Comme tous les ans, la question de savoir à quoi va ressembler le ciel de vos vacances se pose. Et comme tous les ans, le jeu des pronostics et des grandes tendances météorologiques saisonnières est lancé. Ainsi, Météo France a révélé à la presse mercredi 31 mai dernier ses premières tendances pour la période estivale.
Des températures supérieures à la normale
C’est ce que semble penser Météo France qui indique que l’été pourrait bien être plus chaud en comparaison des températures moyennes observées sur la période 1981-2010.
Il faut cependant bien noter l’emploi du conditionnel car l’organisme français de référence en termes de prévisions météorologiques précise dans le même temps que ce scénario est probable à 50%. Avant de rajouter qu’un été dans la normale des températures est, quant à lui, probable à 30% tandis qu’il y aurait 20% de chance que cette saison soit plus froide que la moyenne.
En ce qui concerne le bassin méditerranéen, Météo France s’avance jusqu’à 60% de probabilité pour un été plus chaud.
Carte réalisée par Météo France
Mais aucune indication sur la pluie
La température ne fait pas tout. Et les amateurs de chaleurs ne sont pas forcément des amateurs de pluie. Or, sur ce point, Météo France ne se risque à aucun pronostic. Sécheresse ou déluge, impossible pour l‘heure de savoir ce qui attend les plagistes et les jardiniers alors que les faibles précipitations de ces derniers mois ont conduit à des restrictions en Bretagne.
Ainsi, le communiqué de l’organisme, visible ICI, conclut modestement que pour le moment, « aucune tendance sur les précipitations ne se dégage sur l’Europe dans les modèles de prévision saisonnière pour l’été à venir ».
Sachant que la Bretagne, quant à elle, connait une multitude de microclimats avec des écarts de précipitations importants entre des zones assez proches, les prévisions concernant notre péninsule n’en seraient que plus compliquées encore.
Comment sont faites de telles prévisions ?
Les prévisions saisonnières utilisent des modèles à l’échelle planétaire et simulés par informatique. Ces modèles sont aussi combinés avec d’autres facteurs comme la température océanique et l’évolution des courants. Il est vrai que les océans jouent un rôle primordial dans la formation des dépressions, leur circulation et donc sur le déplacement des zones de précipitations.
L’expérience l’a montré, il est prudent de prendre du recul sur ces grandes tendances saisonnières et de s’en tenir aux prévisions à dix jours, le délai maximum sur lequel les météorologues s’engagent avec une certaine fiabilité. Une fiabilité qui n’exclut pas les surprises, parfois même à quelques heures, la nature se jouant des modèles.
VL
Crédit photo : Pixabay
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