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Ghislain Gilberti (Dynamique du Chaos) : « L’héroïne, la première pensée que j’ai le matin au réveil, la dernière avant de m’endormir »

28/03/2017 – 06h30 Belfort (Breizh-Info.com) –  Si vous voulez prendre une grande gifle littéraire dans la figure, alors lisez Dynamique du Chaos, écrit par Ghislain Gilberti et édité dans sa version intégrale et non censurée aux éditions Ring. Ce roman, largement autobiographique, raconte la descente aux enfers d’un homme, Gys, un gars de Belfort.

Pour oublier une rupture il n’aura de cesse de se détruire, à grand coup de drogues, de sexe extrême, de violences, et de traînées dans les bas fonds de l’âme humaine. Ce livre est une plongée dans le chaos et la destruction qui, malheureusement, touche de nombreux jeunes et moins jeunes qui se reconnaîtront forcément dans ce parcours, totalement destructeur, engendré par une rupture amoureuse comme il aurait pu l’être suite à de nombreux drames de la vie.

Si le poison du héros de Fight Club se nommait Marla Singer, celui du héros de Dynamique du Chaos se prénomme Séverine.

Le livre est très bien écrit, met mal à l’aise – c’est d’ailleurs ce qui fait aussi la marque de fabrique de Ring, on se souvient encore des Démoniaques – et nous plonge dans le glauque, l’ultra glauque même. De quoi dégouter à jamais le lecteur – et c’est une bonne chose – de la drogue et de ses conséquences. De quoi aussi alerter sur le fait que la bascule peut se faire sans que l’on s’en rende compte, et qui bien souvent, il est déjà trop tard.

Il faut lire Dynamique du Chaos. Il faut accepter de se prendre cette baffe. Et souligner le courage de l’auteur – que nous avons interrogé ci-dessous et qui revendique le caractère autobiographique de l’histoire, son histoire.

Dynamique du Chaos – Ghislain Gilberti – Ring – 21 € (cliquez sur l’image pour acheter l’ouvrage)

Breizh-info.com : Pourquoi avoir souhaité publier une version non censurée chez Ring alors que l’ouvrage avait déjà connu un immense succès sur internet ?

Ghislain Gilberti : Dynamique du Chaos est le premier texte que j’ai achevé d’écrire en me disant qu’il était sans doute possible que son contenu, du fond à la forme, de l’histoire au style, était peut-être digne d’intérêt. A l’époque, entre 2005 et 2006, j’ai tenté de l’envoyer à quelques maisons d’édition ayant une ligne éditoriale assez ouverte. Bien entendu, les réponses négatives ont commencé à pleuvoir, pour la plupart des lettres types mais pas seulement. Un éditeur a pris le temps d’une réponse plus développée, m’expliquant sans détour que mon texte, dans sa forme originale, était bien trop dur et explicite pour parvenir un jour à passer à travers les mailles du filet d’un quelconque comité de lecture.

J’ai alors décidé de me censurer, de retirer certains passages que j’avais jugé les plus dérangeants, les plus choquants, les plus durs. Le texte s’est alors trouvé moins dense, se limitant à un peu moins des deux tiers. Malgré ça, refus en bloc, avec la plupart des manuscrits renvoyés qui n’avaient pas même été ouverts.

En 2006, quand Séverine est décédée, j’ai eu besoin de partager ce texte, de le faire circuler, ne serait-ce qu’en sa mémoire. C’est en 2007 que j’ai pris la décision de le faire circuler sur la toile en me servant de mailing-lists repiquées sur des messages publicitaires Amazon, avec une notice explicative qui exposait les raisons de ce geste et encourageait à faire circuler ce roman au maximum. Je ne croyais pas vraiment en cette entreprise hasardeuse, j’avais tort : le phénomène m’a vite échappé. Dynamique du Chaos version light s’est rapidement retrouvé proposé sur de nombreuses plateformes de distribution alors que je recevais des courriels d’encouragement par dizaines chaque jour.

Ce succès aurait en effet pu suffire, mais il se trouve qu’en 2012, le manuscrit de mon premier thriller policier, « Le Festin du Serpent », avait été reçu avec un franc succès par trois importants éditeurs et est paru aux éditions Anne Carrière en avril 2013. « Le Baptême des Ténèbres » a vite suivi, en 2014 ainsi que « Le Bal des Ardentes » en 2015, titres repris en versions poches par Pocket pour deux d’entre eux et à la Mécanique Générale en mars dernier pour le deuxième que Pocket avait trouvé trop dérangeant. J’avais compris la différence entre une véritable sortie littéraire et une circulation virale sauvage : la validation physique de l’existence du livre. Il me manquait ça avec Dynamique, et de nombreux lecteurs me réclamaient sans cesse une version papier de mon premier né qui continuait à être lu.

Alors, quand je suis arrivé chez Ring, David Serra qui avait entendu parler de Dynamique du Chaos m’a proposé une sortie papier du livre, en version intégrale qui plus est. Il va de soi que j’ai accepté avec une joie non dissimulée, retravaillé un peu la forme tout en réinsérant les passages retirés mais aussi en réactualisant quelques détails pour que l’ensemble colle parfaitement à cette nouvelle époque.

C’est peut-être un peu old-school, mais je pense sincèrement qu’un livre n’a aucune existence validée s’il ne passe pas par une parution en bonne et due forme, un éditeur compétent et une promotion active.

Breizh-info.com : Dynamique du Chaos, au final, ça m’a fait penser à une rencontre entre Trainspotting et Baise-moi… Suis-je loin de la vérité ?

Ghislain Gilberti : Question de point de vue j’imagine. Les deux œuvres que vous citez ont fait l’objet d’adaptations cinématographiques qui sont très différentes des textes originaux. A la limite, je me sens plus proche d’Irvine Welsh que de Virginie Despentes, même si cette dernière est une auteure que j’ai apprécié pour certains de ses romans. Mes influences se situent plus du côté de William Burroughs, Hubert Selby Jr ou encore Henry Miller. Je n’ai pas réfléchi à une étiquette en écrivant Dynamique du Chaos, et c’est bien là le problème : pas mal de libraires ne savent pas bien où le caser ni certains lecteurs où le trouver.

Mais bon, dans l’absolu, et selon les lois de la masse, tu n’es pas si loin de la réalité. J’ai noté cet espèce d’attachement compulsif que certaines personnes ont à tout référencer, classer, cataloguer. Je n’adhère pas mais je l’accepte sans problème. Et finalement, me retrouver entre Despentes et Welsh, c’est pas ce qui aurait pu m’arriver de pire, et je me suis déjà personnellement trouvé dans des situations autrement plus cocasses et acrobatiques. Alors allons-y pour un Trainfucking !

Breizh-info.com : Comment en arrive-t-on à une telle déchéance ? Une telle descente aux enfers ?

Ghislain Gilberti : Un enfance merdique, une catastrophe de la vie quotidienne, un autre enfer à enterrer, le manque d’amour, un profond mal-être… Il y tellement de chemins qui mènent en Enfer. Pour ma part, ça a clairement été exposé dans l’introduction que j’ai ajouté en début d’ouvrage. Bien entendu, il y a aussi une question de volonté : certaines personnes ne passent pas nécessairement par cette case pour s’en sortir. Mais il y aussi des personnes qui reproduisent des schémas qu’ils ont subi sur leurs enfants et leur entourage, il n’y a donc pas forcement de solution miracle. J’aurais pu reconstituer le schéma que j’ai vécu, imitant mon père, en violentant mes compagnes et mes enfants, mais je l’ai refusé de toutes mes forces. Alors si le prix a été un séjour dans l’abîme des drogues, ainsi soit-il.

En agissant de la sorte, j’ai conscience de mon niveau de faiblesse et de ma faible volonté, mais je n’ai fait de mal qu’à moi-même. Après une enfance aussi intolérable que celle qui fut la mienne, j’ai trouvé la porte de sortie qui me correspondait le mieux, celle des paradis artificiels.

On peut en effet y voir de la déchéance, mais ce serait simplifier la question et ignorer la richesse, toute vénéneuse soit-elle, de ce monde pourtant si riche. La culture, et surtout la contre-culture qui s’y rattache, est d’une densité incroyable. Ce serait donc simplifier les choses que de limiter ces expériences à une chute bête et insensée, il y a des trésors au fond, des connaissances, des capacités à acquérir, des individus fascinants à rencontrer et des sentiments introuvables à la surface à découvrir. Si je déconseille à tout le monde d’utiliser cette voie, pour ma part je ne changerais rien même s’il m’était donné la chance de tout recommencer.

Breizh-info.com : Un détail m’interpelle dans l’histoire : à chaque situation violente, le personnage principal prend le dessus sur ses agresseurs ou sur la population qui l’entoure. Honnêtement, avec un tel niveau de drogue ingurgité et ce niveau de dépravation, comment peut-il encore arriver à faire mal physiquement ?

Ghislain gilberti : Le principal problème des drogues est que, vues de l’extérieur, elles semblent toutes plus ou moins les mêmes, avec quelques degrés de dangerosité et des variations concédées. La vérité, c’est qu’une seule approche clinique objective ou un point de vue de l’intérieur permet de comprendre l’incroyable complexité du sujet.

Je vais simplifier un peu, mais ce n’est que dans un souci de clarté. Si le narrateur était un héroïnomane, ou l’était resté pour conserver le fil de l’histoire, il lui serait bien impossible ne serait-ce que d’envisager de tels affrontements; que ce soit sous les effets de la drogue ou en état de manque. La cocaïne, principal carburant du narrateur, est une drogue stimulante, au même titre que les amphétamines, les métamphétamines ou le PCP. Dans le récit, les consommations paraissent astronomiques mais c’est loin d’être le cas. Un cocaïnomane en vadrouille peut ingurgiter une quantité d’alcool qu’il ne supporterait pas en temps normal, il peut avoir une incroyable facilité à s’exprimer même s’il s’agit habituellement d’une personne introvertie et il est capable de supporter des coups et de les rendre plus facilement qu’hors de l’emprise du produit.

J’ai pu assister à des combats de chiens intolérables dans des zones de non-droit où la barbarie et l’absence d’empathie poussait les propriétaires à injecter de la cocaïne, voir du crystal meth, à leur bête juste avant l’affrontement pour la rendre plus agressive, insensible à la douleur, capable de se battre comme une possédée jusqu’aux limites de la mort. Pendant la seconde guerre mondiale, les nazis donnaient à leurs soldats des amphétamines de guerre sous différentes formes pour annuler la fatigue, la faim, la douleur et même la peur. Idem pour le Japon qui envoyait des pilotes défoncés à la méthédrine afin qu’ils aillent s’écraser joyeusement contre les porte-avions américains. Le grand Sigmund Freud en personne, adepte du chlorhydrate de cocaïne, le conseillait à sa propre fille avant un examen afin de gagner en assurance et en capacité de persuasion.

Les drogues psychoactives stimulantes conférèrent, au prix de la santé des consommateurs, des capacités incroyables et leurs permettent des exploits inenvisageables en temps normal. Bien entendu, le revers de la médaille est sombre et le retour de bâton est violent. Une fois encore, il faut bien comprendre que si le narrateur de ce livre avait la cinquantaine, avec trente ans de toxicomanie active derrière lui, cette magie chimique ne fonctionnerait plus du tout, ou alors de travers, et le récit ne serait absolument pas crédible.

Breizh-info.com : Idem avec le sexe. On aurait plutôt tendance à avoir l’image du toxicomane incapable de se surpasser physiquement et donc de satisfaire sa (ou ses) partenaire(s) sexuel. Pourtant, dans le livre, c’est tout l’inverse. Comment cela s’explique-t-il ?

Ghislain Gilberti : C’est le même principe que pour la question précédente. La cocaïne est un désinhibiteur bien connu dans le milieu. Tant que le système nerveux n’est pas entièrement bousillé par de nombreuses années de consommation régulière et intensive, ça fonctionne. Le milieu du cinéma pour adulte des 70’s et des 80’s en Amérique était bien connu pour être quasi indissociable de la cocaïne qui inondait le nord du continent sous la commercialisation massive imposée par la Colombie de Pablo Escobar. L’acteur John C. Holmes, alias Johnny Wad (Johnny Gourdin) avait en permanence le nez dans la blanche et baisait à couilles rabattues jusqu’à ce que le produit n’en fasse un vrai déchet humain et ne le pousse au crime (affaire de Wonderland avenue, à Los Angeles).

Mais, une fois encore, tout est question de tranches d’âge, de durée et d’intensité de consommation mais surtout de contexte. Dans Dynamique du Chaos, les personnages n’ont pas encore trente ans ; ils peuvent donc compter sur la relative jeunesse de leur organisme pour supporter cette cadence qui, loin d’être exagérée, est plutôt une vitesse de croisière pour un polytoxicomane moyen.

Breizh-info.com : Vous semblez par ailleurs largement relativiser la cocaïne par rapport à l’héroïne. N’est-ce pas dangereux de banaliser cette drogue qui est déjà largement banalisée dans notre 21ème siècle français ? En quoi serait-elle moins dangereuse que l’héroïne ?

Ghislain Gilberti : Ce n’est absolument pas de la banalisation. La cocaïne est un poison, on est bien d’accord là-dessus, mais ça reste une ballade de santé comparé à l’héroïne. Déjà, les opiacés en général, dont l’héroïne, provoquent une addiction physique qu’il est très difficile de défaire sans produits de substitution. Le manque physique impose des douleurs intolérables, comme je l’expose clairement dans le livre. Alors oui, je maintiens que, comparé à l’héroïne, le MDMA, la cocaïne ou le speed sont des moindres maux. Mais ça donne simplement l’échelle du danger.

Une fois à l’intérieur du milieu des drogues, tout ça est d’une clarté absolue. Mais l’un des objectifs de ce livre est justement de souligner le danger de tous les produits. Bien sûr, le narrateur sort d’une héroïnomanie assez lourde et il relativise la prise d’autres produits.

Pour ceux qui lisent un minimum entre les lignes, c’est un avertissement limpide : la drogue est un fléau à différent degré et le dérapage d’un niveau à l’autre va très vite. La large majorité des retours de lecture que j’ai pu avoir confirment que le message est bien passé : « attention, c’est vraiment très bon et c’est ce qui rend les drogues dangereuses ». Je ne cache ni le positif ni le négatif, j’étale simplement la réalité.

Notons aussi qu’il y a toute une partie, vers la fin, qui met au jour les terribles conséquences de l’addiction psychologique à la cocaïne.

Breizh-info.com : Lorsqu’on parcourt votre ouvrage, on se demande une chose : comment le corps peut-il encaisser à ce point, durant des mois, voire des années, ce que le personnage lui fait subir ? Y a-t-il des conséquences irréversibles sur le plan physique et/ou psychique ?

Ghislain Gilberti : Il ne peut pas encaisser bien longtemps. C’est impossible. Mais il est bien connu que c’est la dose qui fait le poison. Il est impossible d’en sortir indemne passé une certaine limite. Le corps a ses limites et c’est croire au père Noël que d’imaginer qu’on en sortira sans y laisser des plumes. Il y a bien entendu des exceptions, des cas d’écoles comme William Burroughs, ravagé par une opiomane sous toutes ses formes jusqu’à sa mort.

Savoir quand s’éjecter, en être capable, le vouloir vraiment, c’est la seule porte de sortie alternative à une déchéance inévitable qui se soldera forcement par un drame et la mort comme point final.

Breizh-info.com : Comment, une fois la porte des enfers atteinte, peut-on parvenir à relever la tête et à en sortir ?

Pour en sortir, il y a certaines motivations ou obligations qui peuvent aider, comme par exemple, dans mon cas, l’appel au service militaire obligatoire. Pour garder la tête hors de l’eau, mes enfants, Paul et Asia, 13 et 12 ans, m’ont énormément aidé. Mais ça ne m’a pas empêché de faire une grave rechute à l’héroïne suite à la mort de Séverine en 2006. Ce fut une rechute honteuse, très lourde et dont j’ai eu bien du mal à sortir.

Aujourd’hui, si je me sens un peu plus solide, je sais que ce démon est là, prêt à resurgir à la moindre faiblesse. C’est pour ça que j’insiste bien sur le fait que la seule solution pour éviter ça, c’est de ne jamais toucher aux drogues. Et surtout jamais à l’héroïne et aux autres opiacés.

Breizh-info.com : Ce roman étant en majeure partie autobiographique, ne vit-on pas avec la peur permanente de replonger ? A quel point l’écriture de ce roman a-t-il pu vous servir d’exutoire ou de psychanalyse détournée ?

Ghislain Gilberti : Si, en permanence. L’héroïne est la première pensée que j’ai le matin au réveil et la dernière avant de m’endormir, quand elle ne vient pas en plus hanter mon sommeil. Il ne fait aucun doute que ce sera le cas jusqu’au terme de ma vie.

La rédaction de ce texte ne m’a pas aidé du tout, au contraire. Et même le simple fait de retravailler dessus l’an passé, année des dix ans de la mort de Séverine et des vingt ans de ma rencontre avec cette personne aussi brisée que formidable, a ravivé des souvenirs, rappelé des sensations qui m’ont fait me gratter au pli du coude et renifler compulsivement dans le vide. Je me suis vraiment mis en danger, et ça n’a vraiment pas été facile de ne pas retoucher à mes démons.

Il n’y a pas d’anciens toxicomanes, que des sursitaires en équilibre. Quand on a passé la zone de confort, qu’on a plongé une fois, c’est un fantôme qu’il est impossible d’éliminer. Penser ou croire le contraire, c’est se mentir.

Breizh-info.com : Comment se passe la promotion de votre ouvrage ? Il semblerait qu’il y ait eu quelques problèmes avec les éternels censeurs de la pensée. Vous confirmez ?

Ghislain gilberti : La promotion est rendue difficile par la forme sans concession du livre, bien entendu. Avoir un papier dans certains journaux est tout simplement impensable. Mais la personne qui s’occupe de ça au sein des éditions Ring a réussi à m’ouvrir pas mal de portes malgré tout. Une page dans « L’Humanité Dimanche », l’hebdomadaire du journal, trois pages dans le quotidien suisse « Le Matin », des radios et aussi vous qui prenez la peine de vous intéresser à ce livre. C’est d’ailleurs un honneur et je vous en remercie sincèrement.

Pour les lecteurs et lectrices en revanche, ça passe très bien. La plupart ont bien compris qu’il ne s’agissait pas de provocation bête et méchante mais bien d’une histoire dans laquelle le hardcore n’est que la toile de fond. J’ai voulu, par pudeur, cacher tous les sentiments derrière un voile repoussant, mais je remarque aujourd’hui que je n’ai trompé que moi.

Breizh-info.com : Quelles sont vos perspectives dans les prochaines années ?

Ghislain Gilberti : Sur le plan professionnel, la littérature, encore et toujours. Après cette sortie coup de poing en janvier et celle de mon second Thriller, « Le Baptême des Ténèbres », en format poche le 23 mars dans la collection La Mécanique générale, il y a d’autres projets en gestation plus ou moins avancée. En octobre paraîtra mon nouveau livre, « Dernière Sortie pour Wonderland », qui sera une perversion justifiée de l’œuvre de Lewis Carroll, une mise au jour de ses déviances et perversions dont la toxicomanie, le syndrome puer aeternum et la pédophilie. Viendra aussi un document sur les Psychopathes et les Sociopathes dans le crime organisé et une trilogie policière en cours.

On va dire que je n’aurai pas le temps de m’ennuyer et que je compte bien proposer à mon lectorat des travaux originaux, divers et un vaste horizon littéraire. Je cherche à montrer que mon univers créatif ne se limite pas au polar et que je suis capable de produire des œuvres très différentes, du roman à la poésie en passant par le document, le théâtre.

Propos recueillis par Yann Vallerie

Crédit Photos : DR
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