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Rennes. Oui au burkini à la piscine ! [Tribune libre]

Depuis quelques jours, le milieu politique rennais (et la presse nationale qui s’est emparée de l’affaire) s’agite : la municipalité de Rennes (socialiste) a modifié les règlements des piscines municipales, pour permettre notamment aux femmes musulmanes qui le souhaitent de se baigner en burkini, ce maillot de bain islamique de type combinaison de plongée halal.

Certains dénoncent un gage de plus qui serait donné aux islamistes dans le pays, une forme de soumission.

Certains hypocrites de droite protestent en prétextant des atteintes à l’hygiène. Mais les piscines n’ont pas attendu quelques burkinis pour être remplies d’urines et de matières diverses rejetées par des gens sales.

La gauche et l’extrême gauche défendent en cœur « la liberté de la femme ». On attend d’ailleurs avec impatience une conférence de Nathalie Appéré, maire de Rennes, en Iran, pour qu’elle explique aux femmes qui risquent leur vie en enlevant le voile islamique, que dans sa ville, elle incite à porter un des symboles de l’islamisme « au nom de la liberté ».

Quoi qu’il en soit, c’est une bonne chose que le burkini soit autorisé à la piscine, à Rennes, et je l’espère demain, partout en France.

Tout comme c’est une bonne chose que les commerces halals fleurissent, et que des communautés organisées prennent le pouvoir petit à petit dans certaines villes, certains quartiers. C’est une bonne chose que de voir des immigrés refuser de s’appeler Jean, Pierre, Yann ou Marc, et préférer appeler leurs enfants Mohammed, Moussa, Oussama, et tralala.

L’illusion républicaine, le mensonge du « bien vivre ensemble », la religion « des droits de l’homme », ne font en effet qu’entretenir et même aggraver au fil des années la léthargie dans laquelle est plongée la population autochtone de France. Une population qui se contente d’éructer, parfois dans les urnes, parfois dans la rue bien encadrée par tel ou tel corporatisme à l’affût d’un chèque de l’État.

Les Rennais – qui ont porté au pouvoir depuis des décennies des hommes et des femmes de gauche – ont besoin de voir le burkini dans leurs piscines municipales. Ils ont besoin de voir des communautés fières de ce qu’elles sont, qui arborent ostensiblement des symboles liés à leur religion, à leurs traditions. Ils ont besoin de voir les rues de leur ville se transformer, petit à petit, et devenir copie conforme de Paris et sa banlieue aujourd’hui.

Depuis des années, on leur montre comment s’est transformée rapidement la ville de Londres, on leur parle de Luton, une des enclaves islamistes de la banlieue nord. Ils entendent ce qui se passe dans certaines villes de France. Ils entendent parler du harcèlement, des cafés non autorisés pour les femmes, des comportements inimaginables il y a encore un siècle. Mais ils ferment les yeux. Ils ne veulent pas voir, ils veulent croire au « bien vivre ensemble » pour lequel ils ont été éduqués et formatés à l’école.

Il faut donc les obliger, ces Rennais, comme tous ceux qui ne veulent pas voir, à regarder le réel, bien en face. Il faut bien entendu autoriser le burkini à la piscine, à Rennes, et écouter attentivement celles qui le portent, et qui vous récitent elles aussi leur théorème du « mon corps m’appartient » pour justifier le port de leur combinaison de plongée. Des néo-féministes en quelque sorte (de là à dire des femmes à barbe…).

Merci, Madame Appéré, merci, messieurs les élus de la gauche rennaise (celle qui combattait avec férocité la croix et la calotte depuis des décennies). Merci de permettre à votre population de découvrir de nouvelles pratiques, de nouvelles cultures, de nouvelles religions. Merci de nous enrichir. Merci de permettre à vos citoyens de « vivre ensemble », tous mélangés, tous différents. Merci de défendre le burkini et les LGBTQ, le véganisme et le halal. La Gay Pride et les migrants. Tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais !

Bon, si vous regardez ce que ces expériences éprouvées donnent aujourd’hui dans le sud de la France, vous verrez quand même que votre famille politique n’existe plus, une fois que les gens ont ouvert les yeux pour de bon.

Le réveil difficile, les yeux qui piquent quand on les ouvre, c’est pour demain.  On vous aura pourtant prévenus !

Julien Dir

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

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