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Juliette à l’université. Mais qu’est-ce qu’ils ont fait à nos enfants ?

Une vidéo circule actuellement sur Internet. On y voit une étudiante à Tolbiac, prénommée Juliette et âgée de 19 ans, sur le plateau de LCI, débattre de l’expulsion de sa faculté notamment avec Robert Ménard, Eugénie Bastié, Romain Goupil ou encore David Pujadas. Une vidéo absolument ahurissante, presque terrifiante eu égard des propos tenus par cette jeune femme. Des propos qui sont le fruit de 19 années d’embrigadement, de conditionnement mental, que sans doute même les Khmers rouges n’avaient pas imaginé.

Avec de tels individus qui, demain, seront peut-être amenés à occuper des responsabilités dans l’enseignement dans l’économie ou dans la politique, on ne peut qu’être inquiet. Pour l’avenir de nos enfants. Pour notre avenir à tous. Mais qu’est ce qu’ils ont fait à nos enfants, ceux qui, depuis plusieurs décennies, ont engendré ces enfants perdus, futurs soldats du génocide identitaire, intellectuel et culturel qui se trame en Europe ?

Car Juliette n’est pas totalement responsable de ses actes et de ses pensées. Comment en effet une étudiante élevée dans un pavillon chic de banlieue parisienne peut-elle en arriver à ce point de honte d’être ce qu’elle est : une femme blanche, sans doute intrinsèquement plus brillante que bon nombre de ses congénères ? Il n’y a que des années de formatage au sein de l’Éducation nationale, mais aussi de foyers où la culpabilité de faire partie de la civilisation européenne s’apprend dès la naissance, auxquels il faut ajouter une rééducation mentale en règle par la télévision, par les « pédagogues », par des théories fumeuses, qui peuvent expliquer ce phénomène.

Contrairement à un Cohn Bendit ou à n’importe quel maoïste de la génération 68 capable sans doute de citer n’importe quel grand classique et de se situer dans le temps et dans l’espace, Juliette fait partie de cette mouvance « révoltée » qui ne possède plus les arguments intellectuels  ou culturels de sa révolte. Il est vrai que lire des textes de Doc Gyneco au collège n’aide pas à réfléchir, surtout quand les parents se félicitent ensuite devant leur enfant de la « liberté de ton » de l’enseignant qui a commis cette forfaiture.

Juliette, ça pourrait être la fille de n’importe lequel d’entre nous. Ce débat sur LCI est vraiment révélateur d’une société au bord de l’effondrement, d’une société dans laquelle les valeurs sont inversées : derrière le visage souriant de cette étudiante se cache en effet le vrai visage de la haine.

Car ne nous y trompons pas : la haine véritable, de soi, de son peuple, de tout ce qui fait que nous formons une civilisation, est bel et bien dans le regard, le comportement, les mots de cette jeune étudiante. Contrairement à ce qu’affirme l’extrême gauche et les médias, la haine n’est pas du côté des jeunes identitaires  qui ont bloqué symboliquement une frontière abandonnée par l’État  – preuve en est que Gérard Collomb a décidé immédiatement après de la renforcer, sans succès d’ailleurs.

50 années après mai 68, certains s’interrogent encore sur son héritage : le voici qui revendique en toute impunité que le racisme anti-blanc n’existe pas en France, qu’il est tout à fait normal que dans ce pays encore pour le moment majoritairement blanc, ces derniers soient exclus d’une salle de faculté le temps d’une réunion. Que des tags insultant et que des dégradations massives seraient l’œuvre de « peintres ». Qu’il est tout à fait normal qu’une minorité d’illuminés empêche une majorité d’étudier. Que les Blancs seraient des oppresseurs à rééduquer.

50 années que des fous ont investi tous les postes clés de l’Éducation nationale, pour en faire un laboratoire à ciel ouvert dans lequel nos enfants, vos enfants, sont des cobayes qui deviendront Juliette, ou pire encore, si rien n’est fait pour arrêter ce processus effrayant.  50 années que des politiques de tous bords acceptent ces expériences sans broncher, sans rien dire, et en cadenassant si possible l’Éducation nationale pour qu’il soit difficile aux parents d’y soustraire leurs enfants pour proposer une alternative.

50 années que les facultés et les bibliothèques universitaires sont polluées par des ouvrages rédigés par des « chercheurs », des « sociologues », de « pédagogues » eux mêmes fruits de cette table rase intellectuelle et sociétale de mai 68. Des ouvrages imposés aux étudiants, par des professeurs de plus en plus médiocres, tutoyant leurs élèves, ayant milité eux-mêmes  politiquement parfois à la destruction de tout ce qui constituait le socle profond de notre civilisation.

L’Université, mais aussi le lycée, le collège, l’école primaire et pire encore désormais  -avec l’école obligatoire à 3 ans – l’école maternelle, sont devenus de grands centres de rééducation mentale. Destinés à fabriquer ici des Juliette, là des techniciens brillant totalement déconnectés de la réalité politique et civilisationnelle du pays (ceux qui pensent carrière avant tout, ceux qui ne rêvent que d’argent et de Silicon Valley), et là encore, une masse qui travaille, qui subit, et qui, si possible, ne remettra jamais en cause le système qui les a engendrés.

Le tribunal de l’Histoire jugera coupable tous ceux qui ont contribué à faire de notre continent un asile psychiatrique à ciel ouvert et la fosse commune de ceux qui ont pourtant façonné ses terres depuis des siècles et des siècles.

Juliette est à la tête d’une armée de zombies. Qui se répand, qui s’étend, qui se développe, qui contamine tout un peuple après l’avoir sérieusement infecté. Il ne s’agit plus de The Walking Dead, il ne s’agit plus des films de Danny Boyle, mais de nos vraies vies.

On formera des vœux pour que, comme au cinéma, la résistance s’organise sérieusement…

Julien Dir

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Photo : DR
[ccBreizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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