Le volailler Doux embauchera à Châteaulin et en Vendée

23/01/2015 – 08H00 Châteaulin (Breizh-info.com) – Un an et demi après les 18 mois de redressement judiciaire qui ont vu le volailler Doux supprimer 1000 emplois dans le pôle frais, le volailler breton s’est relancé en visant le marché halal des pays arabes. Resté dans le giron de la famille Doux, le groupe s’était vu renforcé par l’entrée au capital du fonds Didier Calmels Developpement & Partenariat. A ce jour, le groupe appartient à 75 % à Didier Calmels D&P et à 25% au groupe saoudien Almunajem qui a converti en octobre sa créance en capital. Almunajem, partenaire du groupe depuis 40 ans, est aussi son importateur et distributeur exclusif en Arabie Saoudite. La famille historique semble ne plus être présente au sein du capital.

Bénéficiaire depuis 6 mois, le groupe a réalisé un CA de 505 millions d’euros en 2013 et emploie 2200 personnes. Il espère faire 25 millions d’euros de résultat d’exploitation en 2015, bénéficiant notamment de la dépréciation de l’euro par rapport au dollar, qui est la monnaie dans laquelle sont libellées les factures pour les tonnes de poulet congelé que le groupe breton y exporte.

Parallèlement, le groupe a considérablement réduit son endettement, annonçant en septembre 2014 n’avoir plus que 89 millions d’euros de dette au lieu de 400. Pus de 30 millions d’euros d’investissements ont aussi été réalisés par ses actionnaires. Ces derniers temps, 200 emplois ont été créés dans la division volailles congelées du grand export, fer de lance du groupe, et 100 dans celle des produits élaborés sous la marque Père Dodu. Les deux sont redevenues rentables courant 2014.

Il devrait embaucher 100 personnes de plus en 2015, notamment à Châteaulin dans le Finistère, mais aussi à Chantonnay en Vendée où il va investir 3 millions d’euros, bien qu’en avril dernier les éleveurs livrant à l’usine estimaient l’avenir peu encourageant puisque le groupe avait alors refusé de repasser l’usine en 3×8. Aujourd’hui, le groupe regarde à nouveau vers l’avenir, et produit avec 1 million de volailles par jour un tiers de la production française.

Photo : DR
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