17/02/2015 – 08H00 Bretagne (Breizh-info.com) ‑ Le site Europe – Israël a publié la semaine dernière une liste des quartiers « sensibles » de France, c.a.d. des quartiers où la présence de personnes issues de la “diversité” est forte, où le “bien vivre ensemble” est pour le moins problématique et où des trafics divers et variés prospèrent en toute impunité – autrement dit, pour certains d’entre eux du moins, de véritables zones de non-droit. Cette liste a été établie notamment à partir du site du Ministère de la ville qui actualise fréquemment son atlas des zones sensibles. « Lister des quartiers sensibles ce n’est pas stigmatiser des populations mais au contraire dénoncer l’abandon dans lequel on laisse ces populations qui sont les premières à souffrir de ces zones de non droit, de cette délinquance, de cette violence. », tient quand même à rappeler le site Internet en question qui entend “réunir des citoyens européens de toutes croyances et de toutes origines qui veulent affirmer leur soutien à Israël“.
Pour la Bretagne, voici les quartiers recensés, département par département. Ce recensement rejoint en partie celui des quartiers dits «prioritaires» dont nous avions parlé récemment.
Définition des quartiers sensibles :
Niveau 1 : QSN (QUARTIERS SENSIBLES DE NON-DROIT): Quartiers où règnent les bandes et la délinquance avec des faits de violences urbaines, fusillades ou règlements de comptes et trafic en tout genre. Ce sont les quartiers les plus chauds de France considérées comme des zones de non droit.
Niveau 2: QSTD: (QUARTIERS SENSIBLES TRÈS DIFFICILES): des faits de délinquance réguliers et de toute sortes. La plupart de ces quartiers ont été auparavant des zones de non droit.
Niveau 3 : QSD (QUARTIERS SENSIBLES DIFFICILES): des faits de délinquance assez réguliers, trafic de drogue et toutes sortent de trafics, des nuits de violences urbaines qui peuvent arriver a la suite d’une petite tension.
Niveau 4 : QSP (QUARTIERS SENSIBLES PROBLEMATIQUES): petite délinquance qui peut être régulières et qui peut exploser a certains moments mais généralement ces quartiers sont calment et font parler d’eux de temps à autres et posent quelques soucis a la ville mais ne sont pas considérés comme chauds.
Pour les Côtes d’Armor :
Niveau 4:
Lannion: Ker Uhel
Saint Brieuc: Croix saint Lambert-Ville Oger
Saint Brieuc: le Plateau-Balzac-Ginglin
Saint-Brieuc : Point du Jour, Waron, Saint Jouan, Tour d’Auvergne.
Pour le Finistère :
Niveau 2:
Brest: Pontanezen
Niveau 4:
Brest: Bellevue
Brest: Kerangoff
Brest: Keredern
Brest: Kérourien
Brest:Recouvrance
Quimper: Kermoysan
Pour l’Ille et Vilaine
Niveau 2:
Rennes: le Blosne
Niveau 3:
Rennes: Villejean
Rennes: Maurepas
Niveau 4:
Saint Malo: la Découverte
Fougères : Coterêts
Pour la Loire-Atlantique
Niveau 1:
Nantes et Saint Herblain: Bellevue
Niveau 2:
Nantes: Malakoff
Nantes: Breil-Malville
Nantes: Dervallieres
Niveau 4:
Nantes: Quartier Nord
Saint Nazaire: Quartier Ouest (La Boulletterie-Tréballe-La Chesnaie)
Pour le Morbihan
Niveau 2:
Vannes: Kercado
Niveau 4:
Lorient: Kervenanec
Vannes: Ménimur
Crédit photo : DR – Getty Images
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3 réponses
Je me demande encore comment ces quartiers on pu se constituer ? On parle d’immigration et d’asile, quand un candidat arrive en France, il a peu de chance de se retrouver à Vannes. Y a t-il une politique nationale qui dissémine les gens ?
Les immigrés viennent là où est la richesse matérielle (services publics, HLM, écoles) et là où il y a des emplois (grandes métropoles d’abord, puis villes de provinces). La Bretagne et l’Ouest ne furent épargnés que parce qu’il n’y a ni Paris, ni Lyon, ni Marseille…
Valls et Cazeneuve n’ont-ils pas dit, suite au drame de Viry, qu’il n’y avait pas de zones de non-droit en France ? Comment le Ministère de la Ville peut-il faire une liste de zones qui n’existent pas d’après les ministres dont le premier d’entre eux ?