des festoch ? Bha non on peut pas en dire autant et pourtant c’est cautionné par l’état et même subventionné.

    Alors je sais bien que je vais pas te convaincre le petit journaliste du dimanche, mais j’espère au moins que une partie de tes lecteurs aura pris le temps de me lire et peut être, avec la bonne ouverture d’esprit, commencera à avoir une vision différente de notre milieu, une vision qui ne serait pas dictée par ta plume machiavélique,alors que ce mouvement mérite tellement plus de considération.

    Mes grand parents ont eu leur bal populaire, mes parents ont été 68tards ou rockeurs , laisse moi kiffer ma techno tranquillement avec des gens ouverts d’esprit qui vont pas me juger et qui sont la pour la même chose que moi : LA MUSIQUE

    La fête libre n’est pas à vendre et ne le sera jamais , attaques toi plutôt à tous ces politicards véreux et ces lobby et leur marchés financiers qui dirigent le peuple par le bout du nez et en font un monde si fade, sans saveurs, rempli de toujours plus d’inégalités.
    Ne vous y trompez pas messieurs dames, votre ennemi ne réside pas dans les Rave Party, vous le savez au fond de vous, vous le savez que ce ne sont que des préjugés bêtes et stupides véhiculés par des médias qui ne vendent du papier que sur du sensationnel. Ils en ont fait autant avec le Rock à l’époque et pourtant il faut bien que jeunesse se passe.

    Je vous invite à vous y rendre par vous même, c’est la seule solution pour se faire un véritable avis, vous constaterez alors le décalage entre les propos tenus dans un article de presse et la réalité sur le terrain.
    Sortez de vos préjugés et pensez par vous même. Les journaux n’ont pas le monopole de la vérité, bien au contraire, et bien souvent cette vérité est déformée, voir réduite à des clichés qui ne sont absolument pas représentatifs de la réalité.

    signé : un(e) membre du public des free party , qui est bien dans sa tête , sain dans son corps , qui travaille et qui aime décompresser le week end en évacuant le stress que la société “moderne” lui impose.

  3. tux dit :

    et ben….

  4. Gwen BZH dit :

    Tu as tout dit !! Au top !!

  5. Boutier Yann dit :

    je sais pas qui est l’auteur de cet article “Jeam mi” ? tout est dit,rien à rajouter,n’en déplaise à certains

  6. pschitt dit :

    Ce que dit Jean mi est intéressant surtout… par ce qu’il ne dit pas (or il en dit déjà beaucoup). Un festival coûte cher. Les festivals officiels sont financés par des subventions et/ou par le public. Les raves coûtent certainement moins cher, ne serait-ce que parce qu’elles s’emparent des terrains sans les payer, mais qu’on ne me dise pas que les organisateurs risquent bénévolement la saisie de leur coûteux matériel. L’argent vient forcément de quelque part. D’où ? Jean mi, vous avez une idée ?

  7. Article bidon dit :

    Pour répondre à ta question pschitt l’argent vient pour la plus part de leur propre poche étant donner que c’est une passion mais aussi de la générosité des “teufeurs” qui participe en passant à l’entrée par la “donne”, chacun donne donc ce qu’il veut étant donner que les prix d’entrée fixes sont assez rares.

  8. Jean-Pierre FY dit :

    Bonjour à tous,

    Il n’y a rien à rajouter au long discourt ANONYME d’un travailleur soumis à résultat aussi brillant.
    Pour les stups, le personnel soignant et ceux qui subissent : cette diatribe est l’équivalent de celle d’un politique qui déclarerait qu’il n’y a pas de corruption dans l’hexagone.

    La sono (pardon, les Sound system, avant on appelait ça des discos mobiles) est bien sûr gratuite ou offerte : que des passionnés et des bénévoles !!
    Pour se remuer le panier à crotte sur des harmonies et des grooves basse- batterie de ce niveau pendant des heures, il est évident qu’aucune came lourde n’est indispensable !!

    C’est à se demander pourquoi les nouveaux intellectuels ne se battent pas pour bosser à la chaine sans casque antibruit pour avoir des concerts gratuits.

    On progresse comme notre langue : « kiffer ma techno » c’est chouette non ?

    Il ya aussi à signaler «un monde si fade, sans saveurs, rempli de toujours plus d’inégalités » les solutions sont simples : pas de saveurs, essayez la dégustation d’excrément, résultat garanti !!

    Et pour l’inégalité IMPOSER sa version de la musique à des gens qui se reposent ou qui sont en loisir c’est libertaire non ?

  9. simonnet dit :

    Vous avez dit de la musique cette merde subit pendant 27heures du 31/12 au 2/01/15 SANS INTERRUPTION…. donnez moi votre lieu de résidence je viendrais vous faire 27heures de tronçonneuse….

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