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Oeufs bio. La Bretagne, première région productrice

Il est recensé 218 élevages de poules pondeuses bio en Bretagne (+11 % par rapport à 2015) avec une moyenne 5 616 têtes par élevage (moyenne française : 2 624 poules) ce qui fait de la région la première en terme de production d’oeufs bio; Les Côtes d’Armor concentrent 65 % des élevages, suivis du Morbihan avec 26 %. Seulement 6 % des élevages de poules pondeuses bio bretons sont situés dans le Finistère et 3 % en Ille-et-Vilaine.

Le journal Paysan Breton explique : « En Bretagne, en 2016 on dénombrait 1 224 294 poules pondeuses, soit 14,8 % de plus que l’année précédente, selon les dernières données chiffrées d’Initiative bio Bretagne (IBB), parues en juillet 2017. Le nombre de poules pondeuses bio en Bretagne n’avait progressé que d’environ 2,5 % entre 2012 et 2015, alors qu’il enregistrait une hausse de 16 % pour la même période sur le territoire national.  Bien que rassemblant 28 % des poules pondeuses bio françaises en 2016, la région a perdu ces dernières années des parts de marché au profit d’autres régions qui développent la production.»

La Bretagne est, de manière générale, la première région productrice d’oeufs en France, les Côtes d’Armor, le Morbihan et le Finistère occupant le podium des départements. Contrairement à une idée répandue, la majorité de l’élevage de ponte en Bretagne ne se fait pas en cages. A 51 %, il se fait sur litières en paille et 44 % en cages (source Agreste).

Toutefois, les Côtes-d’Armor sont le département où il y a le plus d’élevages en batterie de poules pondeuses.

Comment reconnaître l’origine des œufs ? 

Pour le consommateur attentif à ce qu’il consomme, il faut regarder le code supermarché sur la boîte. Si c’est le numéro 3 c’est un élevage en batterie ; 2 pour un élevage au sol mais dans un bâtiment fermé : pas dans une cage ; le 1 pour le plein air et le 0 pour le bio. 

Loi alimentation : les principales mesures attendues

La loi alimentation est débattue à l’Assemblée nationale depuis ce mardi 22 mai, et pourrait apporter quelques changements dans les assiettes des Français, et des conséquences pour les industriels, qui vont devoir s’adapter et changer leur mode de production. Toutefois, en commission, les députés ont décidé de retirer l’interdiction de la vente des œufs de poules élevées en cage du texte d’ici 2022, laissant à la filière le soin de fixer elle même son échéancier, ce qui va à l’encontre d’une promesse électorale d’Emmanuel Macron, mais qui devrait revenir via des amendements, tout comme le projet de surveillance vidéo des abattoirs, supprimé en commission.

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Beaucoup pointent désormais un « projet sans ambition » épuré de mesures contraignantes pour les industriels, salutaires pour les consommateurs. Voici ce que contient le projet de loi :

Le délit de maltraitance envers des animaux sera étendu aux abattoirs et au transport d’animaux vivants. Les sanctions encourues seront par ailleurs doublées, pour les porter à un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende.

Les promotions chocs seront désormais limitées : es rabais seront limités à 34% des volumes et 25% des prix de référence. Fini les opérations de type « un produit acheté = un offert » et les promotions monstres de 50% ou 70%. Par ailleurs, le gouvernement souhaite imposer à la grande distribution un relèvement du seuil de revente à perte de 10%, obligeant les supermarchés à revendre un produit alimentaire au minimum au prix où ils l’ont acheté, majoré de 10%, ce qui devrait entrainer une hausse des prix pour le consommateur.

Autre mesure, les repas dans la restauration collective publique (cantines, universités, administrations) devront comprendre, au plus tard en 2022, au moins 50% de produits issus de l’agriculture biologique ou tenant compte de la préservation de l’environnement. Les obligations de lutte contre le gaspillage alimentaire seront également étendues au secteur de la restauration collective.

Le projet de loi prévoit une séparation capitalistique entre les activités de conseil et de vente de produits phytosanitaires, notamment dans les coopératives agricoles. Les rabais et ristournes sur les produits phytopharmaceutiques seront aussi interdits.

La loi devrait également provoquer l’interdiction de l’utilisation des termes « steaks » et « saucisse » concernant le soja ou le tofu, pour « ne pas tromper le consommateur ». Enfin, concernant le miel, le gouvernement entend faire figurer clairement le pays d’origine de chaque miel ayant servi au mélange, pour bénéficier aux producteurs français.

Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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