Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Des habitants de Séméac (65) dressent un mur devant un centre pour migrants

Dans la banlieue de Tarbes, à Séméac, des habitants se mobilisent contre l’arrivée prochaine de plusieurs dizaines de migrants en lieu et place d’un hôtel Formule 1. Lundi matin, ils ont érigé un mur pour bloquer l’entrée du bâtiment. 

Contre le changement de visage de leur quartier des riverains montent au créneau. A Séméac, près de Tarbes (65), des habitants se mobilisent contre la transformation de l’hôtel Formule 1 en centre d’accueil pour migrants.

Les riverains de ce quartier résidentiel ont érigé un mur de 1,80 mètre de haut sur 18 mètres de long bloquant ainsi l’accès à l’hôtel.

Le responsable du Collectif Séméac, Laurent Teixeira n’est pas contre l’accueil des migrants. « Nous ne sommes pas contre l’accueil. Il faut faire quelque chose pour ces personnes en difficulté. Mais il faut prendre également en compte les citoyens » demande-t-il au micro de l’AFP.

Les opposants à ce projet qui est soutenu par Adoma (construction de structures d’hébergement et d’accueil) ne souhaitent pas que l’immigration change le visage de ce quartier pavillonnaire où est situé l’hôtel. Laurent Teixeira met en avant le fait qu’avant de loger des migrants dans une petite ville il faut en priorité améliorer les conditions de vie des habitants de Séméac. « Rien n’est prévu pour la vie au quotidien des migrants et des habitants de la commune et les structures municipales, comme les cantines et écoles, sont sous-dimensionnées ».

En 2016, des militants de Génération Identitaire avaient déjà construit symboliquement un mur devant un centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Montpellier. Une action qui avait beaucoup fait parler d’elle dans la région et qui avait trouvé écho dans l’Isère où des membres de ce même mouvement avaient occupé le toit d’un hôtel de la même enseigne, obligeant le maire de la commune à repousser l’arrivée des clandestins. Mais cette fois-ci, dans la banlieue de Tarbes, aucun mouvement politique n’est impliqué dans cette action,  qui est l’œuvre que de citoyens.

Source : Infos Toulouse

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Une réponse à “Des habitants de Séméac (65) dressent un mur devant un centre pour migrants”

  1. David Torondel dit :

    Je ne suis pas sur que le collectif qui a muré soit d’accord avec votre rapprochement avec “génération identitaire”… leurs motivations semblent assez différentes, même si cela semble complexe. De ce que j’ai lu, ils disent ne pas avoir érigé ce mur parce qu’ils seraient “anti-migrants”, mais parce qu’ils s’opposent aux conditions de leur accueil.

    Et clairement, toute cette opération de rachat des F1 est plus que discutable… le manque de concertation, le manque de moyens, etc.

    En l’occurence, “grâce” à ce collectif il semble que les personnes qui seront hébergées auront des conditions d’accueil meilleures.

    Reste que l’opération “murage” est à mon avis un gros gâchis maladroit… Un tel mur, ne serait-ce qu’en cout de matériaux, a bien du couter au minimum 500 euros, et encore en estimation basse. Tout ça pour le détruire quelques jours après… gaspiller 500 euros alors que tant de personnes sont à la rue, avec des besoins alimentaires, j’ai du mal à ne pas trouver ça inacceptable, au moins sur la méthode.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

Immigration

Coup d’État des juges : en Italie aussi ils entravent la démocratie et favorisent l’immigration illégale

Découvrir l'article

Cyclisme, Sport

Tour de France 2023. Profil de l’étape 6 entre Tarbes et Cauterets-Cambasque – Pronostics

Découvrir l'article

Insolite

Calcul mental rapide : Ces élèves qui font mentir notre article « échecs et maths » [Vidéo]

Découvrir l'article

Social

Nantes. Syndicats et associations de gauche veulent un grand centre pour migrants

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky